« Souvenirs de Djibouti » A VOL D’OISEAU De Dakar à Djibouti Entre « Air Sénégal » et « Ethiopian Airlines », Je fus balloté entre terres, mers et cieux. A travers le hublot de l’oiseau de fer, Je contemplais l’étendue infinie des cieux et des mers, L’immensité et la majesté du Créateur s’étendaient à perte de vue. Et ma vue perçut à travers les nues Les terres parfois arides, parfois vertes de mon Afrique, Quelques îlots de villages et de villes scintillaient vaguement Et semblaient perdus dans les entrailles de la terre mère. Les océans paraissaient y déferler leurs flots amers. Pourtant, au milieu de ce tableau mélancolique, Le soleil était au zénith. A travers ses rayons d’or, j’entrevis les royaumes de jadis : L’empire du Mali m’apparut dans toute sa splendeur Tandis que celui du Ghana me déployait toute sa grandeur. Mais ma vision paradisiaque fut interrompue brusquement, L’oiseau de fer atterrissait rageusement en terre Djiboutienne Où des frères Djiboutiens me demandaient rageusement de le reprendre. Et mon âme déchirée se demandait si elle n’était en train de se méprendre. « Souvenirs de Djibouti », M. SAM, Djibouti, 30 octobre 2003.
Posted on: Mon, 05 Aug 2013 08:49:19 +0000
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