4e souper bénéfice, deuxième portrait Alain Rioux n’a jamais - TopicsExpress



          

4e souper bénéfice, deuxième portrait Alain Rioux n’a jamais eu la chance de participer à un match de la Ligue nationale, mais il a tout de même connu une belle carrière dans les majeures. Comme tout Québécois, son histoire commence dans l’association de hockey mineur de sa région. Il a gravi les échelons et a même tourné le dos au circuit Midget AAA pour évoluer avec les Cascades de Beauport dans le Junior A, à l’âge de 16 ans. Ce fut une décision qui lui a porté fruit lorsqu’on connait la suite des choses : « Par la suite, j’ai joué avec les Remparts de Québec pendant 3 saisons. À la fin de cette troisième campagne, j’ai dû prendre le chemin de Shawinigan où je fus échangé aux Cataractes. Ce qui m’a permis de rejoindre mon frère Pierre. » À la fin de cette saison, il prend la direction de l’Europe pour aller y jouer avec Genève-Servette, en Suisse. Au cours de son voyage, il prend un autre avion et revient en Amérique du Nord pour finir la saison avec les Cataractes comme joueur de 20 ans. Lors de la saison suivante, Alain Rioux ne voulait plus jouer au hockey. Il voulait devenir comptable. Par contre, au cours de l’été 1981, il reçoit une offre d’une équipe française. Il prit donc la décision de continuer sa carrière de joueur et de retourner en Europe. « Le hockey était ma vie! Je ne pouvais m’empêcher de jouer. Je suis donc retourné là-bas et j’y suis resté pas moins de 12 autres années. » Mais comment la Suisse et la France ont-elles séduit Alain Rioux? « Je suis parti avec Alain Bouchard. Les deux nous sommes arrivés là-bas où le propriétaire de Genève-Servette nous attendait. Il nous a montré notre studio, nous a donné une carte de la ville et nous a dit : vous habitez ici, la patinoire est là, vous avez votre premier entraînement dans 3 jours, on se revoit là- bas… » À cette époque, Alain Rioux n’avait que 20 ans! Imaginez, 20 ans et vous vous retrouvez seul, en plein cœur de l’Europe : « Ça m’a pris quelques mois avant de trouver tous mes repères. Mais il faut dire que la qualité de vie est très bonne, l’appartement et l’auto sont fournis et le salaire est bien. En plus, nous payons beaucoup moins d’impôts qu’ici. » Même si les joueurs immigrés sont bien traités lorsqu’ils arrivent, il ne faut pas croire que tout est rose : « C’est comme partout ailleurs. Tu te dois de donner tout ce dont tu es capable. Sinon, on va te remplacer assez rapidement. » Après 11 ans de carrière au sein des organisations de Genève-Servette ainsi que de Viry-Châtillon, Alain Rioux décide de revenir aux sources : « Je suis revenu ici avec, en tête, l’idée de devenir conseiller financier. » Il a accroché ses patins en 1993. Aujourd’hui Alain Rioux tient à s’impliquer dans sa communauté et il travaille à l’organisation de différentes activités comme celle du Pro-am «Gagné-Bergeron» au profit du Pignon Bleu et de l’Eucan.
Posted on: Mon, 22 Jul 2013 13:07:29 +0000

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