2e EDITION DE LA JOURNEE DE L’ASSISTANT SOCIAL L’ANAS - TopicsExpress



          

2e EDITION DE LA JOURNEE DE L’ASSISTANT SOCIAL L’ANAS dévoile ses ambitions La deuxième édition de la Journée de l’Assistant social qui s’est tenue le samedi 23 novembre 2013 au Chant d’oiseau de Cotonou a été l’occasion pour le bureau exécutif de l’ANAS d’afficher clairement ses ambitions pour la corporation des Assistants sociaux. Placée sous le parrainage du ministre de la Famille, cette journée a donné lieu à trois communications à savoir « Travail social de développement ou philanthropie ? », « Echos des bureaux départementaux de l’ANAS » et « Adoption du code d’éthique et de déontologie de la profession d’Assistant Social au Bénin ». Venus de toutes les régions du Bénin, les assistants sociaux ont massivement répondu présents aux manifestations marquant cette journée à telle point que la salle abritant les manifestations était devenue trop exiguë pour contenir tous les participants. Dans son discours d’ouverture de la journée, Madame Marie-Laurence SRANON SOSSOU, ministre de la Famille a salué les efforts fournis par les Assistants à différents poste de responsabilité pour accompagner les individus, les groupes et les familles dans la recherche de solutions aux difficultés auxquelles ils font face dans leur vie. Elle n’a pas non plus passé sous silence certaines pratiques peu orthodoxes qui, a-t-elle dit, n’honorent pas la corporation. Elle s’est enfin engagée à appuyer l’ANAS dans sa lutte pour relever les nombreux défis qui l’attendent. Après avoir rendu hommage aux membres du bureau national et des bureaux départementaux, et remercié les invités et différentes personnalités, M. Benoît DAHOUNDO, Président de l’ANAS a fait le point des actions importantes posées par le bureau national depuis la célébration de la 1ère Edition de la Journée de l’Assistant Social. Sensible aux doléances des étudiants assistants sociaux, le bureau de l’ANAS a plaidé pour « l’actualisation du programme de formation des Assistants Sociaux à l’Ecole Supérieure des Assistants Sociaux ». Ce qui fait espérer que « de nouvelles matières adaptées aux réalités actuelles de l’action sociale seront enseignées à partir de cette année ». Aussi, les matières médicales, dont certaines sont la bête noire des étudiants « ont été allégées et d’autres supprimées ». On apprendra par ailleurs « l’ouverture prochaine du cycle de Master en Protection de l’enfant et de l’adolescent et en Gestion des catastrophes naturelles. » La situation de l’Ecole Nationale de Formation Médico-sociale de Parakou est revenue dans le discours du président de l’ANAS. Préoccupé par une formation de qualité et adaptée aux thématiques actuelles, des échanges ont été entrepris avec l’administration de cette école. Car, dira-t-il, « la qualité technique pose problème au niveau de nos jeunes frères [qui y sont] formés ». C’est dans la suite de son discours que M. DAOUNDO a affiché les réelles ambitions du bureau qu’il préside, démontrant à l’assistance son engagement et sa détermination pour un service social qui rompe avec l’amateurisme. « Les assistants sociaux sont à la croisée des chemins et doivent démontrer d’une forte compétence et d’une grande technicité dans leurs interventions. Les facteurs clés de réussite d’une prestation sociale de qualité se trouvent dans le respect des normes internationales et nationales qui transcendent les limites du pur social (don de ci, don de çà, distribution de ci, distribution de çà, etc.). Pour y arriver l’ingénierie sociale doit être la visée dans toute intervention sociale. L’à peu près ne doit plus être autorisé dans nos stratégies d’intervention et la recherche constante de l’expertise doit être perpétuellement notre leitmotiv. Cette logique vise à s’inscrire dans une démarche de qualité à atteindre une efficacité réelle, à développer des compétences sûres pour une gestion plus technique et transparente du travail social », affirmera-t-il sans ambages. Il justifie ainsi le fait que « l’ANAS ne peut (…) cautionner des formations qui ne répondent plus aux réalités. » Pour ouvrir le débat et susciter les réflexions, quels thèmes pouvaient mieux tomber que ceux choisis : service social de développement ou philanthropie et adoption du code d’éthique et de déontologie. Le premier thème, service social de développement ou philanthropie, présenté par M. Bertin DANVIDE a suscité de nombreuses réactions et son développement très apprécié par les participants. Quant à l’adoption du code d’éthique et de déontologie, après lecture et appréciation des uns et des autres, il a été décidé que le code soit adopté comme un « Projet de Code déthique et de déontologie » à faire valider par les autorités pour que cela ait force de loi et simposer à tous les Assistants Sociaux au Bénin. Comme les idées jaillissent toujours de la réflexion, des propositions ont été mises par le professeur Didier Gounou KOMONGUI, vice-doyen de la FSS pour la création dun ordre des Assistants Sociaux, l’initiation des journées scientifiques de laction sociale. Face aux difficultés financières évoquées par le bureau, Madame Capo Chichi, Directrice Adjointe de Cabinet à la Mairie de Cotonou a émis l’idée d’une souscription volontaire séance tenante. Souscription à laquelle de nombreux participants ont répondu favorablement pour témoigner de leur soutien à la cause commune : l’ANAS. Le seul bémol dans les riches et fructueux échanges a figuré au point des Echos des bureaux départementaux de l’ANAS dont M. DAOUNDO n’a pas omis de mentionner le « faible niveau de fonctionnement ». La journée fut clôturée par la nuit des Assistants sociaux organisée au Bar Resto Le Méridien à Vodjè où les Assistants sociaux ont vibré au son des différents rythme proposés par le DJ.
Posted on: Mon, 25 Nov 2013 17:30:15 +0000

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