; 1er juin 2010. Tu sais, une année a passé. Une année de - TopicsExpress



          

; 1er juin 2010. Tu sais, une année a passé. Une année de déni, de colère et de haine. Mais malgré tout ce qui s’est succédé, il y avait le manque. Lui, il est resté et il est encore là. Tu as été mon premier amour et tu étais simplement ma raison de vivre. Comment je vais faire maintenant ? Qu’est-ce que je vais faire sans toi ? Vivre sans toi équivaut à te considérer comme morte. J’y arrive pas, malgré tout ce que tu as pu me faire, je n’arrive pas à te détester comme je l’aurais souhaité. Tout ce par quoi je suis passé. Le déni. Je ne voulais pas y croire, comment après toutes ces années, on a pu en arriver là ? On s’aimait, on s’aimait tellement. C’est bien cela, sans doute, le problème. On s’aimait tellement que ça a fini par nous détruire. J’ai passé ces six premiers mois à croire que tu me reviendrais. J’ai presque même cru à une simple blague au début. Mais les jours ont défilé et le manque était affreux. Je me rongeais jusqu’à la moelle de ton absence si douloureuse à supporter. Tu ne pouvais pas partir, on s’aimait encore tellement. J’étais persuadé, naïf comme j’étais, que tu reviendrais, j’en étais sûr. Je surveillais tes moindres faits et gestes, du plus petit pas à tes rendez-vous extérieurs. Cette absence me rendait dingue, que faisais-tu ? Avec qui ? Pourquoi faisais-tu cela ? En aimais-tu aussi un autre ? Non, bien sûr que non. On s’était promis jusqu’à la mort, je ne faisais que tenir cette foutue promesse. Pourquoi l’avoir briser hein ? La folie m’avait envahi. La colère. Quand est-ce que tu vas revenir ? Plus de six mois s’étaient écoulés et pas un jour passe sans que je m’en morde les doigts. Reviens putain, tu ne pouvais pas me faire ça. Une fois devenu fou, la colère s’était emparée de mon âme. Un rien me rendait fou de rage. Je croyais en toi et en cet amour que tu disais me porter. Tu mentais alors ? Je ne savais plus à partir de quel moment tu as commencé à me mentir pour ne pas me blesser. J’aurais préféré que tu sois honnête, la douleur aurait été moindre lourde à supporter. Tu avais multiplié ces mensonges, tu ne t’arrêtais plus hein ? Et quand je m’en suis rendu compte, j’étais si énervé de voir que tu me mentais, en colère que tu n’osais pas me dire la vérité. Tu ne sais pas à quel point tu as pu me faire du mal. Et nos premiers baisers me venaient en tête, nos échanges téléphoniques. La rage prenait le dessus, ma chambre était sans dessus-dessous. C’était un déclic, j’ai fini par te haïr. La haine. Je crois que ce fut la pire des choses. J’avais refoulé toutes ces émotions depuis si longtemps que lorsque j’ai tout laissé éclater au grand jour, une tempête se fit entendre. Ma colère s’est transformé en une haine incontrôlable, j’ai voulu faire de ta vie un enfer. J’étais à l’affut du moindre petit détail qui pourrait te faire renverser. J’en devenais malade, je ne dormais plus. J’étais tel un cadavre qui gisait dans une flaque d’eau. Tu as vu un peu ce que tu as fait de moi ? Je me suis détesté autant que j’ai pu te haïr. Tu étais la pire version de moi-même. Je passais mes nuits à pleurer, à te pleurer puis te maudire d’avoir fait de moi un déchet pareil. J’avais perdu goût à tout, je voulais même me donner une mort lente et plus douloureuse que jamais. Ta haine envers moi à développer une certaine culpabilité vis-à-vis de moi et je t’ai d’avantage haï. Je m’en voulais pour quelque chose que je ne devrais pas. Tu es une belle garce. J’ai mis une année, soit 365 jours, à me rendre compte à quel point on s’était trompé. Sur toute la ligne. Tu deviendras qu’un vague souvenir de mes années de jeunesse perdue, je t’oublierais avec le temps et je revivrais à nouveau. Je sais que tu n’es pas celle que l’on nomme « la bonne ». On n’avait rien à faire ensemble mais ce fut une belle expérience. Crois-moi que je ne referais plus les mêmes erreurs.
Posted on: Wed, 04 Dec 2013 21:45:04 +0000

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