« Les urgentistes ne veulent plus gérer les lits » Le Figaro , - TopicsExpress



          

« Les urgentistes ne veulent plus gérer les lits » Le Figaro , Le Monde , La Croix , L’Humanité Le Figaro indique que « cest la grève de la recherche de lits aux urgences. Les syndicats AMUF et Samu-Urgences de France ont appelé à partir de mardi leurs collègues à déléguer à la direction de lhôpital ou à des personnes désignées le soin de trouver aux patients des lits dhospitalisation après leur passage aux urgences ».Le journal rappelle en effet que « si un patient doit être hospitalisé dans une autre unité, cest souvent aux urgentistes de démarcher les services à la recherche dune place. Or, trouver un «lit aval» […] occupe en moyenne 30% de leur temps ».Le Figaro constate que « ces difficultés provoquent lengorgement des urgences, selon les syndicats. Pour dénoncer cette situation, ils appellent les médecins à ne plus accumuler les coups de téléphone mais à se concentrer sur les soins. Si une place nest pas rapidement trouvée à un patient, alors «les urgentistes cesseront dappeler au téléphone tous les services, (...) la fonction de recherche sera assurée par le directeur [de lhôpital] ou les personnes quil aura désignées», prévient Samu-Urgences de France ».Le quotidien ajoute que le syndicat« entend observer les bénéfices de cette «grève» en suivant jusquau 15 décembre dans chaque service durgence concerné lévolution de deux paramètres : le nombre de patients attendant chaque matin dans un brancard installé dans un couloir ainsi que le nombre dhospitalisations dont la durée excède 24 heures ».« Les effets positifs de la mesure devraient se traduire par une plus grande efficacité dans la recherche de lits ainsi quune attente raccourcie pour les patients », poursuit le journal.Le Figaro relève que « certains établissements avaient déjà pris des mesures pour palier ces problèmes dorganisation, comme à lhôpital Antoine-Béclère, à Clamart, où des accords ont été passés entre les urgences et les différents services dhospitalisation ». Le Dr Côme Légaut remarque : « Cest un gain de temps immense et inestimable pour notre travail. On a plus de temps pour soccuper de nos patients ».Le Monde note aussi que « les urgentistes ne veulent plus passer leur temps à chercher des lits ».Le journal cite Marc Giroud, président de SAMU-Urgences de France : « On pense souvent que les causes de lengorgement des urgences se trouvent en amont, et on veut fermer le robinet des arrivées. Or, le vrai souci se trouve en aval : il faut organiser différemment les urgences et laisser les urgentistes faire leur travail ».Le Monde relève qu’« avec ce mouvement, M. Giroud espère avant tout créer une prise de conscience. Il en est persuadé, les patients gagneraient à ce que les directeurs se chargent eux-mêmes, pendant un temps, de cet aiguillage ». Le responsable déclare qu’« ils verront là où ça bloque, et surtout ils auront les leviers que les urgentistes nont pas pour débloquer des situations ».De son côté,Patrick Pelloux, président de lAMUF, déclare qu’« on ne peut pas régler le problème des urgentistes, si on ne répond pas aux maux des urgences dans leur ensemble ». Les bed managers ne sont pas une « alternative crédible. Ils sont présents aux heures ouvrables. Ça ne colle pas avec le fonctionnement des urgences, en continu », poursuit le responsable
Posted on: Thu, 17 Oct 2013 03:24:58 +0000

Trending Topics



Recently Viewed Topics




© 2015