"Une princesse dans les bras de son fils": Chapitres: 73 - - TopicsExpress



          

"Une princesse dans les bras de son fils": Chapitres: 73 - 74 Chapitre: 73 L’été était pourtant encore là. Les détracteurs de Chou Muna devenaient de plus en plus nombreux. Certains encore ayant agi à l’ombre firent surtout dévoiler leurs vrais visages. Ce fut aussi étonnant de savoir qu’on avait mêlé les autorités du pays d’origine de Chou Muna à cette indigne entreprise. Un soir d’un bel été, encore que comblé sous les souffrances d’une réflexion l’interrogeant sur l’irrationalité que portait cette si grande entreprise qui était aussi méthodiquement entrain de le détruire, d’aussi grave, que d’autre, que profondément le nuire, et d’encore efficacement que l’anéantir, il eut de toute surprise la visite d’un homme, un étudiant qui était réputé avoir des relations sombres avec des organisations déjà bien redoutées dans la ville, qu’à la fois, pour bien de personnes assez prudentes, il passait pour être l’agent de l’Ambassade du pays dont Chou Muna était originaire. Cet homme vint et l’aborda. Dans cet entretien, il n’en fut rien d’autre d’extraordinaire, si ce n’est d’annoncer à Chou Muna la présence sur le territoire allemand de l’opposant principal au régime en place dans le pays dont il portait la nationalité. Ce fut encore une bonne nouvelle. Chou Muna, n’étant pas retourné dans ce pays où il vit le jour depuis qu’il fut arrivé en Europe, estima qu’il n’en était encore que de toute occasion pour avoir des nouvelles du pays de ses origines, et d’autre source que par la bouche de celui qui avait de si grande responsabilités que bénéficier du statut de leader d’opposition. La rationalité, qu’en tel cas, aurait aussi était conforme au fait évident offrant la possibilité d’écouter autre discours que celui des hommes du pouvoir. La vérité, qu’absolument, de l’entendement de Chou Muna, devait aussi impérativement suivre toute démarche qui soit adaptée au fait contradictoire. Il revenait ensuite au concerné d’établir sa propre dialectique, qu’en fonction des discours des uns et autres. Cela, on ne pouvait le refuser à un citoyen. Chou Muna dut donc s’entretenir avec ce sombre émissaire. Il n’avait pas de raison d’en prendre peur. Ecouter un homme ne signifie rien qui soit engageant, qu’encore moins, conséquent. La date de la conférence que devait tenir ce leader d’opposition fut sue. La conférence avait lieu à Bonn. Chou Muna quitta donc Köln qu’en ce jour indiqué, et se rendit au siège de l’ESG de Bonn. Ce fut encore qu’un immeuble dans la ville de Bonn, qui appartenait à l’église protestante d’Allemagne . Ce fut un bâtiment destiné aux nombreuses manifestations, qu’en faveur et promotion des acticités des étudiants dans cette ville, et cela, cependant, naturellement, que sous le crédit de l’église protestante. Ce fut encore le lieu dans lequel un leader d’opposition, soit-il, le principal dans une telle nation en Nigritie venait tenir sa conférence. Une fois sur place, Chou Muna se rendit d’abord compte que l’émissaire sombre qui lui fut envoyé, n’était pas sur les lieux. Cela lui sembla bizarre. Cela ne dut pourtant pas l’arrêter dans sa quête de savoir et de compréhension. Il put encore, qu’avec déception, constater que, des personnes présentes, toutes, presque, étaient uniquement celles qui n’aient que l’anglais pour langue d’éducation. Elles appartenaient toutes à une même nation, cependant, pour telle occasion, que de pays bilingue, la réalité avait été là. Chou Muna parlait anglais, pour si moindre qui fut encore de ses possibilités. Les hommes présents n’étaient que des compatriotes. Rien ne lui fut donc difficile qu’en cette communication avec les uns et les autres. Il ne prenait pas cette situation pour objet d’un quelconque piège. Au contraire, ce ne fut encore qu’une belle occasion. Il n’était pas politicien, encore moins militant. Ceux qui entendaient l’intimider, le compromettre, l’affaiblir, et vérité seule sait auprès de quel être puissant, se trompaient aussi fortement que par les méthodes qu’ils empruntaient. Tous les hommes venus écouter John Fru Ndi, ce principal leader d’opposition en tel pays d’où Chou Muna était originaire, durent constater qu’il avait encore du retard. Il tardait à venir, et prenait tout tort sur l’horaire qui fut annoncé. Tout d’un coup, on demanda aux personnes présentes de gagner la salle de conférence. Les places furent prises. D’aussi longtemps, que ne venant toujours pas, ce fut une fois encore un instant de lassitude. Chou Muna, tout comme de nombreuses autres personnes, tous essayèrent entre temps de faire quelques pas. Chou Muna se rendit aux toilettes. Il fut loin de savoir que cette opération ne consistait qu’à le distraire. Lorsqu’il sortit des toilettes, il fut surpris de constater que personne n’était plus dans le hall. Le leader de l’opposition était enfin là, et toute sa délégation comprise. Chou Muna pénétra dans la salle de conférence, qu’alors, il découvrit que l’ambiance y régnant avait aussi profondément changé, qu’à la fois, d’assez curieux, tous les regards se portaient sur sa personne. Il ne se doutait de rien. Il se dirigea normalement vers le siège qu’il avait occupé bien avant d’aller aux toilettes. Une fois à la hauteur de son siège, il constata qu’on l’avait retourné. On lui avait donné une position contraire par rapport à tout le restant de sièges dans la salle. Chou Muna prit encore la peine de donner un sens normal à son siège, qu’effet, se rendant compte du message que portait cet acte, il fut encore sans réaction, et s’arrangea plutôt à découvrir l’homme, l’opposant politique, le leader d’opposition de ce pays. Une fois les yeux levés sur la table des conférenciers, Chou Muna se rendit compte de l’attention que ces conférenciers lui accordaient, y compris le principal d’entre eux. Ce fut encore qu’étonnant. Les conférenciers ne purent pas formuler une phrase, prononcer un mot sans avoir une si impressionnante attention sur sa personne. Tout cela n’interrogea d’aucune mesure Chou Muna. Il était là pour écouter. Il savait déjà qu’il y avait toute une machine derrière lui, décidée à le détruire. Cependant, tel qui le rendait confiant, était surtout le fait pour lequel il n’avait rien à se reprocher. Il était encore que droit dans ses bottes, et de toute posture que pour telle que l’homme allemand désigne pour « Kopf hoch ». Son effort, cependant, avait justement consisté à se faire une bonne tête, et pourquoi pas, si on devait heureusement le lui faire savoir. Pendant toute la conférence, il écouta les différents intervenants. Il eut bonne audience de l’information venant des opinions des intervenants sur la situation du pays de ses origines. Ce fut parfois que pathétique. Cela dut encore l’obliger à dire son sentiment de toute attache à la souffrance humaine, qu’en effet, il ne manqua point d’apporter une moindre contribution qui fut exigée, pour toute destination qu’on n’annonçait qu’à l’endroit de nombreuses personnes dévastées par l’épidémie du sida. Ce ne fut encore qu’un engagement symbolique, en attache avec le sens d’humanité qu’autre tiers pouvait défendre. Ce ne fut en aucun cas un apport pour des activités politiques, autre fait, toute valeur d’une franche appartenance à un quelconque parti. Seulement, interrogé par cette attention grande que les membres de cette délégation accordaient à Chou Muna, le signalement ayant été fait par le retournement du siège qu’il avait occupé, qu’en qualité, que par la méthode, Chou Muna trouva cela assez bas. Une fois la conférence achevée, ce leader d’opposition n’eut de geste fort que venir passer sur le couloir donnant en telle partie où se trouvait Chou Muna, cependant, de tout intérêt, qu’en l’invitant à un affrontement de regards. C’était communicatif. Ce fut encore qu’une effronterie, une insulte à la qualité de l’intelligence de l’homme de Nigritie. Ce n’était encore qu’une grossière manifestation de la manipulation dont restent soumis tant d’hommes de Nigritie appelées à être aux affaires. Ce n’était encore que le signe d’une démonstration de la capacité de nuisance qu’on annonçait encore à l’autre. Ce ne fut aussi qu’une chose vécue par Chou Muna, que valeur d’indignation, de toute grande pauvreté de discernement vers laquelle on pousse inexorablement les hommes de Nigritie, soient-ils encore, tels qui estiment qu’ils sont avant tout destinés vers des missions ultimes pour lesquelles, malheureusement, d’autres que des si simples marionnettes, les véritables acteurs ne sont en réalité que ces ombres qui sont pour si longtemps déjà qu’à toute fonction d’adversaire, lequel pourtant, l’homme de Nigritie se refuse d’admettre pour aussi identitaire qu’il l’est en réalité. Ce fut encore qu’une chose de bonne expérience, telle indication annonçant à Chou Muna, qu’il devait désormais se considérer comme un homme pas comme les autres. Ne plus être un homme comme les autre, ce fut justement ce dont Chou Muna s’empressa de rejeter. Il n’était jamais condamné à ne pas être comme les autres. Il fut simplement déçu de voir comment on pouvait aussi facilement manipuler un homme qui était pourtant supposé, d’entendement que par l’imprévu du fait politique, porter les destinées de la patrie à laquelle Chou Muna appartenait. Chou Muna se rendit encore compte combien les milieux de l’Occident jouaient qu’en si simple sinistre jeu, que celui de diviser les enfants de Nigritie, les pousser vers des affrontements déchirants, et pour si moindre valeur que celle qui voudrait que les uns pensent qu’ils sont du bon coté, pendant qu’ils tiendraient leurs semblables pour ceux qui souffriraient d’être du mauvais coté. Le coté cependant ne correspondrait qu’à la logique du diktat de l’homme européen, occidental, parfois oriental. D’aussi essentiel que chez l’homme occidental, ce ne fut encore que telle formule qu’il proposait à la Nigritie depuis des générations. De toute qualité que par cette ultime fonction sienne, il désignait ceux qui prétendaient être les bons, et leur accordait cette mission d’éliminer les autres, leurs semblables qu’il avait tenu pour mauvais. Une fois sorti de cette conférence de presse, Chou Muna observa donc de nombreuses intimidations d’un homme qu’il n’allait plus cesser de voir pendant le restant de ces jours en Allemagne. Ce fut un allemand, qu’il ne pouvait décrire que par la nature de ses cheveux. Chou Muna ira donc justement le nommer l’allemand de l’Orient, et cela compte tenu de l’engagement à pourchasser Chou Muna pour les jours qui suivirent, qu’à la fois, par cette ressemblance qui le rapprochait assez étonnement de Frau Dr Jacobson qui travaillait au décanat de la faculté des humanités à l’université de Köln. Cet homme devint un peu d’aussi comparable que le ridicule qui tourne autour de l’image que portent ces mots de « ange gardien ». Ce fut déjà qu’un indice, une annonce pour les temps qui devaient venir. On essayait déjà de faire savoir à Chou Muna combien l’activité d’écoute, de filature, d’emmerdement, de gênes, de sabotages, d’ennuis serait encore que froidement intense, que renforcée pendant les temps qui allaient suivre. Chou Muna quitta encore ce lieu, à Bonn, une fois la conférence achevée. Cependant, fier d’avoir pu dire sa liberté, et de surcroit, ayant personnellement vécu cette expérience qui lui restait aussi profitable qu’enrichissante, il ne manqua de méditer sur la permanente situation de quasi prisonnier de l’homme de Nigritie vers laquelle l’homme d’Occident l’avait fatalement retenu, et d’autres obligations, à bien de faiblesses, que par celles de tout contrôle qu’il impose sur sa pensée, et cela, qu’en réaction, que le rendre porteur de bien de nombreuses indigences, et de tout fait que par la simple manipulation de bel art vers laquelle il le soumet, qu’encore, de grave douleur que d’aveuglement. Une fois ayant quitté Bonn, il regagna Köln, et eut encore le temps de fréquenter quelques librairies. L’été était encore tel temps pendant lequel, les maisons de ventes de bouquins ne manquaient point de les exposer au dehors. En hiver ce fut parfois rare. Qu’ainsi exposés, en marchant, le passant avait encore la possibilité d’apprécier les titres des œuvres qui étaient aussi pleinement formulées, et d’autre attrait que par le prix qui y était d’encore que grandement accroché, et de tout charme que hautement abordable. Tel soir, surtout, fut encore celui au cours duquel Chou Muna acheta de nombreux livres sur l’Egypte antique, des atlas sur l’ancien Monde, des manuels sur des pharaons, des livres portant tel titre que celui indiquant « Les premiers hommes », qu’encore des livres sur la Grèce antique, et surtout de gros manuels sur Israël avec titre « Das heilige Land », qu’encore un autre portant le titre de « Symboles du Judaïsme », dont les textes furent justement écrits par Marc-Alain Ouaknin, originellement qu’en langue française, et les photographies faites par Laziz Hamani. Pour tel dernier livre, la version originale était donc qu’en français. Chou Muna vivant en Allemagne, ne put que les acheter en version allemande. En achetant ces livres, il estimait combler sa curiosité, s’améliorer, s’affranchir de l’irrationalité qui le vainquit déjà que toujours, et surtout s’instruire davantage. Pour telle machine qui le poursuivait déjà que longtemps, pendant qu’il l’ignorait, ces nouveaux livres achetés ne le rapprochaient de plus bel que vers la tombe qu’on était entrain de lui creuser. Plus tard, il découvrit l’énigme. On lui apprit encore que de façon hasardeuse le nom de cette machine. On l’appelait Théma-Sys. Ce ne fut encore que l’été. Ce n’était également que le temps des vacances, pour toute occasion que celle poussant à acheter des livres bon marché, qu’aussi, qu’encore que vacances, celles en tout été qui ne pouvait pas l’arrêter de continuer à lire, certainement plus des choses le liant absolument au théâtre, au dramatique, à la poésie, au lyrique, encore moins en un quelconque roman, qu’à l’épique. Il lisait désormais sur ces civilisations anciennes qu’encore prestigieuses, pour faire si bel entendement pour tel objet de nombreuses inspirations en toute production qui devait encore être du domaine des humanités retenues pour si hautes que classiques. De ces civilisations, il lui fut encore certain qu’une avait eu droit à porter tel titre d’inventeur des olympiades. Pendant tel été, elles se déroulaient à Sydney. Chou Muna, justement, découvrit encore tel part que la réalité réservait à la Nigritie qu’en ce symbole de toute illustration chez cet homme de Nigritie qui faillit se noyer dans un bassin de natation pendant les épreuves de natation. Il battit le records de médiocrité qu’en telle distance. Ce fut encore qu’un assez bel spectacle. Le verdict était là. La Nigritie était à des années lumières de l’évolution, si ce n’est que par le ridicule qu’elle offre. Un jour pourtant, qu’allant travailler chez Ford en cet après-midi, il emporta encore son livre sur le pays des Pharaons. Il s’installait à l’arrière d’une voiture de métro. Il prenait toujours cette dernière place, qu’à la banquette arrière, pendant qu’il savait qu’elle n’était pas aussi fréquentée par les allemands. Après tout, il restait un homme dit « noir », pour si certain que ne pouvant pas l’oublier, et cela, compte tenu de la réalité permanente qui fut autre exigence en telle société. Il se mit donc à lire sur son livre, qu’en effet, plongé dans sa lecture, il se rendit quand même compte de la présence d’une personne ayant pris place en face de lui. Une fois qu’il eut achevé une certaine partie de sa lecture, et levant les yeux pour distinguer celui qui avait pris place en face de lui en telle partie arrière de la voiture, il se rendit compte qu’il s’agissait surtout d’une femme européenne d’un certain âge, le troisième assurément, cependant donnant l’air d’une personne assez bien entretenue. Cette personne âgée, certes, qu’en tel croisement de regards eut un sourire, qu’ensuite se mit à libérer les premiers boutons de son chemisier, et pour si juste que faire découvrir à Chou Muna le symbole que portait sa chaine en or de belle valeur. Ce symbole était encore que le même qui se trouvait sur cette page que Chou Muna était entrain de lire. En langue pharaonique, qu’en écriture, en « Medou Nétchèr », ce symbole on le nommait « Ank ». Chou Muna essaya encore de croiser le regard de cette dame de cet âge déjà avancé, qu’alors il découvrit qu’elle avait un assez bel sourire, cependant plein de tristesse, un peu comme si elle voulait lui annoncer de la quantité des représailles face auxquelles il allait être confronté, et de tout fondement que pour avoir eu l’audace d’aller lire ces choses dont elle portait encore le symbole sur sa poitrine. Une fois cette étrange communication faite, pour si moindre qu’observer véritablement la personne qui était en face de lui, Chou Muna découvrit plutôt que cette dame de cet âge était déjà entrain de quitter la voiture, et descendait au prochain arrêt, cependant qu’en prenant soin de ne pas se faire formellement distinguer. Chou Muna essaya encore de la dévisager que profondément. Ce fut impossible. Il n’avait véritablement retenu aucun trait de son visage. C’était encore que tout être qu’il avait croisé, cependant, il fut tel dont l’image restait inconnue. On aurait dit qu’elle se métamorphosait. Le métro continua pourtant sa course, emportant Chou Muna vers cet univers qui annonce les ateliers de Ford. Il continua librement sa lecture. Ce fut encore l’instant d’une tranquillité. Il ne manqua surtout pas de se faire du souci pour telle maladie qui continuait étonnement à lui ronger la peau. Que d’y penser, il comprenait qu’on était entrain de lui faire la peau. Chapitre: 74 Le travail achevé chez Ford, Chou Muna essaya encore de faire quelques petits jobs, bien avant le début du nouveau semestre d’hiver. Une fois, que vivant déjà sous cette si difficile tourmente, un jour encore favorable, on le convoqua donc pour lui offrir un travail, certes assez bien rémunéré, qu’en quelques heures. Pour telle nature de travail, on lui fit encore savoir qu’il allait jouer le rôle de « Butler », un sommelier au cours de la célébration d’un anniversaire dans une famille allemande, de bonne moyenne bourgeoisie. Chou Muna s’y rendit encore, pendant qu’on lui exigea, de ne se mettre qu’en un si bel costume, et de porter surtout des gangs blancs aux mains. Il ne sut d’ailleurs pas où trouver des gangs, cependant, cet homme qui l’informa de ce travail se chargea encore de lui faire cadeau d’une belle paire de gang. Plus tard, il dut encore se demander si on ne les avait pas arracher des mains d’un mort pour les lui offrir, puisque, de vrai, toute finalité n’était encore que celle de le descendre, et cela que par toute forme d’humiliation possible. Ce fut encore une dame qui passa l’annonce en recherche d’un homme portant la même race que celle à laquelle appartenait Chou Muna. Ce ne fut encore qu’un petit travail de deux heures. Cette dame voulait faire une bonne surprise à sa sœur qui fêtait son anniversaire. Cette dame, d’un certain âge, convoqua d’abord Chou Muna chez elle, bien avant la date de l’anniversaire de sa sœur. Elle et Chou Muna, évidemment s’entendirent sur les modalités. Au départ, elle expliqua simplement à Chou Muna, qu’il ne s’agissait que d’un besoin en personnel. Ce qui ne fut pas difficile à comprendre. Les hommes pouvaient aussi travailler que partout, et cela malgré la nature de la peau qui les définissait. Cette dame apporta donc toutes les coordonnées à Chou Muna, notamment sur le lieu où se tenait la cérémonie, qu’à la fois sur l’horaire. En tel jour d’anniversaire, Chou Muna s’y rendit donc comme convenu. La dame vint le récupérer dans cette rue principale qui lui fut indiquée après la gare, et le conduisit au lieu de la manifestation. Une fois sur place, ce ne fut encore que de l’étonnement. Les invités furent tout d’un coup surpris de constater la présence d’un homme de Nigritie. La dame fit donc venir sa sœur, laquelle était encore que stupéfaite de voir un homme de Nigritie sur sa cour. Elle s’exclama donc de vive voix qu’à l’endroit de ses invités, et cela, qu’en criant de toutes les forces de sa corde vocale: - ma sœur m’a offert un nègre qu’en guise de cadeau d’anniversaire . Chou Muna entendit brutalement l’annonce de cette dame, et fut encore que surpris d’être l’objet d’une offre, d’un cadeau. Pour tel de réaliser exactement de la gravité de ce qu’il venait d’entendre, il ne put cependant le ressentir de toute franchise que par telle ambiance qui devint tout d’un coup exécrable, qu’en effet, cela affecta d’encore profondément que de nombreuses personnes, et d’aussi juste pour ce qui fut surtout dégoûtant pour de ces invités qui eurent encore du mal à apprécier des initiatives assez insultantes pour la qualité de leur humanité. Chou Muna avait autant regardé cette dame qui l’avait pourtant si gentiment accueilli chez elle, il y avait quelques jours déjà, qu’en réalité, il ne s’en revenait pas, pour tel qu’il réalisait désormais sur l’objet de son offre. Elle essayait encore de lui parler qu’avec courtoisie, Chou Muna cependant, lui renvoyait le même sens de civilité. Bientôt, il fut encore que submergé de questions qu’en allemand. Simplement, répondant, et apportant des réponses cohérentes aux questions posées, la déception fut encore que grande lorsque de nombreux invités l’ayant abordé découvrirent que Chou Muna était surtout un étudiant. Ils se rendirent compte combien il était à tout effort que parler l’allemand académique, qu’alors, ils avaient comme l’impression qu’on voulut plutôt leur adresser une insulte. Etre étudiant en Allemagne, qu’encore que le faire qu’en qualité d’homme de Nigritie, et par toute volonté, que dire toute attention par si moindre soin qu’on affirmait de grande considération face à cette langue, ce fut quand même un signe de toute bravoure. Ce fut encore tel que ces invités, qu’en dépit de cette forme de transgression assez ignoble, laissaient surtout entendre. D’autres vinrent, et questionnèrent Chou Muna sur l’objet de ses études. Ils eurent encore que droit à toute juste réponse. Il fallait pourtant la vérifier, qu’alors, ils se rendirent compte de l’aisance avec laquelle Chou Muna pouvait partir de l’allemand pour l’anglais, qu’autant ce fut en espagnol, en français, en italien, qu’en toute évidence, ils eurent l’impression d’être inferieurs, si ce n’est supérieurs par l’histoire, et même par ces conditions différentielles distinguant des producteurs de richesses. Pendant deux heures encore Chou Muna joua d’assez naturellement son rôle de « cadeau d’anniversaire ». D’autres hommes, des invités lui offrirent des billets d’argent. Il appréhendait ces gestes comme des formes d’expressions de répréhension et de contestation, qu’en jugement sur l’initiative de cette dame. Il aurait aussi pu se tromper, pendant qu’il était encore tel qui ne connaissait pas d’aussi vrai l’humain. Simplement, pour si moindre que tout geste, Chou Muna savait surtout dire merci, qu’encore, il ne pouvait refuser ce qu’il ne méritait que pour être un homme de Nigritie, un être portant cette race qui lui était d’aussi identitaire que par l’appréciation que l’autre ne lui attribuait que sur la base du préjugé qu’il lui avait destiné, d’entendement, qu’à toute valeur que par le sens qu’il accordait à ce qu’il désignait pour une couleur, et de grave ironie que celle d’une peau. Une fois les deux heures accomplies, Chou Muna encaissa son argent, et quitta les lieux. Que pouvait-il justement se reprocher ? Malheureusement, pas le fait de ne pas pouvoir lire sur les lignes que portent des pensées si violentes, qui soient d’œuvre d’aussi affreuse aversion qu’une si immense préméditation assez venimeuse. Le complot fut encore que parfait. Plus tard, qu’une fois retourné dans la ville de Köln, il comprit que c’était toute chose assez bien organisée. Un tel message lui était manifestement dérisoire, pendant qu’il n’attendait de ces hommes, de ce clan, toute chose que celle aboutissant à dire une justice, et d’estimation qu’à l’endroit de celui qui a mérité l’admission à un examen. Oui, il était nègre, cependant, il avait renié le Christianisme qui ne portait pas la figure d’un nègre. Cela, que d’une vérité incontournable, il devait encore se le dire. Ce fut certainement la cause de cette horrible et aveugle indigence que Professeur Antor eut vraisemblablement laissé entendre. Les jours passaient, et le temps s’écoulait. Chou Muna persuadé du fait selon lequel justice allait lui être rendu, fit encore un programme que celui de se rendre au Cap vert. Il comptait avoir la connaissance du portugais avant d’aborder la dernière étape de son cycle. Cette dernière étape prenait très peu de temps. Si justice lui avait été rendue, il aurait normalement considéré qu’il eut encore réalisé l’essentiel en tel parcours qu’exigeaient ses études. Il ne pouvait pas déjà oublier qu’il avait été face à un terrible guet-apens au Danemark, que pour ces mêmes nécessités, et de bien semblable qu’en ces raisons pour lesquelles il entendait absolument se rendre dans un pays lusophone. Il avait déjà essayé de faire une réservation, et de meilleur qu’à bon prix. Il fut surtout pensif quant à prétendre que ces hommes à l’université allaient encore réparer tel préjudice qu’on lui fit surtout endurer. Pour tel voyage au Cap vert, Chou Muna s’était encore renseigné. Il lui fallait prendre un visa pour ce pays. Il décida donc de se rendre à Bonn, telle ville qu’autre ancienne capitale de l’Allemagne qui abritait encore de nombreuses ambassades et missions diplomatiques que consulaires. Le mur de Berlin étant démantelé, suite à quoi le parlement allemand ayant voté le transfert de la capitale de Bonn pour Berlin, de nombreuses chancelleries restèrent encore à Bonn, pour si favorable que préparer assez progressivement leurs installations dans la nouvelle capitale. Chou Muna, cherchant cependant à localiser le consulat de Cap vert, se rendit donc à l’ambassade du pays de ses origines, pour y avoir des informations sur l’adresse des services consulaires du Cap Vert. Une fois à l’ambassade du pays de ses origines à Bonn, il constata une si amère répréhension venant de différentes autorités qu’il aborda. Ce fut presqu’un rejet de sa personne. Ce fut encore que brut, brusque, et porteur de nombreux signes de brutalités. Il comprit immédiatement des raisons qui justifiaient ces comportements assez indignes à l’endroit de sa personne. Jamais, il ne l’avait vécu par le passé. Il avait toujours très bien été accueilli en cette ambassade, où il ne s’y rendait que pour autre raison, que celle régulière qui l’amenait souvent à renouveler ses documents, et titre de voyage. Pour cette fois, en cette ambassade, le message avait encore qu’été assez clair. Les autorités diplomatiques de l’ambassade du pays de ses origines n’avaient pas apprécié le fait qu’il se fût rendu à la conférence de presse du principal opposant au régime. On essayait encore de le lui faire savoir, qu’en le marginalisant aussi bruyamment. Chou Muna pouvait bien se foutre de leurs humeurs et menaces de personnes imbues de leurs avantages de diplomates. Il estimait qu’elles n’étaient en rien décideurs de ses choix, qu’autant ne pouvaient pas être d’autorité à lui dire si moindre sur des devoirs qui relèvent de sa conscience. Ayant été aussi gravement qu’indignement accueilli, il fut bien obligé de quitter les locaux de cette ambassade. Il n’avait rien à se reprocher. Il pensait encore qu’il aurait agi de la même façon, s’il fut encore que cas de la visite du chef de l’Etat en personne. Personne ne l’aurait obligé à aller l’écouter ou à ne pas l’écouter. Très probablement il serait allé l’écouter. Chou Muna traversa donc la grille de l’ambassade du pays de ses origines à Bonn, et se rendit de l’autre coté de la route, qu’ensuite, il traversa cette route qui servit de carrefour qu’en ce lieu. Une fois la route traversée, il se retrouva sur le trottoir abritant encore les bâtiments de ce que fut l’ambassade de l’Etat d’Israël, pendant que la capitale fut à Bonn. A peine s’était-il trouvé sur ce trottoir qu’il vit venir une voiture de police. On aurait dit qu’elle fut là qu’en attente de le voir traverser la route. L’agent de police qui se trouvait sur le siège passager en avant se mit donc à lui proférer des insultes, qu’en le menaçant et lui demander de quitter cette place. Ce fut pourtant si violent au point où Chou Muna se demanda s’il n’était pas seulement entrain de marcher sur un trottoir ? Ce fut presqu’une vive agression, qu’alors, humblement Chou Muna s’arrangea uniquement à s’éloigner de ce trottoir, une voie pour piétons, et cela sans véritablement comprendre ce que ces agents de police lui reprochaient, qu’en cet instant précis. Ce fut assez violent, aussi bien dans les mots, les attitudes que les gestes. Chou Muna continua encore que librement son chemin. Il se mit à chercher l’ambassade et le consulat du Cap vert. Il n’arrêta pas d’interroger les personnes qu’il rencontrait dans cette zone. Très rapidement il se rendit compte qu’il était suivi, aussi bien par des voitures que des hommes à pied. Il n’arrêta cependant pas de se renseigner. Des hommes lui firent encore une indication en une direction précise. Il s’y engagea, et continua en tel chemin, puis s’arrêta, le temps de chercher. Il vit donc deux hommes s’amener vers lui, et pendant qu’il ne leur posa point la moindre question, ceux-ci prirent encore l’initiative de lui indiquer un bâtiment donc il ne distinguait pas les inscriptions. Il les avait bien observés, c’étaient encore ces mêmes hommes dont il s’était déjà rendu compte qu’ils étaient entrain de le suivre. Il s’approcha néanmoins du bâtiment qui lui fut indiqué par ces deux hommes, qu’alors, il constata qu’il s’agissait plutôt des locaux du service consulaire de l’ambassade d’Egypte. Chou Muna ne l’approcha pas. il se retourna pour regarder ces hommes. Ils avaient déjà disparus. Cela ne le découragea pas. Il continua à se renseigner, qu’enfin, il tomba sur la rue et sur l’adresse ayant abrité les services consulaires du Cap Vert. Les services consulaires du Cap Vert avaient malheureusement déjà déménagé pour Berlin, dut-il apprendre en ce lieu. Il prit quand même le numéro de téléphone. Une fois revenu sur Köln, il essaya de les joindre par téléphone à Berlin. La dame responsable des demandes de visa au consulat du Cap vert à Berlin questionna encore Chou Muna sur le lieu où il se trouvait en Allemagne. Chou Muna lui fit savoir qu’il était à Köln, dans la Rhénanie du Nord. Une fois que la dame l’apprit, elle s’exclama, qu’en priant Chou Muna de ne pas faire le voyage pour Berlin. Elle lui fit savoir qu’il y avait un consulat du Cap Vert, pour toute bonne distance courte qu’en France, à Strasbourg, qu’alors elle le conseilla de s’y rendre pour l’obtention d’un visa. Elle prit également soin de lui indiquer l’adresse. Le lendemain déjà, Chou Muna quitta Köln et se rendit dans le Saarland. Sur place, il ne constata déjà qu’un énorme mouvement de police. La surveillance policière sur sa personne ne fut plus une chose cachée. On l’exposait désormais. Il y avait d’abord des policiers allemands dans le train qu’il emprunta. Il y en avait tels qui l’attendaient à la gare où il descendit, qu’ensuite sur cette axe routier qui sert de frontière entre les deux pays, qu’à la fois que pour les deux villes. Chou Muna traversa simplement la route, grande de moins de cinquante mètres, et se retrouva en France, dans la ville de Strasbourg. Il se renseigna, et on lui fit savoir comment il pouvait arriver sur les locaux des services consulaires du Cap Vert à Strasbourg. Il fit encore son chemin, qu’en effet, à chaque bout de son parcours, il ne fut pas lâché d’une seule semelle. Une fois que le bus l’eut déposé, il ne devait encore marcher qu’à pied, sur une bonne distance, avant de regagner le domicile de cette dame française qui officiait en qualité de consul honoraire du Cap Vert. Pour tel moindre trajet qu’à pied, en France, sur ces trottoirs assez étroits, dans un quartier presque perdu de la vile de Strasbourg, pour chaque maison traversée, Chou Muna devait encore voir une fenêtre s’ouvrir, bien avant qu’il ne soit à la hauteur de celle-ci. On suivait sa marche, sa progression, que pas après pas. il atteignit finalement les services du consul. C’était encore une dame. Il paya, et obtenu son visa. Il ne fit encore que le chemin retour, et cela que souffrant de la même surveillance. Ce fut un peu triste, pour tel qui ne savait pas quoi se reprocher. Ce fut pénible de savoir qu’on endurait toutes ces injustices pour si moindre raison que celle d’avoir fait le choix de s’instruire, plutôt que celui de se perdre pour tel qu’il ne tenait que pour le monde de la duperie, l’absurdité que comportait une idéologie, et de toute manifestation que par la violence dont on se servait pour la faire répandre. Sous ces mêmes conditions Chou Muna regagna encore l’Allemagne. Cette fois encore, qu’avec le sentiment d’être escorté jusqu’à Köln. Tout passager avait l’air de jouer au policier. Il lui fut même difficile de se lever, et aller aux toilettes. Une fois dans cette maisonnette, il dut encore se souvenir qu’il avait entendu dans ce film portant sur l’affaire Dreyfus, tel fait pour lequel, on estimait encore que l’Alsace était telle partie française qui abritait de nombreuses familles de personnes juives. Ce fut encore facile de l’entendre que le comprendre. L’essentiel était pourtant là, pour si matériel que ce visa qu’il était aller chercher.
Posted on: Thu, 19 Sep 2013 15:50:45 +0000

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