12/09/13/REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE JEUDI - TopicsExpress



          

12/09/13/REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE JEUDI (CongoForum) L’Est, avec les pourparlers de Kampala et la participation de Joseph Kabila aux travaux de la Troïka de la défense de la Sadc en Namibie, et la constitution des bureaux des états généraux aux concertations nationales constituent les deux principales informations de ce matin. Est / SADC ACP titre « Le Président Joseph Kabila à la réunion de la Troïka de la défense de la Sadc à Windhoek » et L’Avenir écrit : « Hier à Windhoek (Namibie) : Joseph Kabila a pris part à la Troïka de la défense de la SADC ». ACP précise que JKK a débattu, avec ses deux homologues du Lesotho et de la Namibie, de la situation sécuritaire et humanitaire dans la partie orientale de la Rdc, où les Fardc appuyées par la Monusco mènent courageusement une offensive contre les forces négatives y compris les rebelles du M23. D’après L’Avenir, le dossier de la République démocratique du Congo était à l’ordre du jour du Sommet de la Troïka de la Communauté de développement de l’Afrique Australe (SADC) qui s’est tenu hier mercredi à Windhoek (Namibie). Les questions en rapport avec la situation sécuritaire et humanitaire dans la partie Est de la RDC où l’armée appuyée par les Forces de la Monusco mène une offensive contre les forces négatives et les rebelles du M23, sont au centre de cette rencontre. Aussitôt arrivé à son Hôtel, le président Joseph Kabila a reçu en tête-à-tête, son homologue et hôte namibien, le Président Hifikepunye Pohamba dont le pays assure la présidence de l’organe de sécurité de la SADC, affirme le journal. Dans son discours, le président namibien a déploré les attaques des rebelles du M23 sur la Brigade spéciale d’intervention qui ont causé la mort d’un casque bleu et cinq blessés. Il a en même temps encouragé la reprise des pourparlers de Kampala telle qu’exigée par le 7ème sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de Gouvernement de la CIRGL. Est / Kampala Au sujet de ces négociations entre le M23 et le gouvernement, l’on se rappelle que le facilitateur ougandais, le ministre de la Défense, Crispus Kiyonga, a annoncé que les discussions auraient lieu à huis-clos, estimant que les points délicats devaient se traiter dans la discrétion, à l’abri de la presse, des indiscrétions et des petites phrases assassines. Des mots comme « secret », « discrétion » ou « confidentiel » incitent la presse à soupçonner que de sales coups se mijotent et à enfourcher le thème des « agendas cachés ». Aussi, Le Potentiel titre : « Surprise à Kampala : négociations à huis clos ». Il note que la facilitation ougandaise aux négociations de Kampala, qui ont officiellement repris depuis le mardi 10 septembre, vient de créer la surprise en décrétant le huis clos. Le journal se demande pourquoi la facilitation évite d’associer la presse à un forum qui débat d’une question de grande portée pour l’avenir de la RDC et des Grands Lacs. Si c’est pour une séance de déballage, loin des regards curieux de la presse passe encore; souligne Le Potentiel, mais si c’est pour un tout autre agenda, l’attitude de la facilitation frise le complot. Le ministre de la Défense, Crispus Kiyonga, s’est défendu en laissant entendre que « trop se confier à la presse nuirait à l’efficacité » de ces discussions, note ce journal. Il revient tout de même sur le communiqué du bureau du facilitateur, seule information parvenue aux journalistes, à l’issue de la séance d’ouverture. Dans ce document, Crispus Kiyonga a déclaré que : «les deux parties se sont convenues sur l’état de mise en œuvre de l’accord de paix signé entre le gouvernement de la RDC et le CNDP datant du 23 mars 2009. Il a été constaté que 65% des dispositions de l’accord avaient été soit entièrement ou partiellement exécutés tandis que 35% n’avaient pas été mis en œuvre. Les deux parties ont exprimé leur détermination à mettre en œuvre le reste des dispositions de l’accord». Concertations Le Palmarès titre : « Mise en place hier des bureaux des états généraux ». D’après notre confrère, chaque bureau comporte cinq membres, dont deux co-modérateurs, un rapporteur titulaire et deux rapporteurs adjoints. Les états généraux sont constitués selon les thématiques fixées par l’Ordonnance présidentielle instituant les concertations nationales. Cette mise en place, d’après Le Palmarès citant Kengo wa Dondo, s’est faite après consultation des composantes conformément au règlement de ces assises. (Hier, on apprenait qu’aux concertations nationales, on a distribué 1500 « macarons » pour 700 participants, que les femmes revendiquaient et que le MR de Kanku se retirait. La plénière-marathon de lundi dernier, au cours de laquelle a été adopté presqu’au forceps le règlement intérieur de ce forum tel qu’élaboré par le Comité préparatoire, a donné une préfiguration sur les probables lignes de fractures à venir. Les foutoir a beau être manifeste, on va de l’avant comme si de rien n’était. On reste dans le droit fil des élections du 28/11/11 organisées, tout comme celles de 2006, en faisant voter un « corps électoral inconnu », faute de recensement préalable de la population. Ce fait à lui seul suffirait à en « plomber » gravement la crédibilité. Elles ont, par-dessus le marché, été entachées de fraudes et de manipulations à un point tel qu’elles ont donné des résultats qui, en réalité, sont encore inconnus. Les fraudes les plus importantes ayant eu lieu au niveau des centres de compilation, on ne pourrait se rapprocher de la « vérité des urnes » qu’en se référant aux PV des bureaux de vote, dernière opération publique et vérifiée par des témoins. Les chiffres de la CENI ne s’accompagnaient pas de ces PV, les chiffres publiés par l’UDPS, non plus. L’Eglise n’a jamais publié les résultats partiels constatés par ses observateurs. On n’a donc que des résultats dont la crédibilité est nulle. Les législatives ont été dignes de la présidentielle, sinon pires. Mais la CSJ a entériné les résultats de la présidentielle et des législatives. Le temps s’est écoulé, les résultats des élections demeureront à jamais inconnus. Toute autorité prétendue ne relève plus que de la force, de l’intimidation, d’un coup d’état de fait. Le principal ressort de ce coup d’état consiste à progresser, comme si de rien n’était, dans les tâches qui suivent normalement une élection et à mettre le pays et le monde devant le fait accompli. NdlR) Economie La Prospérité parle économie et titre à la Une : « Affaire de la cote Moody’s: RDC, les vérités de Patrice Kitebi ! » Ce journal reprend les explication que Patrice Kitebi, ministre délégué aux Finances a livré à la presse mercredi dans la soirée sur la dernière note de la dette attribuée à la RDC par Moody’s, une des trois agences de renommée internationale en matière d’évaluation de risque de détention d’actif financier. Le ministre a affirmé que la note attribuée à la RDC par Moody’s est B3 stable. Il dit, par ailleurs, que la meilleure note disponible à cette agence est Aaa qui signifie simplement que les perspectives de remboursement sont excellentes. Et que la pire note est C qui veut dire que l’emprunteur est en situation de défaut de paiement, écrit ce journal. S’il fallait classer les catégories des emprunteurs en 4 groupes, par ordre croissant du risque, la note de la RD Congo se situerait dans le 3ème groupe mais, à la dernière place. Cette note s’explique, s’il faut tenir compte de l’économie congolaise devenue fragile, en dépit de son potentiel de croissance très important, par sa grande précarité institutionnelle, même s’il y a des perspectives d’amélioration assez sérieuses en raison de réformes en cours de réalisation, souligne La Prospérité. L’agence américaine Bloomberg, qui s’intéresse particulièrement aux nouvelles concernant la finance et les affaires, a également rendu compte des déclarations à la presse de Patrice Kitebi. Il en ressort que le Ministre s’attend à ce que la RDC soit, endéans les 3 semaines, également reprise dans le classement de l’autre grande agence de notation financière, Standard and Poors. « Nous sommes en position fragile, mais c’est une fragilité qui est stable » a dit Kitebi, parlant pour la première fois depuis la cotation de Moody’s. « Notre ambition est bien sûr d’emprunter de l’argent : nous ne pouvons développer le pays uniquement à l’aide de dons. Nous avons fait d’importants progrès, a dit Kitebi »[1]. Sport Le Phare parle de la fugue de dix athlètes congolais en France, laquelle fugue ne cesse de défrayer la chronique sportive tant nationale qu’internationale. Dans cet article intitulé « Disparition des athlètes congolais à Nice : Banza Mukalay décu ». Eclairant la lanterne de l’opinion sur cette affaire combien triste, le ministre de la Jeunesse, Sports, Culture et Arts s’est inscrit en faux par rapport aux spéculations répandues faisant état de la disparition des athlètes pour cause de non paiement de leurs primes. Pour le ministre, toute la délégation ayant fait le déplacement de Nice, était logée, nourrie et véhiculée aux frais de la République. Dimanche, sept basketteuses, deux cyclistes et un footballeur représentant la Rdc aux Jeux de la Francophonie, à Nice, ont disparu. Selon le chef de leur délégation, ils se sont enfuis aussitôt après avoir touché leur prime de 1 000 euros. Une équipe de basket décimée après le départ de sept joueuses sur huit présentes, les deux meilleurs cyclistes du pays en fuite et un footballeur manquant. Voilà pour le moment le triste bilan de la Rd Congo aux Jeux de la Francophonie, qui se déroulent à Nice jusqu’au 15 septembre. «Elles ont toutes disparu, ainsi que les deux meilleurs cyclistes du pays et un footballeur, après avoir touché leurs primes» de 1 000 euros, a expliqué dimanche 8 septembre, Barthélemy Okito Oleka, le chef de la délégation, par ailleurs secrétaire général aux Sports et Loisirs de Rdc. «Ce n’est que le début». Les disparus congolais sont-ils les premiers d’une liste amenée à s’allonger ? A Londres, cinq boxeurs, une footballeuse et un nageur camerounais s’étaient également volatilisés, tout comme deux nageurs ivoiriens. «Je me posais, il y a quelques jours sur mon profil Facebook, la question de savoir combien d’athlètes congolais rentreraient au pays après leur participation aux Jeux de la Fran­cophonie à Nice. La réponse vient de tomber et ce n’est que le début», écrit ainsi le blogueur de Rdc, Cédric Kalonji, lundi. © CongoForum, le jeudi 12 septembre 2013 Pour plus de détails sur l’actualité congolaise, voyez CongoForum.be
Posted on: Fri, 13 Sep 2013 09:16:44 +0000

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