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31.8.2013-Economie & Finance, 3 articles sont à lire dans Le Temps.ch letemps.ch/Page/Uuid/6d48a162-11a0-11e3-8d09-2a8cafc534bc#.UiGHo7w5__I 31 août 2013 George Soros mise sur le Myanmar par Richard Werly Les liens tissés par sa fondation «Open Society» sont très précieux Les liens • Sous le boom birman, l’argent de la drogue « Un pays toujours gangrené par les trafics » (l’article se trouve ci-dessous) Le 26 décembre 2011, un passager de choix débarque de son jet privé à l’aéroport de Yangon: accompagné de ses deux fils, George Soros, 85 ans, est en terrain connu. Une année plus tôt, le milliardaire américain d’origine hongroise a déjà passé le Nouvel An à l’ombre des ors de la pagode Shwedagon, l’emblème de l’ancienne capitale du Myanmar. Ses hôtes durant cette visite? Les leaders du collectif étudiant «Génération 88», successeurs des manifestants pro-démocratie qui prirent le maquis après les élections législatives «volées» du printemps 1990 et l’arrestation d’Aung San Suu Kyi par la junte militaire du général Ne Win. Soutiens diplomatiques Bis repetita en décembre dernier. A nouveau reçus par la lauréate du Prix Nobel de la paix 1991 et par Thein Sein, le chef de l’Etat, George Soros et ses héritiers passent une semaine à scruter la Birmanie nouvelle, que sa fondation «Open Society» a contribué à faire émerger à coups de millions de dollars d’aide. Sauf que l’agenda, cette fois, n’est pas que politique et philanthropique. L’intéressé avance ses pions sur un dossier sonnant et trébuchant: sa candidature, aux cotés du groupe singapourien Yoma, pour une licence de télécommunication ¬mobile face à plusieurs poids lourds internationaux du secteur: France Télécom, Singtel (Singapour) ou KDDI (Japon). L’intérêt de George Soros pour le Myanmar ne se résume pas à une aventure capitalistique de plus. Dans les camps de réfugiés birmans le long de la frontière thaïlandaise, les travailleurs humanitaires savent combien son aide fut précieuse. «Qu’il veuille aujourd’hui faire fructifier son soutien aux démocrates birmans n’est que justice», estime un journaliste du magazine Irrawady, basé à Chiang Mai (Thaïlande). «En plus, il connaît le pays et ses problèmes.» Des diplomates confirment. En janvier, lors d’un dîner offert par la nouvelle ambassade européenne à Yangon, l’homme d’affaires a évoqué avec justesse les troubles ethniques et religieux: «Quand Soros parle des problèmes de la minorité musulmane dans l’Etat de Rakhine, il donne des chiffres, des noms, des lieux», confirme un chargé d’affaires. L’implication de sa fondation dans les pourparlers de paix avec les minorités lui a permis de tisser des liens. A titre «personnel», George Soros joue aussi, pour le compte du gouvernement birman, un rôle officieux de «conseiller» pour les investissements étrangers. ________________________________ letemps.ch/Page/Uuid/e858bf0a-119f-11e3-8d09-2a8cafc534bc/Un_pays_toujours_gangrené_par_les_trafics#.UiGMK7w5__I 31 août 2013 Un pays toujours gangrené par les trafics par Richard Werly Les obsèques du trafiquant Lo Hsing Han, en juillet, ont été célébrées à Yangon Les liens • Le Myanmar rêve d’une croissance propre « L’ouverture de ce pays d’Asie du Sud-Est est un succès » (l’article est à lire ci-dessous) • Soros mise sur Yangon « George Soros mise sur le Myanmar » (l’article est à lire ci-dessus) Il n’aura manqué que la signature des ambassadeurs occi¬dentaux. Sur l’épais livre de condoléances imprimé pour les obsèques quasi nationales du baron de la drogue birman Lo Hsing Han, décédé le 6 juillet dernier, presque toutes les personnalités en vue de Yangon, étrangères ou birmanes, ont tenu à écrire un message. Aucune allusion en revanche, au fil des pages remplies de photos du défunt et des réalisations de son conglomérat Asia World, à ses années passées dans les montagnes recouvertes de jungle du district de Kokang, son territoire d’origine, à la frontière entre le Myanmar et la Chine. Aucune mention non plus du produit phare qui fit son succès et son immense fortune: l’héroïne raffinée «numéro 4, China White», de très loin la meilleure du monde selon les spécialistes. Soutien des Occidentaux Lo Hsing Han passé de vie à trépas, la Birmanie nouvelle et ses «tycoons» – ces hommes d’affaires richissimes sans lesquels aucun contrat d’importance ne peut être signé dans le pays – peut respirer. Lo, trafiquant aussi génial que maléfique, était l’une des dernières figures majeures de cette guerre de l’ombre qu’abrita, sur fond d’opium et de poudre blanche, le fameux Triangle d’or, des années 1960 à l’orée des années 2000. Une vraie guerre, avec armées privées, laboratoires clan¬destins, aérodromes au cœur de la jungle, relais très haut placés et souvent haut gradés à Yangon, Bangkok, Singapour, Hong¬kong et même Pékin. Sans parler des non-dits si gênants pour les Occidentaux, et les Américains en particulier. ¬Lesquels n’hésitèrent pas, dans ces régions frontières entre Chine, Thaïlande, Myanmar et Laos, à épauler les minorités montagnardes productrices d’opium durant la guerre du Vietnam, pour ensuite déclarer «ennemis numéro un» leurs chefs de guerre et trafiquants, bien connus de leurs services secrets. L’heure des amphétamines Le Triangle d’or est, depuis, passé au second plan. Bien que la région continue, selon l’ONU, de cultiver l’opium sur plus de 40 000 hectares – deuxième zone productrice du monde après l’Afghanistan – et d’abriter des ¬dizaines de laboratoires d’amphétamines écoulées vers la Thaïlande, la libéralisation économique du Myanmar a pris les devants. Impossible, toutefois, de ne pas buter sur des noms évocateurs. Mort en 2007 à Yangon, où il résidait sous la surveillance du gouvernement après avoir négocié sa reddition dix ans plus tôt, le seigneur de la drogue du pays Shan, Khun Sa, a laissé derrière lui trois fils fort occupés aujour¬d’hui à faire fructifier les dollars gagnés en exportant son héroïne vers les pays occidentaux. Tous trois disposent de papiers d’identité thaïlandais et d’un patronyme – Changtrakul – siamois. Signe des temps toutefois: l’un d’entre eux, désargenté, proposerait ces temps-ci ses services comme intermédiaire à de petits investisseurs européens. ___________________________________________ letemps.ch/Page/Uuid/e8cad4fa-119f-11e3-8d09-2a8cafc534bc/Louverture_de_ce_pays_dAsie_du_Sud-Est_est_un_succès#.UiGKQ7w5__I 31 août 2013 L’ouverture de ce pays d’Asie du Sud-Est est un succès par Arnaud Dubus Entre les patrons des grands conglomérats et les ONG, les investisseurs empruntent une voie étroite Les liens • Sous le boom birman, l’argent de la drogue « Un pays toujours gangrené par les trafics » (l’article se trouve ci-dessus) Yangon, nouvel eldorado? En quelques mois, le centre économique du Myanmar (l’ex-Birmanie) est devenu un aimant pour investisseurs en quête de nouveaux horizons. Représentants de multinationales, entrepreneurs et avocats d’affaires affluent dans les lobbies des hôtels de luxe de la ville. «Il est rare d’avoir un marché de 60 millions de consommateurs, presque vierge, à votre disposition», commente le directeur d’une firme régionale. Les chiffres reflètent ce redémarrage en trombe: 6,5% de croissance du PIB en 2012 et 6,75% prévu pour 2013. Le montant des investissements cumulés est de 43 milliards de dollars, dont 810 millions pour le seul premier trimestre 2013. Chine, Thaïlande, Hongkong et Royaume-Uni sont en tête du peloton des inves¬tisseurs. Pas une semaine ne se passe sans qu’un gros contrat soit ¬annoncé ou qu’une multinationale s’installe dans le pays. En juin, le norvégien Telenor et le qatari Ooredoo ont remporté l’appel d’offres pour installer des réseaux de téléphonie mobile à travers le pays. En juillet, Coca-Cola a annoncé son retour après soixante ans d’absence. Unilever a démarré début août la fabrication de produits alimentaires dans une toute nouvelle usine. A la mi-août, un consortium comprenant le sud-coréen Incheon International Airport a remporté l’appel d’offres pour la construction d’un nouvel aéroport international. Les Suisses ne sont pas en reste. Nestlé, qui a toujours maintenu un bureau dans le pays durant la période de la junte militaire, et DKSH se montrent particulièrement dynamiques. Cette dernière a permis en janvier l’entrée sur le marché du groupe alimentaire italo-néerlandais Perfetti Van Melle et, en juillet, celle du confiseur allemand Haribo. Les autres principales sociétés suisses présentes dans le pays sont SGS, Zuellig, Diethelm ainsi que le consultant Thura Swiss, entreprise créée par un Suisse d’origine birmane. Le Cambodge et le Vietnam ont aussi connu, au moment de leur ouverture dans les années 1990, un afflux similaire d’investisseurs étrangers, non sans effets sociaux et environnementaux. Les autorités birmanes veulent en tirer des leçons. «La Birmanie est l’un des rares pays en voie de développement qui promeut la responsabilité sociale des entreprises (RSE) comme avantage compétitif», résume Marie Guiraud, de la société d’aide à l’investissement responsable Global Diligence. Et, de fait, la suspension en septembre 2011 du projet de barrage hydroélectrique géant de Myintsone, dans le nord-est du pays – un contrat obtenu par une firme chinoise –, a indiqué la détermination du gouvernement birman. Depuis, les exemples se sont multipliés. Un projet de mine de charbon à Dawei, à l’est de Yangon, a été annulé parce que jugé trop polluant. Les deux entreprises qui ont obtenu les contrats de téléphonie mobile, Telenor et Ooredoo, ont dû mettre par écrit ce qu’elles comptaient faire concrètement dans le domaine de la RSE. Ooredoo s’est engagée à dépenser 60 millions de dollars sur dix ans. «La Commission des investissements est très attentive sur ce chapitre. Si nous sentons qu’il y a des risques en termes sociaux ou environnementaux, nous exigeons des études d’impact et nous formons une équipe pour en surveiller le déroulement», affirme Khine Khine Nwe, de la chambre de commerce du Myanmar. «Ce qui est spécial ici, c’est le ¬degré d’attention», indique Vicky Bowman, une ancienne ambassadrice du Royaume-Uni en Birmanie, qui a ouvert à Yangon, début août, le Myanmar Centre for Responsible Business. L’ambassade des Etats-Unis a mis en place un système de «reporting duty», qui oblige toutes les sociétés faisant un investissement de plus de 500000 dollars à envoyer des rapports réguliers sur les impacts sociaux, environnementaux et au niveau des droits de l’homme. Christoph Burgener, ambassadeur de Suisse au Myanmar, souhaiterait, lui, mettre en place un système similaire pour les entreprises helvétiques. China National Petroleum Corporation, qui détient 51% des parts d’un gazoduc de 800 ki¬lomètres de long à travers le territoire birman entre l’océan Indien et la frontière chinoise, a annoncé qu’elle construirait 45 écoles et 24 cliniques le long du pipeline. Concrètement, l’un des écueils auxquels peuvent se heurter les groupes étrangers est la question de la terre, dont le statut est juridiquement flou. L’absence de cadastre et l’achat préemptif des terrains ces dernières années par les militaires ou les «cronies» – les hommes d’affaires qui se sont enrichis sous la junte – pour les revendre à des investisseurs au prix fort rendent la question sensible. Les entreprises étrangères se trouvent aussi devant un dilemme. Ces cronies sont souvent les seuls à avoir la surface financière et la vision du marché nécessaires pour s’allier à une multinationale. «Le problème est que, si vous retirez les cronies, il ne restera plus que les sociétés étrangères. Ce qui n’est pas bon dans un pays où le nationalisme n’est jamais très loin de la surface», indique un entrepreneur européen avec plus de vingt ans d’expérience dans le pays. ________________________________ LeTemps.ch | George Soros mise sur le Myanmar letemps.ch Les liens tissés par sa fondation «Open Society» sont très précieux
Posted on: Sat, 31 Aug 2013 07:16:41 +0000

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