« Le premier procureur de la Cour pénale internationale (CPI), - TopicsExpress



          

« Le premier procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Luis Moreno Ocampo, avait un leitmotiv : « Apportez-moi les preuves ! » L’Argentin comptait sur l’ONU, les ONG, les victimes, les Etats pour lui fournir des éléments qu’il aurait dû lui-même récolter. En poste depuis un an, celle qui lui a succédé, Fatou Bensouda, n’a, semble-t-il, pas changé de stratégie. L’enquête est le parent pauvre de la politique pénale de la Cour. Les juges l’ont rappelé à l’accusation début juin, lui demandant de revoir son dossier contre l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo. Son dossier était exclusivement nourri par des rapports d’ONG et de l’ONU, ont critiqué les magistrats… Le procureur de la CPI enquête par procuration. Partout, Etats, ONG, organisations internationales et victimes sont sollicités. A eux d’identifier preuves et témoins. Les enquêteurs semblent parfois agir comme de simples postiers, chargés de relever le courrier. Et les résultats sont désastreux : sur quinze affaires présentées devant les juges depuis la mise en place de la Cour en 2002, cinq non-lieux ont été prononcés. Et sur les deux jugements rendus en onze ans, la Cour a prononcé un acquittement, « faute de preuves solides ».« IN LE MONDE.
Posted on: Tue, 02 Jul 2013 22:43:54 +0000

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