57ème anniversaire de la bataille de Sidi Zegai (Sidi-Ali) La résistance farouche de jeunes soldats Algériens ! Cette bataille méconnue, puisque peu médiatisée, a été un cinglante défaite pour les troupes françaises basées dans la région de Cassaigne, du 13 au 15 septembre 1956, quand un contingent de jeunes recrues, fraichement recrutées par l’ANP, ont été pris en embuscade dans les monts de la région située entre Sidi-Ali et Tazgait. Cette bataille s’inscrit dans la glorieuse épopée de la guerre d’Algérie et resteras l’un des nombreux exploits réalisés par les nombreux héros du pays. En effet, quelques 72 jeunes soldats dont le chahid Djebli Mohamed, de passage dans la région de Sidi-Ali, ont été surpris par une armada de plus de 300 soldats, appuyés par d’importants moyens logistiques, notamment des avions, des hélicoptères et des chars qui sont tombés sur une résistance inouïe. La bataille aura trois jours et trois nuits. Pas moins de 32 jeunes soldats sont tombés au champ d’honneur et plus de 30 blessés. Du coté ennemi, les pertes, d’après les archives et notamment ceux des hôpitaux de Mostaganem et Oran, ont été plus lourdes. On parle de pas moins de 200 soldats français qui auraient péri et 2 avions abattus. La région de Sidi-Ali a toujours été associé à cette sale guerre qui aura fait de nombreuses victimes, notamment les enfumades du Dahra (du 18 au 20 juin 1845) et bien sure le tristement célèbre camp de la mort. Ce dernier a été restauré il y a dix ans et les visiteurs peuvent y découvrir les nombreuses chambres ou étaient torturés des milliers de citoyens. Pas moins de 3000 personnes y ont été assassinées et jetés au fond d’un puits. Des visiteurs de ce centre n’ont pu se retenir, aclatant souvent en sanglot en découvrant le triste décor planté par une armée venue exterminer toute une population. Un célèbre comédien Algérien, de passage au centre pour une visite, était ahuri par certains témoignages. A la sortie, il nous dira ceci : « Je me sens comme un traitre quand je vois ce qu’on vécu certains citoyens pour nous offrir la liberté ! ». Quelques 45000 citoyens ont transité par ce centre de concentration, appelé camp de la mort. Certains, encore en vie, témoigne avec beaucoup d’émotion des multiples sévices qu’ils ont enduré. Tortures, viols, séquestration, assassinat..etc, les traitements les plus inhumains y étaient pratiqués par des soldats formés dans un pays qui s’appelle désormais : Le pays des droits de l’homme. L’Etat Français n’arrive toujours pas à assumer son erreur et à demander pardon. Ce même pays, par l’intermédiaire de ses deux derniers présidents, se veut le justicier qui va en guerre pour « libérer » des nations comme la Lybie et la Syrie, oublions au passage que plus de un million et demi de chahid ont donné leur vies pour voir le drapeau flotter dans un pays qu’ils ont colonisé durant 132 ans !
Posted on: Thu, 19 Sep 2013 18:27:09 +0000