650ème message : Complétude, serait-ce toi ? Il y a - TopicsExpress



          

650ème message : Complétude, serait-ce toi ? Il y a au-dedans ce vide dévoreur qui avale-recrache donne pas de répit, et ce que tu es je lespère si fort, sera indigeste jusquà ce quon placarde ma viande entre quatre planches de sapin. Tes pas vraiment terrible, mais on sen fout, moi je suis moche, et déjà mioche, je savais que lemballage si prisé est toc, pacotille charnelle qui flétrit aussi surement que le tic-tac. Aux orties, la rose du Ronsard, en ce qui me concerne elle était pot-pourri quelle nétait pas encore fleur. Au diable aussi les corps à corps fébriles, les coups de hanches, les protubérances gigotantes dans les cavités moites prévues à cet effet par mère nature ou tantine Providence. Jen ai après les ombres qui furtivement passent derrière tes billes de verre sans attraits. Jen ai après ta centralité, ce paysage presquillimité qui est tien, dont jaurais jamais que des fragments pitoyables, risibles larmes de cette tienneté débordante sur laquelle tangue tout un monde. Monde selon toi que jamais je verrais, dans lequel je ferai jamais le grand plongeon, jsuis dans ce corps, coincé, à écouter les monologues épuisant du quelque chose qui est moi, peut-être. Vivement les rides, vivement la délivrance, vivement quil coule le monde mien. En attendant, je crois que je taime. Tas quelque chose de serein. Tas cette sorte délégance rare de ceux qui sont plus concentrés sur le fait de regarder que dêtre lobjet dun regard potentiel. Tu méconnais, en fait, que tu es assez jolie. Parce que jai menti, tout compte fait, et cest pas lamour susmentionné qui parle. Mon amour il marche comme un briquet, par intermittence, et cest quand tas le plus besoin dune clope quil y a plus de jus. Il se fait tard, je conclus. Je te parlerais jamais, cest voué à léchec, aux désillusions partagées, à la fatigue mutuelle. Cest voué à lusure. Lhistoire de la vie en fait, vouée à lusure, aux meurtrissures, aux morsures, aux engelures, aux pelures, aux vapures toxiques, à des tas dures divers et variés, chacuns plus désagréables que le précédent. Je te souhaite la vie la plus heureuse quil soit possible davoir, tout le bonheur du monde, comme dirait lautre hippie, je te souhaite de rencontrer des gars équilibrés et sérieux. Je te souhaite, finalement, de rester la personne droite que je te sais être. Bonne chance. Un tordu.
Posted on: Thu, 21 Nov 2013 19:43:54 +0000

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