1 L’OBJET DE LA SCIENCE ECONOMIQUE 1.1 DES BESOINS - TopicsExpress



          

1 L’OBJET DE LA SCIENCE ECONOMIQUE 1.1 DES BESOINS ILLIMITES C’est la nature même de l’homme que d’avoir des besoins illimités. La science économique étudie le travail nécessaire à la satisfaction de ces besoins. 1.2 DES BIENS EN QUANTITE LIMITEE On peut distinguer deux types de biens : Les biens économiques : C’est une chose disponible aisément et qui est apte à satisfaire le besoin mais sa quantité est limitée, voire rare pour deux raisons : o Raisons naturelles (climat, géologie,…) o Fabrication (coûts, limites,…) Les biens libres : gratuits et disponibles en grande quantité. 1.3 DEFINITION DE LA SCIENCE ECONOMIQUE Un problème se pose : Il s’agit de satisfaire des besoins humains illimités avec des biens limités. Des choix sont donc nécessaires. La science économique est l’étude de ces choix. Elle appartient aux sciences humaines et sociales. 2 LES GRANDS COURANTS DE PENSEE 2.1 LE COURANT LIBERAL Le courant libéral est issu des mercantilistes (XVIème siècle) et se base sur les notions d’importations et d’exportations. Le fondement économique correspondant (les Libéraux) apparaît en Angleterre aux XVIIIème siècle. Le libéralisme repose sur trois grands principes : Individualisme : satisfaction individuelle des besoins : recherche de l’intérêt propre en s’appuyant sur la propriété privée. La liberté économique : raisonnement sur les marchés (Biens et Services, Travail, Monnaie, Titres) qui s’autorégulent grâce à la « main invisible » ( Principe de A. SMITH) L’équilibre économique : si les deux principes précédents sont respectés alors il y a un équilibre économique général sur tous les marchés. Mais de nos jours, l’intervention de l’état est autorisée. 2.2 LE MARXISME Karl Marx, Allemand né en 1818 (mort en 1883), s’exile en Angleterre et écrit « Le Capital » en 1867 et « Le Manifeste du parti communiste » (en 1848). C’est au départ un philosophe (disciple de Hegel). Une philosophie de l’histoire Une économie différente Une science sociale Matérialisme : ce ne sont pas les idées qui font l’histoire mais la division des sociétés en classes. Dialectique : la réalité évolue en fonction de ses contradictions. Les phénomènes sociaux s’accomplissent selon des lois et l’histoire a un sens. Une critique radicale du capitalisme. L’exploitation du travail par le capital. A partir d’un certain stade, ses contradictions ne lui permettent plus d’évoluer. Le marxisme est voué à disparaître. Critique des inégalités entre les classes, entre les hommes et les femmes,… Critique des traditions et des religions. 2.3 LE COURANT KEYNESIEN Le courant keynésien est issu de Keynes (1883 – 1946), mathématicien anglais. Keynes écrit en 1936 « La théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie ». Il est le sauveur du capitalisme. Le courant Kkeynésien repose sur trois principes : Raisonnement sur les marchés : il accepte le libéralisme. Les marchés ne sont pas si harmoniques que le prétendent les libéraux (chômage involontaire, inflations,…) L’état doit intervenir. 3 LES SYSTEMES ECONOMIQUES Les principaux courants de pensée ont donné naissance à des systèmes économiques : capitalisme, socialisme,… Une remarque, pour la suite de l’étude de ces systèmes : Tout système économique repose sur des fondements juridiques et/ou politiques et/ou idéologiques. 3.1 LE SYSTEME CAPITALISTE 3.1.1 Les fondements juridiques du capitalisme Droit à la propriété privé : on est propriétaire d’un bien lorsqu’on a l’usus, le fructus et l’abusus ; c’est à dire le droit d’utiliser, le droit de fructifier (louer une maison par exemple) et le droit d’abuser (détruire une maison). Liberté d’entreprendre et d’échanger. Marchés et libres concurrences : l’état doit donc le moins possible agir. 3.1.2 Les fondements idéologiques du capitalisme Chaque individu doit rechercher le profit maximum, d’autant plus que le profit permet l’accumulation du capital. 3.1.3 Remarque La France et les Etats Unis sont deux pays capitalistes, qui diffèrent cependant : Les Etats Unis appliquent le plus possible le libéralisme (c’est un capitalisme très fort, très strict) alors que la France nuance ce capitalisme par une forte influence Kkeynésienne. 3.2 LE SYSTEME SOCIALISTE 3.2.1 Fondements idéologiques Le système socialiste repose directement sur la propriété marxiste. Il critique l’exploitation de l’homme par l’homme. Il critique aussi la poursuite de l’intérêt individuel et du profit (inégalité sociale). 3.2.2 Fondements politiques L’Etat doit intervenir pour limiter la domination d’une classe par rapport aux autres et organiser la vie économique (réduire les inégalités et partager le profit). 3.2.3 Fondements juridiques Le système socialiste favorise le collectivisme des moyens de productions et planifie l’économie (l’état doit donc prévoir). Un exemple de pays socialiste : l’ex-URSS. 4 LES METHODES D’ANALYSES ECONOMIQUES On peut définir deux types d’analyses : La micro-économie : étude au niveau du consommateur. La macro-économie : (c’est celle que l’on étudie cette année) c’est un raisonnement global sur des variables agrégées (demande d’un pays, niveau d’inflation, de production,…) 5 LE CIRCUIT ECONOMIQUE L’économie peut être représentée à travers un circuit 5.1 LES ACTEURS 5.1.1 L’état C’est l’administration publique. Elle a pour but de collecter les fonds afin de les redistribuer et de fournir des services gratuits ou quasi-gratuits (éducation nationale) 5.1.2 Entreprises On peut différencier trois grands types d’entreprises : Les entreprises d’assurance : leur but est d’assurer ! Les entreprises de crédits (banques, organismes) : collecter des fonds et faire des placements. Les entreprises non financières : production marchande. 5.1.3 Les ménages Ils consomment et épargnent. 5.1.4 Le reste du monde (RDM) Ils interviennent dans les flux et les échanges entre pays et le RDM. 5.1.5 Remarque Entre ces différents acteurs, il y a des transferts de biens et services ou de monnaie. Ces transferts sont appelés flux économiques. En économie, on ne traite que des flux monétaires. 5.2 CIRCUITS ENTRE DEUX ACTEURS Exemple entre les entreprises et les ménages. En économie, on note Y le revenu, S l’épargne, C la consommation et I l’investissement. Les entreprises distribuent aux ménages un revenu Y. Il est à la fois consommé C ou épargné S. Donc on a Y=C+S. Les entreprises produisent des biens et des services mais aussi des biens de productions : qui sont les investissements des unes mais alors le revenu des autres. On a donc une demande globale D=C+I. Ainsi, pour qu’il y ait équilibre entre offre et demande, il faut que l’épargne soit égale à l’investissement (I=S). 5.3 LES INSTITUTIONS FINANCIERES Grâce à ce schéma, on voit les agents à capacité de financements (les ménages) et des agents à besoins financiers (les entreprises). Ce schéma explique aussi les trois modes de financements : l’autofinancement, les crédits, achats d’actions ou d’obligations. Action : c’est le titre de propriété. Obligation : c’est une dette. Remarque : les revenus versés peuvent être de trois sortes. Il y a les salaires, les dividendes (revenus liés aux actions) et les intérêts (revenus liés aux obligations). Les institutions financières sont un intermédiaires entre les agents à capacité de financement et les agents à besoins financiers. En France, jusqu’en 1986, l’économie était très intermédiairisée. Depuis 1986, il y a une tendance à la dés-intermédiairisation. 5.4 L’ETAT Les administrations effectuent des prélèvements sur les ménages : Impôts sur le revenu des personnes physiques (c’est un impôts progressif, c’est –à -dire que plus on gagne, plus on paie et le revenu doit atteindre un certain seuil avant que l’on puisse lui appliquer cet impôt) Impôt Sur la Fortune (ISF) Taxe intérieure sur les produits pétroliers (TIPP) TVA Taxes (sur l’alcool ou les cigarettes,…) Charges salariales (pour la sécurité sociale,…) En échange, les ménages touchent de l’administration les dépenses publiques et les aides (au logement, RMI,…). L’administration effectue aussi des prélèvements obligatoires sur les entreprises, tel que l’impôt sur les sociétés. Les administrations accordent alors des dépenses publiques aux entreprises. L’Etat a donc un budget. Ce budget est l’ensemble des recettes qui proviennent des prélèvements obligatoires. Le montant du budget d’Etat en France par an s’élève à environ 250 milliards €. Le budget d’Etat n’est jamais équilibré : chaque année, l’Etat est en déficit (entre 2 et 3% du PIB). Si l’Etat est déficit, c’est qu’il a plus investi que gagné : pour cela, il s’endette soit auprès des institutions financières, soit auprès des ménages (sous forme d’obligations d’états). Le montant de la dette française oscille chaque année entre 57% et 60% du PIB (5200 milliards et 5400 milliards de Francs) Cependant, il faut retenir que, en avril 2002, un accord européen a été accepté pour voter un déficit de 0%. Il faut donc que l’Etat atteigne un équilibre budgétaire d’ici 2004 (c’est valable pour tous les pays européens.)
Posted on: Fri, 04 Oct 2013 09:35:56 +0000

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