52 semaines. 52 films qui mont marqué: The Shining (1980) de Stanley Kubrick...Avec Jack Nicholson et Shelley Duvall, Scatman Crothers et Danny Lloyd..Limmense réalisateur britannique Stanley Kubrick pour son onzième film (lavant dernier...)et après avoir abordé tous les genres et univers sessayait à lanticipation et au fantastique avec le maître de ce genre: Stephen King. Celui-ci sera dailleurs très déçu par cette adaptation, puisque Kubrick en fera son film le plus personnel...King refuse dêtre cité au générique même sil reconnait toutes les qualités du film. Ce dernier divulguera quen fait Kubrick na en rien respecté les idées du roman, à savoir; la dérive dun père envers sa famille suite à lalcoolisme. Ou comment un homme normal peut subitement devenir un monstre...Lidée de départ de King était venue suite à son séjour au Stanley Hotel , dans le Colorado, presque vide au cours de la nuit avant sa fermeture pour une période prolongée. Cet hôtel darchitecture Géorgienne coloniale inauguré en 1909 a la réputation dêtre le lieu de phénomènes étranges, rapportés par de nombreux employés et clients de lhôtel au fil des années. Lusage de nombreux travellings, que Kubrick a dailleurs pratiquement inventé au cinéma, pour la mise en scène et qui suivent les personnages, ou simmiscent dans les lieux bien particuliers. Ajoutant donc des éléments supplémentaires à quelques autres déjà tellement effrayants: Le sang dégoulinant des escaliers, les deux jumelles Grady et leur assassin de père qui les exécuta ainsi que leur mère à coups de hache, avant de se donner la mort. Les discussions entre Grady et Lloyd, le barman que Jack Torrance, joué par Nicholson semble connaître et puis Danny qui répète sans cesse REDRUM...La scène également où la femme très attirante sortant de la baignoire se donne à Torrance avant de prendre laspect dune vieille femme à la peau putréfiée...Jack Nicholson alors un des comédiens les mieux payés de Hollywood est assez libre de son interprétation, Kubrick souhaitant travailler avec lui depuis des années, estimant que cest le meilleur. Pour Kubrick, il est de toute évidence le meilleur interprète quon puisse imaginer pour le rôle. Kubrick dira tout simplement : « Nicholson est sans doute le plus grand comédien dHollywood aujourd’hui, l’égal des plus grands acteurs de composition du passé, comme Spencer Tracy et James Cagney. » Pour Shining, sa performance sera à la hauteur des exigences du réalisateur : un mélange de folie débridée et dextrême contrôle. Sourcils, grimaces, rictus, il joue à fond de tous ses moyens, de tous ses tics. Assurément, lun de ses plus grands rôles et la preuve quil est lun des plus brillants acteurs de sa génération avec Robert De Niro, Dustin Hoffman ou encore Al Pacino...Le réalisateur sera beaucoup plus dur avec sa partenaire: Shelley Duvall quil incitera à reprendre parfois entre 40 et 50 fois la même prise afin dobtenir le meilleur résultat et confirmant ainsi son statut de cinéaste perfectionniste. Celle-ci confiera des années plus tard, dailleurs quelle fût très heureuse davoir travaillé avec un des plus grands réalisateurs de lhistoire mais quaujourdhui, elle refuserait le rôle tant il fût éprouvant. On nobtient rien sans rien et cette exigence est évidemment palpable à lécran. Effets Surnaturels et horreur se mélangent, faisant de Shining, un film à part y compris dans la filmographie de Kubrick pourtant si riche en genres et sujets divers...Un mélange à la fois entre le fantastique et le film dhorreur. Classé depuis comme un des plus grands films de ce genre, Shining a essuyé pourtant nombre de critiques à sa sortie en 1980. Preuve quaprès des années, lévolution des critiques et de la société participent finalement à rendre un film qui ne létait pas définitivement culte...Glaçant, effrayant, tétanisant, Shining est le genre de film qui produit tous les effets à sa vision...pour notre plus grand plaisir de spectateur!
Posted on: Tue, 03 Dec 2013 11:29:05 +0000
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