1-Professeur, brillant mathématicien de renommée internationale, vous êtes, aujourdhui, le Recteur de lUniversité Internationale de Grand Bassam(UIGB), Président de la Société Mathématique de Côte d’Ivoire( SMCI ), après avoir été Ministre de lEnseignement Supérieur. Pour tous les internautes et, à titre de modèle pour les jeunes générations, peut-on savoir votre parcours? Comment sest opéré la rencontre entre vous et les maths? Prof SALIOU TOURE: je vous remercie d’avoir initié cette rencontre afin que vos collaborateurs et tous les internautes puissent mieux me connaitre. Le parcours est simple. J’ai été élève à l’école primaire de mon village à Kolia dans le nord de la Côte d’Ivoire, après le CEPE et le concours d’entrée en sixième, j’ai été orienté au collège moderne de Bingerville, j’y ai passé le BEPC avant d’aller poursuivre mes études en France où j’ai obtenu le baccalauréat 1ere et 2e partie (à l’époque c’était le bac en 2 parties). Ensuite j’ai fait des études de math à la fac des sciences de Paris en 1962 où j’ai obtenu le doctorat de 3e cycle en math et un doctorat d’Etat es-sciences math. Mais avant la soutenance de ma thèse de 3e j’ai obtenu un poste d’assistant à l’université de Besançon d’octobre 1963 à septembre 1966. Inscrit sur la liste d’aptitude à la fonction Me assistant que j’ai rejoint l’université d’Abidjan. Après la soutenance de ma thèse d’état je suis devenu Maitre de conférences et prof titulaire depuis le 1e janvier 1976. Les différentes fonctions que j’ai occupées sont les suivantes : vice doyen de la faculté des sciences d’Abidjan, conseiller technique du ministre de la recherche scientifique, directeur de cabinet du Ministère de l’Education Nationale, j’ai créé l`Institut de Recherches Mathématiques dAbidjan (IRMA) que j’ai dirigé de 1976 à 1993. Jai également été membre du conseil de développement de la science et de la technologie en Afrique. C’est un organisme créé par les différents gouvernements africains de la commission africaine de l’éducation dont le siège est à Addis-Abeba. Expert de lOrganisation des Nations unies pour léducation, la science et la culture (UNESCO) et en 1993 je suis entré dans le gouvernement comme Ministre de l’éducation nationale. A la mort du Président HOUPHOUET, j’ai été reconduit au gouvernement comme Ministre de lenseignement supérieur et de la recherche scientifique. A ce titre j’ai entamé une reforme profonde de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique en Côte dIvoire aujourd’hui je suis le Président de l’UIGB. J’ai contribué à la créer car je voulais une université de type américain en Côte d’Ivoire. J’ai été choisi pour la diriger et donc depuis je suis le Président de cette université. Je dois dire que depuis la création de l’académie des sciences, arts, des cultures dAfrique et des diasporas africaine, dont je suis membre et joccupe le poste de responsables des sciences exactes (math- physique- chimie). Ma rencontre avec les maths ; il faut dire depuis les petites classes du collège lorsque j’ai découvert les maths dans la forme algèbre, la géométrie plane et la géométrie dans lespace cela m’a beaucoup intéressé parce que il y avait une certaine tournure desprit qui correspondait à mon orientation première. Donc c’est dès les premières classes du collège que s’est opérée ma rencontre avec les maths. Pendant les vacances je faisais travailler mes camarades et je donnais presque des cours à ceux qui étaient dans les classes inferieures. Au second cycle je me souviens que mon amour pour les maths étaient tel que pendant les vacances je travaillais tout seul les programmes que je devais voir l’année d’après. Ce qui m’a permis d’avancer très rapidement. Et à l’université c’était la même chose. Je faisais beaucoup de recherche en découvrant et en apprenant des choses qui n’étaient pas forcement au programme A l’époque on ne faisait pas encore le calcul des probabilités de façon abstraite, la théorie de la mesures en licence des maths mais je les ai découvert dans les livres de la bibliothèque. C’est vous dire combien j’aimais les maths 2-Que pensez-vous de lapplication, via les Technologies de lInformation et de la Communication( TIC ), des mathématiques en terme utilitaire? Prof SALIOU TOURE: Vous savez qu’aujourd’hui les maths interviennent un peu partout. Elles interviennent dans toutes activités économiques, sociales et culturelles et évidemment en technologies et en physique, dans les sciences de l’ingénierie, en médecine, biologie évidemment en télécom, agriculture dans le domaine des statistiques. Les maths constituent aujourd’hui un phénomène social une discipline incontournable dans toutes les actives humaines. Vous parlez des tics effectivement ce sont des applications directes des maths parce que les tics sont basées sur l’info et ces tics peuvent aider au développement des maths. Il y avait des problèmes qui étaient posés depuis longtemps aux maths qui ont été réglés grâce à l’ordinateur. L’ordinateur a réglé des problèmes qui étaient restés sans solution. Un exemple me vient à l’esprit Xn + Yn = Zn peut elle prendre des nombre entiers pour que cela soi toujours vrai ? Voila le problème qu’a posé le français FERMANT, mathématicien du XVIIe siècle. C’est resté sans solution jusque il ya une dizaine d’année. C’est grâce à l’ordinateur qu’on a pu trouver une réponse à cette question. Donc, c’est dire que les Tics sont très utile à l’enseignement des mathématiques ; que ce soit en algèbre, en analyse, en géométrie, les TIC permettent de résoudre beaucoup de problèmes. 3- Pensez-vous que des sites comme ecoleivoire.net sont à même de contribuer à lamélioration de la qualité de notre système éducatif? Que pensez-vous, précisément, de notre portail, au niveau du contenu éditorial, informatif et interactif? Prof SALIOU TOURE: Je pense que votre site ecoleivoire.net est venu à son heure. Quand je l’ai découvert grâce à vos collaborateurs, j’ai été très heureux et très fière de constater que des jeunes ivoiriens aient réussi à mettre en œuvre un tel site pour informer les ivoiriens des réalités de l’école ivoirienne. Je constate que les jeunes sont capables de maitriser la science, la technique et la technologie et de les mettre au service du développement de leur pays. Je suis convaincu que ecoleivoire.net va contribuer à l’amélioration de la qualité de notre système éducatif, car les ivoiriens, en particuliers les enseignants de l’école primaire, du secondaire et du supérieur, a travers ce site vont apprendre certaines techniques pour améliorer .Les infos données sur le site permettront aux élèves et parents d’élèves de contribuer au développement du système éducatif. Les informations qui y figurent sont très intéressantes et très utiles. Toutes les écoles de Côte d’Ivoire sont citées. Le portail est très bien fait et le contenu est parfait. Evidemment le contenue est à actualiser régulièrement. 4-La Société mathématique de Côte d’Ivoire, dans ses attributions et objectifs peut-elle sappuyer sur lexpertise développée par Ivonip, à travers son portail dédié à lécole? Prof SALIOU TOURE: Oui. C’est d’ailleurs pour cela que j’ai salué, la venue d’Ivonip et de ecoleivoire.net. La société mathématique de Côte d’Ivoire, comme vous le savez est une société savante. Nous avons un certains nombre d’activité. Il ya la semaine des maths de Côte d’Ivoire qui a pour but de démystifier et de vulgariser les math au près des populations. Vous allez nous aider à faire ce travail de vulgarisation des maths. Nous avons également Les concours pour détecter les meilleurs étudiants : Miss math, car nous avons estimé qu’il fallait montrer aux jeunes filles qu’à condition de travail elles peuvent réussir comme les garçons. On n’a pas encore beaucoup de jeunes filles dans les études scientifiques, donc notre objectif est d’emmener les jeunes filles de Côte d’Ivoire et pourquoi pas d’ailleurs a s’intéresser de plus près aux études scientifiques, les maths en particulier. Là encore vous pourrez nous aider à diffuser dans les écoles, dans les différentes régions de la Côte d’Ivoire les exercices que nous allons faire fait par nos élèves que ce soit garçons ou filles. Nous avons aussi les olympiades panafricaines de math que nous organisons. Nous préparons les jeunes ivoiriens à aller passer les olympiades panafricaines de maths et vous savez par exemple que cette année se sont les élèves ivoiriens qui se sont classés 1er et 2eme de toute l’Afrique. D’ailleurs le 1er de toute l’Afrique est un élève en classe de 1ere. Le classement par Pays, la Côte d’Ivoire est arrivée 1ere de toute l’Afrique. Donc tout ce travail peut être justement diffusé par votre intermédiaire. Je suis sûr que vous allez pouvoir nous aider en cela. Nous avons envoyé en Europe les Miss maths. A ce propos, vous savez que le lundi prochain nous allons attribuer à Yamoussoukro les prix « misses maths » aux lauréates de l’année dernière. Ndlr lundi 03 aout 2009. Voici un certains nombre d’activité que vous allez nous aider à faire connaitre par la population ivoirienne. Nous participons également à des symposiums, nous organisons ce qu’on appelle le RAMA (Réseaux d’Analyse Mathématique et Application) tous les 2 ans ici en Côte d’Ivoire. Déjà la semaine prochaine débuteront le Congrès Panafricain des mathématiciens. Pour toutes ces activités, nous pensons que vous allez pouvoir nous aider. 5-Les mathématiques ont-elles un rôle central dans le développement durable dune nation. Et comment, pratiquement? Prof SALIOU TOURE: Oui les maths ont un rôle essentiel, éminent dans le développement d’une nation surtout d’une nation en développement comme les notre pays, par ce que vous connaissez un certain nombre d’application des math que j’avais cités tout à l’heure que ce soit les banques, l’agriculture, la technologie, les télécommunications, les TIC les maths interviennent de plus en plus dans toutes les branches du savoir, le savoir tout court et du savoir scientifique en particulier. Il y a quelques décennie voir quelques siècles les mathématiques était pratiqués par les seul scientifique : les techniciens, les ingénieurs, les physiciens, les chimistes. Aujourd’hui fort est de constater que les maths interviennent partout dans toutes les branches d’activités humaines, les disciplines qui se considéraient à l’époque comme réfractaires aux maths tels que la géographie, la littérature, la philosophie sont aujourd’hui envahies par les notions mathématiques de base pas seulement les calculs mais les statistiques, les probabilités car on a dénombré le nombre de fois qu’un auteur tel que VASSIR, tel que CORNEILLE certains chercheurs ont essayé de dénombrer le nombre de fois qu’ils ont utilisé les statistiques et les probabilité, dénombré le nombre de fois qu’ils utilisaient certain mots dans leur texte : exemple : ORASSE,BERENISSE, certain mots interviennent fréquemment et ils ont essayé d’analyser ce phénomène et expliquer comment un auteur du 17e siècle utilise la langue française de l’époque et sous quel forme cette langue à évolué, donc certaine discipline tels que la littérature et la philosophie qui se considérais comme n’ayant rien avoir avec les maths sont entrain d’être influencées par les études mathématiques donc les problèmes de développement en économie. Par exemple, en éco, en architecture vous le savez, utilise beaucoup les formes géométriques, les notions telles que les similitudes, les théorèmes de Pythagore, les arpenteurs, les maçons utilisent énormément les notions de calculs et même l’art aujourd’hui quand vous regardez les poids pesé l’or des akans vous constatez les formes géométriques mais il n’a ya pas seulement la géométrie il ya des équilibres qui sont fait entre les formes géométries et le poids de l’objet (poids peser l’or) et certain équilibre sont fait même si les gens en ont pas entière confiance ses équilibres existe et sont à base des mathématiques.il ya également ont peut citer beaucoup d’autre exemple la médecine à pu se développer que a parti du moment où les chirurgiens ;les médecins ;les grand savant Ont fait appel à des scientifiques ; l’économie aujourd’hui, tous les prix Nobel de l’économie sont des mathématiciens ? Ils savent ce que cest qu’une division, ils savent ce que cest que l’algèbre linéaire, les théorèmes, les matrices, les produits de matrices ; tous ceci est fondamentale dans les mathématiques, en économie et dans les sciences de la gestion, donc aujourd’hui on peut dire que toutes activités est d’abord une activité mathématiques en tous cas même dans nos société traditionnels africaine un chasseur qui tend son arc pour essayer d’atteindre son gibier calcul automatiquement la trajectoire de la flèche qui va avancer pour tuer le gibier.et donc voici un certain nombre d’exemple qu’on peut citer .qui montre que les maths sont présent dans tous les progrès de développement à l’heure actuelle. 6-Le niveau actuel de lécole ivoirienne, comparativement à des pays de la sous région et dans un contexte mondialisé, est-il faible, passable, moyen, bon? Est-il, en tout état de cause, perfectible et comment? Prof SALIOU TOURE: Ça c’est une question délicate par ce que dire d’un système éducatif qu’il est faible, passable ou moyen est tout à faire relatif, on peut comparer cette situation à ce qui se passe dans les pays voisins par exemple si on regarde les journaux de ce matin on apprend que les résultats du baccalauréat sont au tour de 20% bon ce que j’ai déploré, dire que cela est faible, mais est ce que cela reflète le niveau réel de l’éducation donnée dans notre pays je pense qu’ il est difficile de donner une réponse définitive par ce qu’il faut faire appel à un certain nombre de situation, il est difficile même pour les gestionnaires du système éducatif, il est difficile de cerner avec précision. On peut simplement dire que par rapport à il y a quelques années, quelques décennies, on constate malheureusement qu’un certain nombre de paramètre ne sont plus pris en compte, pour la qualité et pour l’amélioration de la qualité du système de formation dans un pays. Mais évidemment cette situation peut être améliorée avec une volonté politique adhérée et avec des moyens aussi bien des investissements sur le plan des infrastructures, éducatives que de la formation des maitres, parce qu’il faut savoir que le niveau de formation dans un pays est fonction du niveau de formation des formateurs, si les formateurs ne sont pas suffisamment qualifiés il est évident qu’ils ne peuvent transmettre que ce qu’ils savent faire, ce qu’ils ont appris par conséquent pour améliorer le niveau de l’éducation dans un pays il faut des infrastructures performantes, des équipements scolaires, des locaux bien entendu, des équipements, des ordinateurs, des laboratoires bien équipés etc.…mais il faut aussi une bonne formation des maitres et aussi une formation continue des maitres parce qu’ on n’ a jamais fini d’apprendre ;on se pose souvent la question de savoir si tout ce qu’on a appris est valable au moment où on l’apprend mais est ce évident demain, après demain, dans un an, dans 10ans ? Ça sera dépassé donc il faut pouvoir permettre aux enseignants, aux formateurs de se former en permanence tout au long de leur vie donc c’est tous ce que je peux dire à ce niveau. (Je crois qu’il faut former les enseignants et créer des infrastructures). Il y a tout un environnement sociopolitique qu’il faut aussi mettre en place parce que les enseignants ne peuvent pas tout faire. Ils sont chargés de transmettre le savoir mais ils participent à l’éducation morale et scientifique des enfants mais ils ne sont pas les seuls, ils n’ont d’ailleurs pas à mon avis cette prétention de se voir transmettre tous aux enfants, les parents doivent pouvoir jouer leur rôle et aussi la société par exemple l’environnement sociopolitique comme je l’ai dit est très important, la télévision, vous savez que très souvent les parents disent qu’on éduque son enfant mais quand il va dans la rue c’est la rue qui l’éduque donc il faut pouvoir mettre en place tout un environnement sociopolitique qui permet à l’enfant de s’épanouir sans déformer sa personnalité et ça, les enseignants ne se casse jamais les yeux à pouvoir le faire il faut que la société y participe pour que les parents jouent leur rôle il faut que le gouvernement joue également son rôle qui est très important. 7- Quelles recettes, pas forcément magiques, mais sous la forme de conseils pratiques dans une rubrique par vous animée sur notre site, pouvez-vous offrir aux internautes? Prof SALIOU TOURE: Ça c’est une question difficile, en général les recettes dépendent naturellement du secteur dans lequel on se place. On n’utiliserait pas les mêmes recettes pour apprendre à un internaute à travailler sur une recette d’une façon générale que les recettes qu’on utiliserait pour apprendre à quelqu’un à faire des exercices de mathématique. Donc ça je dis qu’il faut vraiment distinguer les secteurs. Il y a des secteurs ou certaine recettes vont marcher et ces mêmes recettes là ne vont pas marcher dans certains secteurs. Mais si vous proposez un secteur bien précis, un domaine bien précis que je pourrai animer alors dans ce cas là je pourrais vous dire bon voilà voilà……c’est cela qui est judicieux pour l’internet en place. (Non mais même si je ne peux pas animer le secteur mathématique, je peux vous trouvez de bon mathématicien, des jeunes qui auraient un peu plus de temps pour le faire et j’en connais de bons actuellement dans le secondaire par exemple en général il faut prendre des gens mais pour cela je peux vous trouver des gens bien, des inspecteurs de mathématique qui vont pouvoir gérer. 8- Les récents résultats des candidats ivoiriens aux COPA M à Pretoria, puis la cooptation de la Côte dIvoire pour participer aux Olympiades internationales en 2010, sont-il le témoignage de ce que la Côte dIvoire ne devrait désespérer de sa relève? Prof SALIOU TOURE: Oui, moi je crois que c’est le signe évident du fait que nous sommes sur la bonne voie. La jeunesse ivoirienne est sur la bonne voie parce que nous notre rôle en tant que société mathématique de côte d’ivoire, c’est de détecter dans les établissements les gens qui sont porteur d’espoir, de les former et de les envoyer au concours international. Et grâce à DIEU depuis quelques années les ivoiriens, les jeunes que nous envoyons ont de brillants résultats. Ceux que nous préparons et que nous envoyons ensuite en France obtiennent de brillants résultats la bas. Je peux vous donnez le cas de Mlle ABALLO dont le père est professeur de mathématique à l’université de Cocody, cette jeune fille a été Miss mathématique il y a 2ans ici en 2006, elle a été première en Miss mathématique, elle était élève au lycée St Marie Cocody. Avec son rang, le président de la république lui a donné une bourse pour aller en année préparatoire en France, et cette année elle vient d’intégrer beaucoup d’école supérieure. Elle est venue me montrer ses résultats à son retour à la maison donc c’est un exemple concret. En 2004, on a un autre jeune ivoirien KOUASSI YAO qui lui était en Première, il a été premier d’Afrique et quand il est parti en Terminal en 2005 il a toujours été Premier d’Afrique et ce garçon nous l’avons envoyé au Maroc en classe préparatoire aux grande écoles françaises. L’année dernière il a passé son concours mais il n’a pas été satisfait de son classement donc il a préféré redoubler pour repasser les concours, il a repassé cette année il m’a envoyé un mail il vient d’être admis à l’école normale supérieur de Lyon qui est l’ancienne école normale supérieure de St CLOU, admis à l’école normale supérieur de CACHANT qui est l’école normale supérieure de l’enseignement technique en France, admis à l’école des mines de Paris, admis à l’école des pont et chosée de Paris cest-à-dire les plus grands concours, ce garçon a eu quatre et je peux en citer d’autres . Et vous avez vu les résultats des COPAM à Pretoria et donc nous n’avons pas voulu aller rapidement aux olympiade internationales de mathématiques parce que nous avons dit qu’il faut être sûr de nos bases avant d’y aller mais les organisateurs des olympiades internationales des maths nous ont dit pourquoi nous sommes si timide, si nous brillons en Afrique il faut nous frotter aux autres sur le plan internationale donc il nous a invité à être observateur aux olympiades internationales de mathématique en Allemagne et s’il plait à Dieu nous allons certainement emmener des jeunes ivoiriens là-bas l’année prochaine. Donc pour répondre précisément à votre question je crois que la relève est assurée. Nous les anciens ce que nous avons pu faire, nous avons l’espoir de former nos enfants à faire mieux et à aller au de la et de briller sur le plan international mieux que nous. Donc je peux dire que la relève est vraiment assurée. 9- Quel sens donnez-vous à des partenariats avec des structures comme la Fondation les Amis de lexcellence? Prof SALIOU TOURE: Les amis de l’excellence font un travail remarquable dans les établissements secondaires en effet sous la houlette du ministre d’état Bohoun Bouabré puisque c’est lui le président de la fondation des amis de l’excellence, ils arrivent à détecter des jeunes étudiants brillant dans toutes les disciplines et en ce qui concerne les maths ils nous ont demandé d’accepter d’encadrer les jeunes qui répondent aux critères qu’il recrute dans les établissement secondaire ; mais je sais que ce travail se fait aussi dans d’autres disciplines je crois en français, en anglais, en physique en particulier, donc nous avons accepté volontiers de coopérer avec eux par ce qu’ils poursuivent des objectifs similaires au notre à savoir détecter les meilleurs étudiants et élèves des classes secondaires, pour leur permettent d’aller le plus loin possible et ça s’est dans notre décision voila pour quoi nous avons décidé de coopérer avec eux et ça se passe très bien à l’heur actuelle la coopération avec la fondation des amis de l’excellence.
Posted on: Tue, 05 Nov 2013 09:19:58 +0000
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