2ème article à paraître dans la presse pour le 48ème Festival du Mont-gargan : 48ème Festival du Mont-gargan : Ghatan en ouverture ! Le Mercredi 14 août prochain marquera le début du 48ème Festival du Mont-gargan à la Croisille sur Briance. Depuis plusieurs années maintenant, la direction de l’association souhaite ouvrir son festival à un public nouveau, c’est la raison pour laquelle elle a confié l’animation de son bal trad du mercredi soir à Ghatan, jeune et talentueux groupe limougeaud. Premières notes de musique à partir de 21 heures, place du centre bourg à la Croisille sur Briance, mercredi 14 août. Pierre-Jean Muet, un des membres de Ghatan, nous fait découvrir ce groupe, interview ! - Quelle la date et lieu de création du groupe Ghatan ? Création du groupe en 2011 à Limoges. - Que veut dire « Ghatan» ? Ghatan est un pays imaginaire inventé par un créateur de jeux. Nous voulions mettre en avant notre complicité dans notre duo. Ghatan est aussi une ville au Bangladesh, cela nous permet d’évoquer la notion de voyage qui apporte une couleur omniprésente dans notre groupe. Enfin, il s’agit d’une sorte de petite cloche tibétaine qui reflète notre intérêt pour la musique. - Combien de musiciens compose votre groupe ? Ghatan est composé de deux musiciens. Pierre-Jean est un autodidacte, ses écoutes en musiques traditionnelles et celtiques lui ont permis d’acquérir un répertoire varié avec comme instruments de prédilection : la guitare rythmique, la flûte irlandaise et la mandoline. PJ n’a de cesse de faire sonner une musique qu’il veut avant tout humaine, sensible et chaleureuse. C’est un instrumentiste explorateur… Il fait aussi partie du groupe « Keltas » musique Irlandaise. Cassie est titulaire d’un CEM du conservatoire à l’accordéon chromatique et d’une formation classique et traditionnelle de violon. Ces formations lui ont permis de s’épanouir dans le répertoire traditionnel. En effet, Cassie a usé ses chaussures sur les parquets de st Chartier, Gennetines ou encore st Gervais ! Sa bonne connaissance des danses, permet de jouer la musique au plus près des pas des danseurs. Cassie fait aussi partie du groupe « Valsaviris » de l’association des bringuebalants, cette association a pour but de promouvoir les musiques et danses traditionnelles en Limousin.. - Meilleur et pire souvenir avec « Ghatan ». Que des bons souvenirs ! - Pourquoi faire de la musique traditionnelle ? Nous aimons danser avant tout, pour nous, jouer à un bal créé un lien fort et pourtant éphémère avec les danseurs. Nous aimons aussi les valeurs que représente cette musique. En effet il s’agit d’une musique de tradition orale. Nous apprécions beaucoup le fait de jouer une musique sans cesse évolutive, née d’un esprit « terroir » mais toujours actuelle dans son temps. - L’Escola dau Mont-gargan, organisatrice de cette manifestation, défend la culture Limousine et plus largement la culture d’Oc, pensez-vous que ce retour aux traditions, est une des conséquences de « la mondialisation culturelle » ambiante ? La futilité d’un grand nombre de choses qui nous entourent nous font automatiquement revenir aux choses vraies, il n’y a bien entendu pas que la musique traditionnelle qui apporte cela. Mais il faut avouer que danses et musiques liées favorisent les rencontres. L’Escola dau Mont-Gargan est je pense dans cet état d’esprit, faire découvrir ou redécouvrir la musique traditionnelle dans un souci d’échange et de dialogue. La culture Limousine bien que belle et variée, a pu passer de mode à un moment, mais mérite d’être découverte et redécouverte, et en cela, nous apprécions le travail effectué par l’Escola dau Mont-Gargan. En ce qui nous concerne, nous nous appuyons sur ces traditions en la mélangeant avec la culture musicale actuelle, dans cet esprit d’évolution de la musique orale. Un groupe folklorique, à notre sens, illustre des danses et musiques d’un moment donné dans un esprit de sauvegarde d’une culture tandis qu’un groupe traditionnel accorde plus d’importance à l’évolution de cette culture. Pour aller plus loin, bon nombre de groupes actuels conservent les « codes » de la danse mais les utilisent au sein d’une musique contemporaine, il s’agit des groupes néo-traditionnels. En somme, toutes ces différentes formations ne s’opposent pas, mais se nourrissent entre elles. - Quel sera les types de morceaux (ou danses) joués lors du 48ème Festival du Mont-gargan, morceaux traditionnels et/ou créations originales ? Nous allons jouer des musiques traditionnelles qui seront toutes axées sur la danse. Nous irons de l’Italie à l’Irlande, d’une mazurka maison à une polska suédoise. Le répertoire est assez varié et pas seulement Limousin. Nous aimons profondément les musiques du monde. Les compositions du groupe sont inspirées des musiques traditionnelles mais souvent arrangées à notre sauce, dans un esprit d’évolution permanente. - Que représente pour un musicien, le Festival du Mont-gargan ? Il s’agit d’une rencontre avec un nouveau public, toujours dans un esprit d’échange et de valorisation de nos cultures. Pierre-jean a déjà participé à ce festival avec son groupe « Keltas » et est sur de passer une très bonne soirée par rapport à l’organisation de la manifestation, l’accueil et l’état d’esprit du festival. - Quelles seront les prochains concerts de « Ghatan » ? Nous attendons vos propositions ! Pour plus de renseignements sur le 48ème Festival du Mont-gargan : escola.montgargan.free.fr, ou retrouvez le groupe de la Croisille sur Briance sur Facebook en tapant escola dau mont gargan
Posted on: Mon, 05 Aug 2013 13:32:05 +0000
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