27 juillet VAINES RÉPÉTITIONS En priant ne multipliez pas de vaines paroles comme les païens, qui s’imaginent qu’à force de paroles il seront exaucés. Ne leur ressemblez pas, car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez. Matthieu 6 : 7, 8. DEUX ÉLÉMENTS m’impressionnent à la lecture des prières de David : 1) Il exprime les sentiments de son cœur, quels qu’ils soient ; 2) 2) même lorsqu’il est amer ou en colère, il ne voit pas Dieu comme le problème, mais comme la solution. Il sait qui est son ennemi, et ce n’est pas Dieu. Il exprime parfois son impatience : « Pourquoi Éternel ! Te tiens-tu éloigné ? Pourquoi te caches-tu dans les temps de détresse ? » (Psaume 10 :1) Il est parfois désespéré : « Mon Dieu ! Mon Dieu ! Pourquoi m’as-tu abandonne ? [...] Je crie le jour et tu ne réponds pas ! » (Psaume 22 :1,3) Jusques à quand aurai-je des soucis dans mon âme, et chaque jour du chagrin dans mon cœur ? Jusques à quand mon ennemi s’élèvera-t-il contre moi ? » (Psaume 13 :1-3). La prière du cœur ne doit pas forcement être organisée et clairement énoncée. Nous pouvons exprimer librement nos besoins, nos pensées, et désirs profonds, même quand ils semblent intolérables. Nous devrions commencer nos prières par des louanges et des remerciements à Dieu. Parfois la souffrance est si intense que l’on perd le désir de prier, et la prière, au moins à court terme, ne semble pas apporter de soulagement. Si nous commençons nos prières en nos rappelant les bienfaits de Dieu pour nous dans le passé, ce sentiment sera moins lourd. L’apôtre Pierre recommande de nous décharger sur lui de tous nos soucis (1 Pierre 5 :7). Psaume 5 : 22 conseille d’apporter nos fardeaux au Seigneur qui promet de nous soutenir. Exprimons à Dieu ce que nous ressentons. Nous sommes parfois amers, en colère ou découragés, mais lui est le même, hier, aujourd’hui et toujours. (Hébreux 13 :8). Richard O’Ffill dans Sur Ses Pas Rappelons-nous de ce passage des Écritures : « Nous sommes pressés de toutes manières, mais pas réduits à l’extrémité ; dans la détresse, mais non dans le désespoir ; persécutés, mais non abandonnés ; abattus, mais non perdus ; portant toujours dans notre corps la mort de Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre corps. (2 Corinthiens 4 : 8-10). Nous pouvons parler librement à notre Dieu mais ne lui cassons pas les oreilles en répétant nos requêtes, ni en élevant la voix comme si Notre Dieu était sourd. Tout est à nu et à découvert devant Dieu. « Car la parole n’est sur ma langue, que déjà Ô Eternel tu la connais entièrement. (Psaume 139 : 4) Prier n’est pas informer Dieu de quoique ce soit, c’est plutôt pour nous aider à aligner notre volonté à la sienne. Nos pleurs, nos gestes d’impatience, nos manipulations ne servent à rien, car la volonté de Dieu se fera avec ou sans nous ! Ne soyons pas de Jonas, fuyant la face de Dieu parce que nous ne voulons pas lui obéir. Réalisons notre dépendance de lui et honorons Dieu en tant que Créateur et Rédempteur...Soyons bien imbus des promesses de Dieu afin que nos requêtes soient précises et que notre foi en la véracité de la Parole nous rendent courageux et confiants en Notre Dieu qui ne peut mentir ni se repentir... (Nombres 23 : 19). Une fois un fardeau déposé aux pieds de Jésus, ne le reprenons plus mais remercions Dieu tout simplement de ce qu’Il nous a entendu et qu’il nous répondra d’après Sa sagesse et au temps marqué...ALLÉLUIA ! Nous servons un Dieu Tout Puissant qui se soucie de tous ses enfants et qui a de bons plans pour leur vie...Soyons encouragés ! Bonne journée de repos à tous ! ML
Posted on: Sat, 27 Jul 2013 11:00:57 +0000
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