«Les coupures qu’Agnès Maltais (Emploi, Solidarité, Travail) - TopicsExpress



          

«Les coupures qu’Agnès Maltais (Emploi, Solidarité, Travail) a imposées à l’aide sociale sont devenues le symbole de la dérive à droite et du reniement de la social-démocratie que plusieurs reprochent au PQ. Ses tentatives pour dorer la pilule n’ont fait qu’accroître la méfiance. Elle a été incapable d’empêcher un premier conflit dans l’industrie de la construction depuis 1986. E» Michel David La chronique de Michel David: Un parcours sans faute pour le ministre de la Justice, Bertrand Saint-Arnaud. Très actif sur le plan législatif, il s’est même permis de rappeler la première ministre Marois à l’ordre, quand elle a voulu s’immiscer dans le travail de la commission Charbonneau. A Il y a encore loin de la coupe aux lèvres, mais la création d’une caisse d’assurance autonomie était recommandée depuis longtemps. Réjean Hébert fait preuve de belles dispositions pour la politique. Il n’est jamais déstabilisé à l’Assemblée nationale, mais il était incongru d’entendre un ministre de la Santé plaider en faveur du service d’alcool aux tables de jeu des casinos de Loto-Québec. A - Le ministre des Affaires municipales, Sylvain Gaudreault, a fait preuve de leadership et de discernement lors des crises qui ont frappé Laval et maintenant Montréal, même s’il a dû défendre le choix d’un tuteur qui avait essuyé les critiques du PQ dans le passé. Tout « horrifié » qu’il soit, il a néanmoins dû payer les « extras » qui se sont ajoutés aux contrats du ministère des Transports octroyés par l’ancien gouvernement. A - Nicolas Marceau a pris de l’aplomb depuis l’automne. La victoire du ministre des Finances dans le bras de fer interne sur le régime de redevances minières a renforcé sa crédibilité, mais son refrain quotidien sur le thème « ça va bien au Québec » n’est pas très convaincant. B On ne peut pas accuser Stéphane Bédard de mollesse au Conseil du trésor : son contrôle très étroit des dépenses a plongé ses collègues dans l’embarras les uns après les autres. En sa qualité de leader parlementaire, il doit cependant prendre une part de responsabilité pour la détérioration du climat à l’Assemblée nationale. B *** Bernard Drainville (Institutions démocratiques) a su profiter d’un faux pas des libéraux pour faire adopter son projet de loi sur les élections à date fixe, mais il a échoué dans le cas des indemnités de départ versées aux députés qui démissionnent en cours de mandat. Sa dénonciation de l’accroc au règlement sur le stationnement à Côte-des-Neiges durant une fête juive, toléré depuis des années, a été mal reçue. B - Contrairement à ce que plusieurs prévoyaient, Pierre Duchesne s’est tiré indemne du Sommet sur l’enseignement supérieur, et le climat a été indéniablement plus serein sur les campus qu’au printemps 2012. Imposer l’enseignement de l’histoire au niveau collégial est une bonne idée, mais faire disparaître les « arts et lettres » au profit de la « culture et communication » est nettement moins avisé. B - Le projet de souveraineté alimentaire de François Gendron (Agriculture) et son projet de loi pour maintenir la propriété québécoise des terres agricoles ont été bien accueillis, mais il était très étonnant de voir un homme aussi expérimenté faire la leçon à la commission Charbonneau au mépris du principe de la séparation des pouvoirs. B - Membre d’un gouvernement minoritaire, Diane De Courcy (Immigration, Communautés culturelles) ne pouvait pas faire de miracles avec le projet 14 de loi sur la langue, mais elle a mis trop d’eau dans son vin. Elle n’a pas su mobiliser l’opinion publique francophone, très refroidie par le pastagate. C On ne peut pas reprocher à Alexandre Cloutier (Affaires intergouvernementales canadiennes) de ne pas essayer, mais la « gouvernance souverainiste » laisse l’opinion publique totalement indifférente. La visite de Pauline Marois en Écosse a été un échec médiatique, et la population n’a manifestement pas envie de revenir sur le rapatriement de la Constitution. C À force de vouloir se mêler de tous les dossiers, on finit par mettre les pieds dans tous les plats. Jean-François Lisée (Relations internationales, Métropole) a imprudemment pris sur lui d’annoncer que le Directeur général des élections allait abandonner ses poursuites contre Jean-Yves Duthel, nommé prématurément à Munich par Investissement Québec. Son « discours mielleux » (dixit Peter Blaikie) ne convainc pas la communauté anglophone des bonnes intentions du PQ. C *** Marie Malavoy (Éducation) s’est donné le beau rôle en annonçant des investissements dans les infrastructures scolaires aux quatre coins du Québec, mais elle a imposé aux commissions scolaires des compressions budgétaires qui se traduiront par des augmentations substantielles de la taxe scolaire. C - Yves-François Blanchet a avivé la méfiance des milieux écologistes en publiant en catimini un règlement sur la fracturation sur l’île d’Anticosti. Nouveau président du club des « mal cités », le ministre de l’Environnement est en voie de se mettre l’ensemble de la profession journalistique à dos par son arrogance. C - Revenir sur le « printemps érable », alors qu’on avait voulu tourner la page avec le Sommet sur l’enseignement supérieur, avait déjà de quoi laisser perplexe, mais Stéphane Bergeron (Sécurité publique) a lui-même discrédité la commission présidée par Serge Ménard en lui assignant d’entrée de jeu le mandat d’examiner le rôle du gouvernement Charest dans la genèse de la crise étudiante. D Tout le monde reconnaît que Maka Kotto s’exprime bien, mais on lui reproche une grande passivité dans son rôle de ministre de la Culture. Le groupe de travail sur la philanthropie culturelle a mieux compris les enjeux qui interpellent le Québec. D Même Françoise David a dénoncé le parti pris idéologique de Nicole Léger (Famille), qui a refusé obstinément de faire appel aux garderies non subventionnées pour étendre à moindre coût le réseau des garderies à 7 $. Elle a fait du conflit avec l’Association des garderies privées et son président une affaire personnelle. D Martine Ouellet s’est fait imposer un régime de redevances minières dont elle ne voulait pas. Même si le projet de loi sur les Mines a été assez bien accueilli, la ministre des Ressources naturelles n’a clairement pas la confiance des investisseurs. Le taux de roulement de son personnel est franchement inquiétant. E Les coupures qu’Agnès Maltais (Emploi, Solidarité, Travail) a imposées à l’aide sociale sont devenues le symbole de la dérive à droite et du reniement de la social-démocratie que plusieurs reprochent au PQ. Ses tentatives pour dorer la pilule n’ont fait qu’accroître la méfiance. Elle a été incapable d’empêcher un premier conflit dans l’industrie de la construction depuis 1986. E
Posted on: Wed, 19 Jun 2013 02:26:26 +0000

Trending Topics



Recently Viewed Topics




© 2015