#Ju : AVIS, Création de chronique ou pas - TopicsExpress



          

#Ju : AVIS, Création de chronique ou pas ___________________________________ -… : VALÉ … VALÉ … VALÉÉÉ Je regarde l’heure sur mon radio réveil et il affiche 9h17. Pwah c’est trop tôt, je me suis couchée trop tard pour fêter la fin du bac. Je suis claquée, j’ai même pas envie de répondre. -… : VALÉ LEVE TOI Il va pas lâcher l’affaire, il est dans le salon à hurler Valé et moi je suis un étage au-dessus entrain de dormir. J’entends des pas de dinosaure qui montent les escaliers. Il est vraiment déterre à me réveiller. Il ouvre ma porte tel un sauvage, sérieux il m’a mise de mauvaise humeur. -… : Valé dépêche-toi on va être en retard. -Moi : encore 1h stp, on doit y être pour 13h à l’aéroport, mes valises sont faites, je n’aurais qu’à me doucher. -… : Elle va me rendre fou cette fille, je te laisse jusqu’à 10h pour te réveiller -Moi : ferme la porte derrière toi stp Il part en claquant la porte, non mais il est fou celui-là, il se croit seul ou c’est comment ? Je réglerai ça après avec lui, je fini ma nuit. … -… : VALE PUTAIN REVEILLE TOI Je m’étire dans mon lit, il va rien lâcher jusqu’à ce que je descende. -… : VALE TU ME FAIS CHIER JE COMPTE JUSQU’A 5 -Moi : oui c’est bon j’arrive là, péte un coup je sais pas mais fais quelque chose -… : VALE TU ME PARLES AUTREMENT. 1 … 2 … 3 -Moi : c’est bon téma je suis devant toi là Il me lance un regard de travers du style j’ai envie de t’étrangler mais t’as de la chance que j’ai des affaires à régler. Bref, je descends dans la cuisine prendre mon petit-déj’. Il y a 5 de ses hommes dans la cuisine, comme d’habitude j’attends au niveau de la porte pour qu’il leur fait signe de bouger dans le salon car je suis là. Je prends du lait dans le frigo ainsi que le jus de fruit et mon yop, un bol dans l’armoire avec deux verres. Je pose sur le plan de travail et prends dans le placard mes céréales. -… : fais-moi couler un café stp Je le regarde de travers mais sans broncher j’appuie sur le bouton de la Senseo pendant que je prépare mon petit-déj’. Le café a fini de couler, je mets du lait, du sucre et le pose à côté de moi. -… : merci -Moi : hm Je m’assois sur la chaise située devant le plan de travail, je chope la télécommande et allume la télé. Je regarde LCI pour me tenir informé des infos. -… : tu es rentrée à quelle heure cette nuit ? -Moi : pourquoi tu me poses cette question ? Tu dois le savoir j’avais tes chiens de gardes avec moi -… : Valé parle-moi meilleur parce que je te jure que tu vas t’en prendre une -Moi : bref, t’abuses de me réveiller comme ça toi aussi -… : Valé discute pas, fini et vas te laver stp Je discute pas plus, je finis et je vais me laver. Car je le connais, il peut être sympa deux minutes mais très vite il me redescend de mon nuage. Mais c’est de sa faute on a le même caractère. Je monte et je me dépêche car il va encore crier comme un fou « Valé » dans toute la maison. Il est vers midi quand on sort de la maison direction l’aéroport. On part pour 3 semaines de vacances, moitié à Cuba, moitié au Mexique. Le chauffeur nous fait monter à l’arrière de notre berline allemande, il y en a une devant et une derrière pour la « sécurité » comme il dirait. Arrivés à l’aéroport, le chauffeur nous ouvre la portière, ses hommes s’occupent de nos bagages, il y en a deux qui partent avec nous, les chiens de gardes comme je les appelle. Et arrivés là-bas on aura aussi des hommes pour notre protection. Sérieux, tous les jours je demande à Dieu pourquoi il a fallu que je tombe ici, dans cette maison, que ce soit avec lui que je vis. J’ai toujours pas trouvé la réponse à ma question. Donc bon, je fais avec car j’ai pas le choix. Arrivées à Cuba, il y avait 5 ou 6 hommes qui nous attendaient. Même en vacances, il y a pas de liberté, même en vacances on est surveillé. On arrive dans une villa énorme, avec plusieurs hommes devant. Le portail s’ouvre et j’aperçois plusieurs caméras. Ah oué il y a du level ici, même chez moi c’est pas comme ça. On s’arrête devant la porte de l’énorme villa, le chauffeur ouvre la porte et un homme vêtu d’un costume noir avec à son bras une jolie femme en longue robe bleu marine sont sur le haut des marches à nous attendre. A vrai dire, je savais même pas où on allait à part que c’était Cuba. J’ai vraiment cru qu’on allait partir dans un hôtel mais c’était mal le connaitre, il prendrait jamais ce risque. Oué parce que chaque situation était liée à un risque. -L’homme : je suis ravi de ta présence Santino -Santino : merci à toi de nous recevoir chez toi Vito -Vito : c’est normal après tout. L’homme s’approche de moi et me regarde d’un regard amusé. -Vito : alors c’est toi Valentina -Moi : Valé, on m’appelle Valé Vito échappe un petit rire du genre elle est tenace. Santino me regarde avec le regard d’un homme fier. -Santino : c’est tout son père. -La femme : il n’y a pas de doute là-dessus. Leur conversation commence à m’ennuyer. Sans plus en rajouter, Vito nous fait rentrer dans son immense salon. Il y a encore plus d’hommes qu’il n’y a chez moi. En gros, j’ai l’impression d’avoir quitté une prison pour aller dans une autre. STOPPPPPP là vous devez certainement vous posez des questions du style, c’est qui elle ? Et Santino c’est qui ? Pourquoi autant d’hommes pour les surveiller ? Moi c’est Valentina mais personne ne m’appelle comme ça, tout le monde m’appelle Valé. J’ai 18 ans, je viens d’obtenir mon bac et j’allais entrer à la fac de lettres. Je mesure 1m70 pour 70 kilos, pas mal de muscles à cause de mon père et sa boxe « Valé tu dois savoir te défendre au cas où même si je ferais tout pour qu’il ne t’arrive rien » oui pourquoi pas papa. Je suis brune, les yeux marrons et la peau mate. Et Santino ? Santino c’est mon père, en général ses hommes l’appellent Santi, il a 38 ans, il est d’origine italienne. C’est le boss de la mafia du nord. Il gère un gros réseau dans le nord et travail de très près avec la Belgique mais surtout la Hollande. Oué avec mon père on vit dans le nord de la France, Lille, Roubaix, Tourcoing, Dunkerque, Calais, Douai, Valenciennes etc, ça c’est notre secteur enfin son secteur. Ma mère ? Inconnu au bataillon, sérieux si vous savez qui est-ce, ben tant mieux pour vous en fait, car moi limite je m’en fou, non en fait, je m’en fou d’elle. Elle est partie quand j’étais bébé, elle m’a abandonné à mon père, c’était une franco-algérienne de ce qu’il m’a dit. Je sais pas où elle est, je sais pas qu’elle âge elle a ! Je sais juste son prénom car il apparait en deuxième sur ma carte d’identité. Wassima ! C’est tout ce que je sais d’elle. Même pas une photo pour savoir à quoi elle ressemble. Mon père veut jamais me parler d’elle, ni même me dire pourquoi il a voulu me donner le prénom de ma génitrice en deuxième. Il m’a toujours dit que j’avais pas besoin de savoir et que j’avais assez avec lui. En 18 ans, elle a jamais voulu savoir à quoi je ressemble, elle n’a jamais pris contact avec moi alors oui j’ai la haine envers elle. J’ai juste sa couleur de peau et un prénom pour essayer de l’imaginer. Mon père n’est pas marié, il change souvent de femme, on va dire qu’il profite de la vie. Je suis son seul bébé, j’ai pas de frère, j’ai pas de sœur. Alors il prend soin de moi comme à la prunelle de ses yeux. Il est tellement parano à l’idée qu’il puisse m’arriver quelque chose que j’ai un de ses chiens de garde toujours près de moi. Il me ramène en court et revient me chercher quand j’ai fini. Même à l’intérieur du lycée j’étais surveillée, sérieux il y a pas plus parano que lui. Revenons à Cuba… En fait, non, ça sera dans la prochaine partie s’il y a… A vous de juger ! [Moi, Valé, fille du boss de la mafia nord, j’ai été kidnappée - Chronique]
Posted on: Sun, 17 Nov 2013 19:38:21 +0000

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