"Une princesse dans les bras de son fils": Chapitres: - TopicsExpress



          

"Une princesse dans les bras de son fils": Chapitres: 31-32 Chapitre: 31 Au moment où Chou Muna quitta la Nigritie, il ne put point comprendre de l’effectivité du fait de l’inconnu. Il lui fut bien difficile de se représenter telle réalité qui soit permanente en cette société qui l’accueillait désormais, qu’autant, pour bien de personnes qu’il avait entendues. D’elles, il ne retenait de toute proportion que l’invitation qui lui servait d’avertissement face à la ruine qui était du meilleur compagnon pour tant d’exemples qu’on ne cessait de lui produire. Pour tel qu’on considérait pour une calamité, il ne faisait pas bon de reproduire les mêmes schémas, et cela, que de tout inconvénient, bien que les dispositions de choses ne fussent essentiellement que celles qui n’offraient pas d’autre meilleur choix pour la plus part des cas. Cependant, de toute modération, on ne saurait en faire tout absolu, pendant qu’il y en avait quand même, que certains qui tiraient leurs épingles du jeu. La peur en tel monde savait bien souvent guider ces hommes venus d’ailleurs que de Nigritie. On savait le justifier. Ceux qui étaient en Nigritie n’avaient d’idée pour l’Europe et le monde occidental que d’aussi semblable que cette peinture d’un paradis qui leur fut instruit par le fait des missions chrétiennes et bien d’autres. En telle société, le moindre faux-pas pouvait d’automatiquement que d’intolérable conduire à la catastrophe. De nombreuses personnes ne furent que d’un séjour de toute catastrophe en tel monde. Tel essentiel, cependant, que les uns et autres ne semblaient pas prendre en compte, était le fait suivant lequel, en Nigritie, on avait fait d’une migration en Occident un fait favorable qui soit d’aussi simple explication en matière économique qu’un bon placement, ou investissement. Bien d’investissements, qu’en tel sens ne se soldèrent malheureusement qu’en désastre. Pour bien de familles et personnes, tout, qu’en telle occurrence, dépassait le chagrin qu’offrait un deuil. Les uns, les décideurs en ce milieu, que monde occidental, avaient la connaissance de cette valeur, qu’en effet, il s’agissait bien souvent de sombres méthodes, à partir desquelles ils disaient leurs autorités face à ces nombreuses personnes venant de Nigritie, et d’aussi simple que les pousser injustement vers l’irréparable. Une fois en Nigritie, jamais les victimes ne sauront témoigner de la réalité de leur perte. Il n’en demeurerait que tel tort qu’on porterait. On le subirait pour avoir d’aussi simplement été cet être attaché à tout mépris, pour si simple que d’avoir lamentablement échoué, qu’ensuite exposé à toutes les condamnations et persécutions. Le plaidoyer qui serait porteur de la vérité ne servira à rien. Il y a encore de nombreuses personnes en liste d’attente. Le bonheur, tel qu’il fut enseigné ne peut que venir de là-bas. Les candidats restent cependant nombreux. D’espérance, il n’est point d’œil et oreille face à l’erroné. Les occidentaux avaient longtemps été aux commandes de bien de choses en Nigritie, qu’encore ils le restent, qu’à la fois, des phénomènes de migration, ils les connurent mieux que les hommes de Nigritie, et de toute suffisance pour ne pas ignorer des traitements qu’on sache infliger à l’un, tel émigrant qu’on voue vers l’inconvénient, vers l’ennui. En si néfaste manifestation, il n’y a rien de bien précis que telle volonté à pousser l’autre vers la misère, pendant qu’on ne manque d’observer qu’elle est ce fléau qui le destine d’irrémédiablement que vers la perte. Mais il fallait écouter une mère, soit-elle pauvre et sans pouvoir économique. Il y avait déjà, que pour tel si long moment, une relation de grand sentiment que Chou Muna avait développée avec sa mère. Il ne sut toujours pas s’incliner face à certaines de ses volontés, cependant, pour tel qui restait bien souvent raisonnable que du possible de son entendement, par cette si moindre connaissance dont il disposait, il ne lui disait pas une amitié, puisqu’elle restait cette femme qui lui avait donné le jour, celle qui l’avait nourri de son sein, celle qui l’avait soigné, celle qui lui avait appris le langage, celle qui l’avait brimé, celle qui l’avait surveillé, celle qui ne dut que rester une mère, qu’en contre partie, Chou Muna ne manqua pas une seule fois de lui témoigner d’aussi simple qu’un franc amour. Il y eut des moments pendant lesquels les voix avaient encore été discordantes entre eux. Il y eut des moments de grande scène. Ce fut encore tout souvenir d’une mère déchainée face à ce fils qu’elle entendait résolument protéger de la consommation du cannabis. Ce fut parfois une bataille, cependant pas jusqu’au désamour. Ce ne fut pas exagéré, que quelques cigarettes l’an. Simplement, pour autre cas de bonne écoute, pour celle qui le destinait à cette mission qu’elle lui avait assignée, il eut quand même de la sympathie à l’endroit de sa pauvre mère. Cette femme assez combative avait bien souvent su lui dire combien elle avait du cœur. Elle l’avait protégé qu’en lui témoignant une toute grande chaleur. Elle ne sut jamais lui manquer toute si sensible expression de franche tendresse. Chou Muna était ce fils qui devait lui rappeler bien de choses qu’elle dut certainement garder de grands secrets. Pendant ces premiers moments que Chou Muna fut entrain de passer en Allemagne, sa mère lui fit aussitôt savoir combien elle tenait absolument qu’il se fasse baptiser. Le propre père de Chou Muna qui fut déjà un homme ayant de grandes responsabilités dans l’église que la famille fréquentait, le lui avait déjà demandé pendant ces années de sa tendre jeunesse. Pour des raisons liées aux multiples changements de lieux de scolarisation, il ne put jamais trouver le temps de se faire baptiser. Chou Muna promit encore à sa mère de le faire pendant qu’il était en Allemagne. Il se renseigna sur le lieu où il pouvait d’aussi facilement accomplir cet acte de baptême. Romuald lui parla d’une institution chrétienne dénommée E.S.G. Elle s’occupait des étudiants étrangers, qu’en multiples propositions, soutiens et assistance. Pour tel temps déjà, Chou Muna ne pouvait pas surtout comprendre de quoi il était réellement question. Il s’y rendit, et là-bas on lui communiqua l’adresse d’une église dans laquelle le culte fut bien souvent célébré en langue française, par un pasteur nommé Max Bourgeois. Bien avant qu’il n’allât rencontrer le pasteur Max Bourgeois, Romuald le conduisit d’abord auprès des services de la mairie de Siegburg. Il fallait bien signaler de sa présence afin qu’il répondît administrativement à l’adresse en tel lieu où il était hébergé. Romuald, qu’ensuite, le conduisit encore auprès des services de l’immigration afin qu’il pût bénéficier d’une autorisation de séjour en qualité d’étudiant. Face à cet agent de service d’immigration, Chou Muna fut livré à un véritable interrogatoire. Il eut à répondre à une question qui lui sembla d’ailleurs assez simple, pendant que l’agent du service d’immigration lui exigea de déclarer la religion à laquelle il appartenait. Chou Muna n’eut de réponse que lui dire qu’il était né dans une famille dans laquelle on pratiquait le protestantisme. En telle occurrence déjà, il ne comprenait pas pourquoi les autorités administratives pouvaient nécessiter savoir à quelle religion devait appartenait un étranger vivant sur leur sol. Jamais par le passé il ne fut confronté à un fait d’identification pour lequel on exigeait de savoir à quelle religion il appartenait. Cela ne se trouvait ni sur son passeport, ni sur sa carte nationale d’identité, encore moins sur sa minute d’acte de naissance. Face à cet agent du service d’immigration, et suite à sa question, Chou Muna répondit d’aussi naturellement que cela correspondait d’encore exactement qu’à la vérité. Aussi, il ne voyait pas pourquoi il mentirait en telle circonstance. Il venait en Occident qu’en qualité d’étudiant. Il ne fut que de destination pour telle mission. Il n’y avait pour l’heure rien qui pouvait l’obliger à donner de fausses informations à une administration. Il fut enregistré à cette adresse que Romuald communiqua à l’agent des services d’immigration. Ce fut le domicile de Romuald. Il était propriétaire de cet immeuble. Quelques jours plus tard, il essaya de découvrir le pasteur Max Bourgeois. Il l’appela au téléphone et celui-ci lui donna l’adresse de son lieu de culte à Bonn Bad-Godesberg. Chou Muna s’y rendit, que naturellement. Il rencontra le pasteur Max Bourgeois, et l’informa de l’objet de sa visite. Max Bourgeois fut quelque peu embarrassé. Il trouva étrange cette demande, et de justifié que compte tenu de l’âge que portait déjà Chou Muna. Cela lui sembla assez trouble. Il accorda donc un second rendez-vous à Chou Muna. Chou Muna l’avait observé, et trouvait qu’il était extrêmement prudent. En tel moment, Chou Muna ne pouvait déjà pas savoir de toutes les réputations et autres préjugés qui furent des composants à partir desquels les hommes venant de Nigritie étaient d’aussi vrais que catégorisés et traités, et d’autre qu’en fonction de bien de nombreuses considérations qui furent presque de toute nature que faits d’automatisme. Chou Muna, qu’en si peu de temps, ne pouvait pas déjà comprendre l’homme d’Occident. Il n’en avait de connaissance que celle d’un super homme que bienfaiteur. Ce fut justement ce qu’on avait enseigné en Nigritie. Ce fut tel énorme absurdité qu’on avait fait véhiculer en Nigritie. La réalité pourtant put encore se dévoiler pendant les temps qui vinrent. Tel qui vivait en Occident se rendait bien compte que ces hommes étaient à toute distance de ce splendide portrait qu’on fit partager à l’homme de Nigritie. Venant de l’homme d’Occident, d’autre dessein qu’en une fin de toute splendide stratégie, il n’eut qu’une construction de grande fiction à tout but que celui de noyer la pensée de l’homme de Nigritie dans le grand étang de médiocrité et d’aveuglement. Pour telle exigence, il n’eut de moindre raison que pour une qui soit si simple, et d’œuvre que le tenir pour un être à l’endroit duquel il ne devait que témoigner un culte qui confirme de sa soumission pour bien d’approche que celle qui se traduirait par un enchantement. Ce fut bien pénible de découvrir que les hommes de Nigritie face à ceux d’Occident ne sont retenus d’aussi vrai que par telle relation qui embrasse la nature d’une dialectique avoisinant l’état de sortilège dont souffrirait l’homme de Nigritie pendant qu’il serait assidu en tel devoir l’obligeant de lui avouer une véritable adoration. L’homme de Nigritie s’y manifestait parfois comme s’il était en face de l’autre l’invitant à une obéissance dont on aurait pensé qu’elle ne se matérialisait que par voie de magie, sinon conforme à la logique des choses, à la juste disposition des évidences. Tel qui ne savait plus le respecter subissait donc une souffrance qu’on essayait parfois d’interpréter pour si désagréable qu’un sort, et d’aussi étrange que la sanction qu’encourt celui qui ne se confirme pas aux principes sous lesquels il fut naturellement dressé. Il fut bien difficile à l’homme de Nigritie de savoir que l’autre en face de lui pouvait également être porteur de vices, et par conséquent être animé par toute quelconque malice. Ce ne fut parfois qu’un rapport de soumission, lequel marquait l’exigence d’un charme. Tout approchait parfois l’ensorcellement. De ces rapports, on aurait encore cru à toute évidence que celle d’un envoutement. Certes, l’un, pour des raisons qui étaient expliquées par le fait historique, restait celui qui mettait en acte le dit de sa puissance. Pour toute obéissance, il exerçait auprès de l’homme de Nigritie un certain bien orchestré magnétisme qui fut d’aussi exagéré que la servitude sous laquelle il entendait d’encore que le garder, et cela, si ce n’est pour ce si moindre qui lui fut nostalgique. Le tenir pour un être condamné à la servilité fut encore tel engagement qui justifiait de son pouvoir. A maintes reprises, il l’avait démontré, pendant qu’il manifestait d’aussi inhumaine son influence sur ce monde de personnes aussi faibles que sans défense. Tout cela ne fut construit et exécuté de toute simplicité que par tel besoin qui fasse de l’homme de Nigritie, tel qui devait absolument succomber de toute attirance qu’à l’endroit de l’homme d’Occident. Les faits étaient là, et ils restaient de tout ce qui fut réel, pour si moindre qu’en tel que Chou Muna était déjà entrain d’expérimenter. On l’avait encore éduqué, que pour toute occasion pour laquelle il ne devait manquer de trahir un attrait qu’il exprimerait à l’endroit de l’homme d’Occident. Le second entretien qu’il eut avec le Pasteur Max Bourgeois fut encore terrible pour Chou Muna. Max bourgeois profita de la naïveté d’un homme venant de Nigritie pour se permettre ce qu’il ne pouvait jamais réaliser sur l’innocence d’un homme occidental. Max bourgeois se livra aussi qu’à son tour à un énorme interrogatoire. Chou Muna tenait cet interrogatoire pour toute chose naturelle. Il répondit, de toute spontanéité d’ailleurs, à toutes les questions que lui posa Max bourgeois, et cela, sans moindre souci de cacher quoi que ce soit. Max bourgeois l’amena à parler de sa vie, de sa naissance, des conditions de sa naissance, de son éducation, de ses parents, de la situation de ses parents, de celles de ses frères, de son parcours, des raisons qui le conduisirent à venir faire des études en Allemagne, de tout ce qui était du possible qu’il aurait voulu savoir et cela sans limite ni vergogne. Chou Muna ne fut déjà que face à l’inconnu, qu’en effet, il ne fut d’un discours, d’encore juste qu’il ne fut victime en cet interrogatoire, que d’une unique voix, par celle qui relata d’aussi profondément que de bonne façon détaillée toute chose qui avait accompagné son parcours existentiel. Plus tard, lorsque Chou Muna se mit déjà à comprendre la société de l’homme d’Occident, il se demanda si Max Bourgeois ne portait déjà pas avec lui un magnétophone lors de cet interrogatoire ? Il était déjà en droit de le penser, puisqu’il découvrait petit à petit sur quelle base fonctionnait la société occidentale. Pour tel de le penser, il n’eut pas de regret. Il avait peu d’inquiétude à se faire. Tel tout qu’il avait dit à Max Bourgeois était justement ce qui fut vrai, et pour lequel il n’avait rien à se reprocher. Il n’en était de toute chose franche que pour telle qu’il devrait reprendre d’aussi fondamentalement qu’avec la même justesse, s’il en était encore cas de toute autre occurrence chez l’un qui dirait une opportunité qu’en telle fin de le voir le reprendre. Tel qu’on avait vécu, tel qui représentait le sens d’une juste et exacte mémoire, restait d’aussi facile qu’un exercice qu’on savait que pour toujours d’aussi bien que le rendre avec sang-froid. Ce qui fut par ailleurs répondu au cours de cet interrogatoire pourrait bien éventuellement faire l’objet d’un récit franc sur l’existence de Chou Muna. Si jamais on faisait sa biographie, elle resterait d’aussi fidèle que celle d’une ligne après ligne, mot après mot, et phrase après phrase, sur tel qu’il avait d’aussi courageusement que librement appris déjà à Max Bourgeois. Max Bourgeois put encore l’inviter à découvrir sa famille. Il le conduisit à son domicile. Chou Muna fit la connaissance de ses enfants, des filles, et celle de son épouse, qui était justement une femme allemande. Ce fut par ailleurs une visite assez brève. Chou Muna, ne connaissant déjà pas cette ville, qu’après cette bien courte visite, que seul, il sera prié de se débrouiller pour regagner tel lieu où on l’hébergeait. Ce fut par ailleurs une faveur. Il devait déjà apprendre à se débrouiller à communiquer pour si moindre que savoir se repérer, et retrouver la route qui le conduisait à Hangelar. Il s’en sortit néanmoins. De la prochaine rencontre avec Max Bourgeois, celui-ci lui demanda aussi d’avoir quelques séances de Catéchisme avec lui. Chou Muna trouvait tout cela bien ennuyant. Il avait déjà que pour de si nombreuses années été à l’application de bien d’études bibliques. Il y eut quelques séances. Max Bourgeois lui apprit un Psaume. Il fut tel chant pour lequel on lève les yeux sur la montagne. Ce ne fut que normal. Un homme de Nigritie, que vivant sous ces conditions en Occident, pour tel héritage qui soit si réel que par des siècles de souffrances qui caractérisent sa personne, ne pouvait qu’être retenu à demander de l’aide. Ce fut toute image réelle que le monde occidental avait bien discernée, qu’à l’endroit de l’homme de Nigritie. Max Bourgeois avait déjà qu’aussi pris la peine de discuter avec Romuald au téléphone. Chou Muna ne sut jamais ce qu’ils s’étaient dit. Chou Muna n’était qu’un homme de Nigritie. La réalité de la Nigritie n’était encore que peu enviable, pour tel entendement que partageait l’homme d’Occident qu’au sujet de l’humain nègre. On ne saurait le dire autrement. On ne pouvait l’expliquer distinctement. Max bourgeois avait en face de lui un homme, pour lequel il ne sut déjà que de l’avenir qui l’attendait. Il était un homme occidental. Il connaissait sa société. Il savait ce qu’elle pouvait faire à l’endroit de l’homme venant de Nigritie, et ce qu’elle ne pouvait pas faire. Les schémas étaient bien établis que définis. Il y avait tel qu’on pouvait lui offrir, il y avait tel vers quoi on devait l’envoyer. Il y avait tout autre qu’on devait lui interdire, il y avait encore que mieux qu’on pouvait lui dire. Il était autre où on pouvait le destiner. Max Bourgeois, pour tel qui fut encore de son métier, demanda aussi à Chou Muna de regagner la chorale de son église qui fut bien composée de nombreuses personnes partageant la même origine que Chou Muna. Ce fut une assez bonne proposition. Chou Muna adorait faire le chant. Il sautera sur l’occasion. Il assista à toutes les répétitions, et essaya toujours de donner de sa voix. Son baptême survint quelques jours après. Ce fut bien simple. Chou Muna avait l’impression d’avoir accompli un devoir, celui de mettre en pratique les exigences et recommandations d’une mère. Il pensait qu’il avait accompli une chose bien essentielle pour son existence. Ce fut encore telle réalité d’une ignorance qu’il trainait, celle qui fut d’aussi profondément que malicieusement introduite en Nigritie. Il le comprendra plus tard lorsqu’il affrontera l’inconnu, et de toute bataille que par son engagement à appréhender le fait du précepte. Après cet événement, Chou Muna continua à fréquenter le lieu de culte de Max Bourgeois. Il se montra encore qu’engagé dans la chorale. Cette chorale fut assez assistée par Max Bourgeois. Elle connut de nombreuses sorties, presque tous les dimanches. Les membres de cette Chorale chantèrent dans d’autres églises, en de bien nombreux lieux, et même dans des villes différentes. Une sortie cependant marqua d’aussi profondément Chou Muna. Ce fut celle au cours de laquelle ils furent invités à chanter à la prison centrale de Bonn. Il y découvrit le service carcéral dans une prison occidentale. Il chanta devant des hommes sans liberté pour des actes dont ils étaient supposés devoir réparer que payer, qu’à l’endroit de la société. Il y vit des hommes originaires de Nigritie, lesquels se mirent à pleurer lorsqu’ils entendirent des chants religieux dans une langue qu’ils devaient très probablement reconnaître, que probablement comme étant la leur. Ce fut triste. Chou Muna était traversé par une grande émotion, pendant qu’il vit ces hommes de Nigritie, lesquels s’étaient retrouvés prisonniers en Occident, que parfois d’unique raison que pour tel motif d’y être arrivé en situation irrégulière. Elle était encore celle pour laquelle on savait parler de clandestinité, qu’alors tout leur fut encore pénible pendant qu’ils ne furent de sort que celui de se retrouver en prison. Chou Muna dut aussi penser que parmi eux, il y avait très certainement ceux qui avaient commis des actes répréhensibles. Simplement, ce fut un cas de grand abattement. Il ne faisait pas bon de les voir en tel milieu. Cela produisit assez de dérangements à Chou Muna. Sur le coup, il le tint pour une grande amertume, qu’alors il fut contraint de chanter de sa plus belle voix pour éloigner la contagion du chagrin qui l’envahissait déjà. Il voyait ces hommes pleurer, et s’imaginait être à leur place, pour si simple motif que celui de ne pas avoir des papiers. En réalité il ne savait rien des motifs qui les conduisirent en ce milieu qui ne fut jamais un bel endroit de toute expression de la liberté qui soit telle belle matière à toute nature que celle d’accompagner l’humain en si bel parcours que l’existence sache lui réserver. Oui, pour une première fois, il voyait des enfants de Nigritie, détenus en un bagne, dans lequel ils coulaient des larmes. Pour si effroyable spectacle, il fallait déjà bien comprendre que l’aventure en tel extraordinaire monde n’était seulement pas faite de rires et joies, mais aussi que dans la plus part de cas, de larmes. Pour telle occasion, il lui fut encore difficile d’imaginer que la prison, pour une existence humaine ne se matérialisait pas uniquement derrière des grilles, un cachot, une geôle, cependant, elle était toute chose encore horrible qu’on pouvait vivre pendant qu’on portait cette souffrance que traine celui auquel on a ôté son humanité, pour si moindre que le soumettre à cette violente horreur qui consiste à l’épier, l’écouter, le suivre, et d’aussi fort que le diffamer, pour certain que le rendre indésirable en quelque cieux que ce soit. Le sentiment de détresse fut encore assez grand, en tel instant pendant lequel la chorale devait quitter l’enceinte de la prison. Chou Muna vit encore ces hommes balançant des mains de leurs fenêtres protégées d’épaisses grilles, et disant au revoir en une langue qu’il connaissait, celle qu’il avait tant découvert au Congo. Ils leur témoignaient leur gratitude pour ces chants plein de réconforts qu’ils avaient écoutés. On avait agité les bras des deux cotés. Aussi bien pour ceux qui le firent déjà que chaleureusement, pendant qu’ils allaient rester dans ce pénitencier, qu’à la fois, de toute attention pleine d’humanité pour les uns qui devaient quitter cette maison qui n’en fut qu’une pour apporter une correction à tel comportement humain qu’une société d’hommes, d’humains, avait jugé digne, que de ne soumettre tout responsable qu’à une réclusion. Ce fut surtout bien pénible de voir ces hommes être détenus dans ces espèces de cages. Chou Muna, que d’autre apprentissage, continua à fréquenter Max Bourgeois. Chanter devint une si meilleure distraction pour lui. Max Bourgeois leur accordait parfois des faveurs qu’en monnaie pour leur transport. C’était bien. Cela aidait assez par le chant qui fut un encore confortable exercice. Cela valait parfois dix marks, qu’encore. Le fait religieux était encore d’une composante assez obscure en Nigritie. Chou Muna était né d’une mère qui ne savait ni lire ni écrire les langues des hommes d’Occident. Elle ne fut pas seule dans ce cas. Que pouvait-elle savoir de toute la si sombre histoire attachée au fait religieux ? Comment pouvait-il arriver qu’elle instruisît d’aussi sincèrement son fils sur tel qu’elle ne comprenait pas, et qui reste de ce dont elle ne sut jamais, sinon que rien, et d’aussi difficile que ne pouvoir point imaginer tout moindre sens de la provenance ? Chou Muna, déjà que pour tel temps, ignorait d’aussi que tout de l’inconnu. Une pauvre mère, la sienne lui avait demandé d’accomplir un acte qui semblait normal en Nigritie. Il obéit à sa mère et ce fut tout. Il n’eut pas besoin d’une réflexion profonde avant l’accomplissement de cet acte. Il portait certes une tête, cependant, elle fut moins bonne que pleine. Il fut déjà là que pour l’arranger. Il savait témoigner de son intelligence, cependant, d’autre que d’une comparaison à un animal, il restait encore difficile à toute personne de ne penser se servir de son intelligence que pour telle circonstance par si moindre besoin que celui de tenir un mystère pour toute chose à éclaircir. Le fait religieux avait été instauré en Nigritie. Jamais, il ne fut dit à Chou Muna dans quelques conditions cette instauration eut lieu. Aucune bonne pensée ne sait découvrir une doctrine pendant qu’elle se soustrait à la sentence venant de l’expérience. Les jours qui vinrent purent justement participer à la matérialisation de cette compréhension. L’inconnu n’est pas cette réalité qui façonne un entendement. Il faudrait bien souvent abrutir un humain, pendant qu’on espère lui transmettre toute chose qu’on dénature, et qu’en cela, on s’y prend encore que d’aussi maladroitement qu’en la présentant pour une raison. La question cependant demeure : qui pourrait exactement juger l’inconnu ? Il faudrait déjà avoir une conscience encore franche. Elle devrait être d’aussi semblable que pour une qui soit d’également juste que libre. Ceux qui l’avaient saisi qu’en un trait auraient naturellement su dire leur génie. L’intellection cependant n’est qu’un apport qui ne soit d’aussi discernable que selon qu’elle se montre être un acquis en une société quelconque. Lorsqu’un humain se retrouve sous des conditions qui ne sachent, qu’autant ne semblent pas, lui être favorables, que de bonne normalité, et d’autre lecture que par celle de l’humanité qu’il porte, il reste encore tel qui soit bien fragile face à l’objet de la sagesse. Ces êtres qui n’ont jamais manqué d’avoir le dessus sur les autres n’ont tenu le temps que pour tel moyen à partir duquel tout les retiendrait de référentiel pour une jugeote qu’ils parvinrent à s’imposer, qu’à la fois à leurs victimes. L’essentiel pour l’un qui en est retenu qu’à toute réalité que celle d’une vassalité consiste justement à y desceller le sens commun qui soit de l’intolérable qui s’y dégage. Qui ne le prendrait pas pour su que pour plus difficile ? Il fallait parfois se savoir un être, qu’alors avoir son propre discours, qu’ensuite se montrer d’aussi clairvoyant que celui qui marche avec une logique conforme à la quiddité de ce qu’elle défend, l’ipséité de ce qu’elle représente. Lorsqu’on venait à le soutenir, d’autre que par un engagement tendancieux, il n’en serait que fait de bon sens. Chapitre: 32 Chou Muna fut encore dans un monde qui ne savait pas le rassurer. Toute subite menace face à la misère l’obligeait à la prudence. Il voulut donc s’octroyer telle mesure qui devait lui servir de protection. Simplement rien ne fut alertant au point de l’édifier par telle nécessité qui soit à tout ferme appel d’aussi prioritaire que par l’intuition. Objectivement, pour tel qui semblerait être un appui sur tout raisonnement, cela, que considérablement, aurait approché l’imperfection, voire l’absurde. Mais à défaut du précis, on se contente de l’à peu près. Pour tels instants déjà, Chou Muna observait. Il était partagé par ce besoin qui anime assez souvent celui qui veut mûrir, qu’ainsi il accordait une assez bonne place pour toute retenue. Qu’encore heureux, s’il s’était toujours servi de ce qui put paraître en acte que d’une clairvoyance. Seulement, pendant qu’il observait, il fut aussi observé. On l’étudiait. On apprenait à desceller de nombreuses fautes que portait son raisonnement. Que de fautes, très probablement, il y en avait assez. Qui serait encore d’aussi juste qu’irréprochable face à l’inconnu ? Tout le désignait pour si conforme qu’un être dont la sapience ne fut pas comparable à celle dominante dans ce milieu dans lequel il évoluait désormais. Il fut déjà tel humain soumis à la distinction. Le temps, que pour si impersonnel qu’il soit, ne l’avait-il pas, autant qu’autre fait, retenu à la discrimination ? Il n’en était de faits que de toute vérité qu’aucun plaidoyer ne pouvait dénaturer. Sa perception ne fut encore qu’orientée, par toute détermination, que sur la base de bien de choses inexactes qu’il dut apprendre. Elles œuvrèrent pourtant, et de bien dommageable que pour tel de l’éloigner de la perspicacité dont ferait corps celui qui dirait une réticence à l’endroit d’une absurdité. Avait-il véritablement la possibilité de ne pas se conduire d’autre que par tel dévouement qui lui fasse admettre de toute image que par celle d’un tel homme habité par une candeur qui le soigne d’aussi bien que par toute circonspection ? Il lui fut difficile de savoir l’instant indispensable pendant lequel il devait faire triompher son humanité, et d’occasion que par toute précaution. À la fois, tout laissait encore entendre de l’incertain que représentait sa position, lorsqu’il imaginait que la circonstance lui indiquait plutôt le choix en une réserve qu’il ne manquait bien souvent pas d’exprimer. Ce fut bien difficile. Néanmoins ce dont Chou Muna se rendit rapidement compte fut telle valeur qui l’obligeait désormais à ne dire d’une attention pour toute chose que par tel souci à se montrer être guidé par un fort élan de pondération. Il ne voulait surtout pas avoir peur des hommes. Toutefois, il n’oublia pas que ceux-ci ne lui apprirent pas ce que sont des ordres. Chou Muna informa sa pauvre mère de son baptême. Elle y manifesta assez de réjouissance. Mais il ne put lui dire combien il lui fut désormais difficile de continuer à vivre chez Romuald. Fondamentalement, il ne connut pas de désaccord profond avec Romuald. Cependant, tel état de choses lui semblait d’aussi sincère qu’une prison. Il voulait déjà évoluer que sous son propre sens. Il n’entendait pas s’immiscer dans des affaires qui furent d’aussi particulières que celles qui étaient appropriées à un couple dit mixte, d’homme venant de Nigritie et une femme occidentale. Des discordes, on pouvait en trouver partout. Il en était de toute chose qui savait encore s’imposer entre les humains. Cependant, Chou Muna put encore penser qu’elles furent déjà latentes que bien longtemps avant son arrivée. Pour ces débuts, il avait eu comme impression que ces personnes ne connaissaient que l’harmonie. Il les avait vues partager du beau temps. Il l’avait apprécié. Cependant, il n’oubliait pas le fait suivant lequel, qu’en ce même endroit, on ne put pas lui dire avec exactitude ce que représentaient des ordres. Il y avait aussi autre chose qui le rendait encore que malade en ces nuits pendant lesquelles défilaient dans sa tête tant d’images lui rappelant l’amour de toutes ces belles personnes, ces si charmantes personnes de jeunes filles qui surent partager avec lui ces moments pendant lesquels elles durent encore le bercer lorsqu’il était presqu’hors d’haleine. Que d’y penser, et de le manquer, pour tel qui fut un acquis qu’en Nigritie, cela approchait d’aussi près qu’une douleur, d’aussi juste qu’une souffrance. Face à cette pénible nostalgie qui le déchirait, Chou Muna n’avait plus d’autre partage que ce sombre sentiment qui lui donnait l’impression de vivre désormais dans une espèce de belle geôle. Il avait besoin de liberté. Romuald et son épouse avaient encore pu être serviables que généreux, cependant rien n’y fut fait. Chou Muna eut besoin de partir. Il pensait que le temps était venu pour qu’il s’en allât. Chou Muna face à telle générosité qu’on lui témoigna, ne pensa pas un seul instant à un mauvais temps qui devait l’envahir. Il savait que la direction du vent variait. Néanmoins il ne voulut pas vivre un désordre. De ces problèmes de ménage qui s’annonçaient déjà, Chou Muna ne voulut rien porter sur la conscience, pour si moindre qui puisse le retenir comme boutefeux, ou encore comme instigateur. Ces derniers moments en cette famille lui causèrent assez de bouleversements. Il avait besoin de s’en aller, cependant il fut face à une réalité. Ceux qui l’avaient accueilli et hébergé ne lui avaient pas demandé de prendre la porte. La confusion pourtant s’était créée dans son intérieur. Il ne voulait pas être témoin d’un tumulte. Pour tel de ne pas savoir comment s’y prendre, ce fut un véritable moment de terrible ravage avec sa propre personne. Voilà presque trois mois qu’il était hébergé. Pour tel temps déjà, il y eut toujours une voix qui lui rappela qu’il était déjà entrain d’aller au-delà de la limite de ce qui était d’aussi normalement qu’acceptable. Il dut bien naturellement succomber à ces remarques. Chou Muna nécessita l’intervention du grand frère de Romuald, Karl. Il en discuta d’aussi naturellement avec Karl. Il discuta avec Julius le frère ainé de Lysia, tous lui rappelèrent la question du temps par le terme. Ils lui firent savoir qu’il ne faisait pas bien d’aller au delà de ce qui était assez généralement entendu comme étant une tradition. Trois mois d’assistance, cela faisait beaucoup. D’une toute quelconque façon, qu’à l’endroit d’un tout autre, il était encore assez indiqué que Chou Muna sût désormais évoluer de ses propres pas. Il importait qu’il se débrouillât. Il faillait qu’il trouvât un coin autre que celui-là. Romuald ne lui avait déjà que rendu qu’un si énorme service, et cela, sans condescendance. Chou Muna, sans expression d’insolence, décida un soir de quitter Hangelar. Cette décision ne le nourrit pas de fierté, cependant, il n’en fit que cas de responsabilité. Romuald, jamais ne dut l’apprécier. Le temps, très certainement aurait aidé à soigner cette incompréhension. Chaque individu entendait cependant défendre son orgueil, qu’en cela Chou Muna comprenait Romuald. Chou Muna ne fut que là pour une mission bien précise. Bien de personnes eurent du mal à l’accepter, et cela il le comprit. Nombreux encore restaient sceptiques à le réaliser. Chou Muna aurait naturellement souhaité une issue encore meilleure, simplement les circonstances l’avaient obligé à ne pouvoir s’en sortir que par telle voie. Il aurait tant désiré donné une autre impression à cette famille. En cette décision, pour tant de personnes qui ne manquèrent de lui prodiguer des conseils, il fut seulement apte, pour si honnête qu’avoir déjà été suffisamment accompagné dans cette démarche. Ceux qui avaient approuvé sa décision partageaient encore de liens bien forts avec Romuald. Après le départ de Chou Muna, Romuald se montra prudent auprès des autorités. Il fut tel qui leur informa du départ de Chou Muna. Deux jours plus tard, Chou Muna partit renouveler son séjour auprès des services d’immigration. Ce fut une fin de non recevoir. L’agent du service d’immigration lui fit savoir que Romuald y avait déjà été, et leur avait tenu informé du fait suivant lequel Chou Muna ne répondait plus à l’adresse qui correspondait à celle de son domicile. Chou Muna avait trainé son sac et sa housse, en quelques portes. Il espéra encore les trainer pendant qu’il voulut surtout prendre soin de ne pas trimbaler un nombre considérable d’histoires et de problèmes. Il affrontait déjà l’inconnu, et cela pendant qu’il ne le savait surtout pas. Il avait incessamment trois problèmes majeurs à régler. L’un correspondait à l’adresse, et l’autre fut relatif à l’habitation. Le dernier fut celui de l’obtention de son titre de séjour. Marlyse, une jeune femme allemande, infirmière, qui vivait avec Karl, lui apporta de l’aide, pour tel qui fut relatif à une immatriculation sous une adresse précise. Guillaume, autre connaissance de Karl, Romuald, et Julius, travaillant à l’ambassade du Gabon à Bonn lui apporta également l’engagement financier par une prise en charge, laquelle servait de pièce nécessaire et indispensable quant au renouvellement de l’autorisation de séjour, qu’en qualité d’étudiant. Ce fut encore Romuald qui fut principalement tel qui orienta Chou Muna auprès de Guillaume. Guillaume, le garda également pendant quelques jours. Il trouva ensuite, autre lieu où il pouvait encore passer des nuits. Bien d’autres personnes qui furent sous les mêmes conditions le conduisirent auprès d’un homme originaire de Nigritie, lequel leur permirent de passer la nuit dans sa cave. Chou Muna avait de l’argent pour louer une chambre, cependant, il lui fut très difficile d’en trouver une. Il essaya de joindre Max Bourgeois, le pasteur de Bad Godesberg. Max Bourgeois lui fit savoir qu’il avait reçu un coup de fil de Romuald, pour lequel il lui apprit qu’il avait fui la maison. Chou Muna ne trouva pas utile d’expliquer à Max Bourgeois les raisons qui l’avaient conduit à partir. De Max Bourgeois, qu’en si simple que ce coup de fil, il eut néanmoins l’impression qu’il lui faisait savoir qu’il ne pouvait d’aucune manière lui apporter la moindre aide. Chou Muna l’informa tout simplement de sa nouvelle situation, et n’attendit pas grand-chose de lui. Aussi, lorsqu’il fut encore stable, il n’arrêta pas de continuer venir chanter à l’église avec les autres. Son autorisation de séjour avait déjà été compromise, suite aux déclarations de Romuald. Il devait une fois encore entamer une nouvelle procédure. Celle-ci allait autant être longue que la première. Il fallait tout recommencer, qu’à zéro. Chou Muna ne répondait désormais qu’en une nouvelle adresse, dans une autre ville dans laquelle les conditions de renouvellement d’autorisation de séjour n’étaient pas forcement les mêmes que dans la précédente où il fut préalablement immatriculé. Il dut passer les visites médicales, et attendit. Karl décida donc de faire appel à Michel afin qu’on le sorte de cette cave. Ce fut donc dans ce contexte que Michel lui accorda de l’hospitalité à Köln dans cet immeuble qui fut sous l’autorité de Pfarrer Schneider.
Posted on: Wed, 18 Sep 2013 19:59:45 +0000

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