9.3 Cas où il ne faut pas prier Si cet exemple place devant - TopicsExpress



          

9.3 Cas où il ne faut pas prier Si cet exemple place devant nous un état collectif faisant obstacle à l’intercession, la Parole établit que ce principe s’applique également sur le plan individuel. Dans 1 Jean 5:16 nous lisons : «Si quelqu’un voit son frère pécher d’un péché qui ne soit pas à la mort, il demandera pour lui ; et il lui donnera la vie, savoir à ceux qui ne pèchent pas à la mort. Il y a un péché à la mort : pour ce péché-là, je ne dis pas qu’il demande». La première chose à noter, c’est qu’il est question, dans ce passage, de chrétiens et non pas d’incrédules. Si donc un frère a commis un péché qui n’est pas à la mort, quand bien même il ne s’en serait pas repenti, il peut être l’objet des prières de ceux qui réalisent son état afin que, par leur intercession, il soit amené à confesser ses fautes, et par cela à jouir des effets du plein pardon. Telle est l’intervention dont parle l’apôtre Jacques dans le dernier chapitre de son épître (v. 14-16). Or, quant au péché à la mort, il en est autrement. Tout d’abord, quel est-il ? Nous transcrivons ce qu’a écrit J.N. Darby à ce sujet : «Ce n’est pas, ce me semble, un péché particulier, mais tout péché qui a un caractère tel qu’au lieu de réveiller la charité du chrétien, il réveille son indignation». Il s’agit donc d’un péché (quel qu’il soit), commis dans des circonstances ou un état tels qu’il provoque l’horreur au lieu de l’intercession. Ce péché-là peut entraîner la mort du corps comme conséquence gouvernementale. Ainsi, Ananias et Sapphira, ayant menti à l’Esprit Saint, tombent et expirent. Nous ne voyons pas que Pierre ait prié pour eux (Actes 5:1-11). Élihu a pu dire à Job : «Puisqu’il y a de la colère, prends garde qu’elle ne t’enlève par le châtiment» (Job 36:18). À deux reprises, l’apôtre Paul fait mention de l’acte de livrer des croyants à Satan. Notons tout d’abord que, même exercé en communion avec l’Assemblée, il s’agit cependant d’un pouvoir apostolique pour lequel il avait été personnellement revêtu d’autorité. Or, tel n’est pas le cas de l’Assemblée. Lorsqu’elle prononce une exclusion, elle le fait par obéissance et en fonction de sa responsabilité d’ôter le méchant du milieu d’elle, mais elle ne livre jamais à Satan. En 1 Corinthiens 5:5, l’apôtre Paul écrit : «Pour moi... j’ai jugé... de livrer un tel homme à Satan pour la destruction de la chair, afin que l’esprit soit sauvé dans la journée du Seigneur Jésus». Bien que nous ne voyions pas que la décision de l’apôtre fût exécutée, il aurait pu agir avec la même puissance que celle dont Pierre avait fait usage dans le cas d’Ananias et Sapphira en livrant un membre du Corps de Christ à Satan pour la mort du corps physique. Par cela, l’Ennemi devient un serviteur des voies gouvernementales de Dieu pour libérer cet homme, la destruction corporelle l’affranchissant finalement de cette chair qu’il n’a pas su tenir dans la mort. Cette discipline, bien que terrible, est néanmoins un effet de la grâce de Dieu. Dans 1 Timothée 1:20, Paul livre positivement Hyménée et Alexandre à Satan afin qu’ils apprennent à ne pas blasphémer. Ces hommes sont abandonnés à Satan, non pour la destruction de la chair, mais afin qu’ils apprennent par la misère et la souffrance dans lesquelles ils se trouveront, la leçon que Dieu a en vue pour leur bien, de sorte qu’ils puissent être restaurés. Ici encore, Satan est un instrument pour corriger un enfant de Dieu et briser sa volonté charnelle. Le livre de Job présente d’une façon remarquable un tel enseignement. Remarquons que cette leçon ne peut être apprise dans le sein de l’Assemblée, l’Ennemi ne pouvant y agir de la sorte, mais elle est subie «dehors», dans le monde duquel il est le prince. À cette école, un tel chrétien livré à Satan se trouve privé de l’abri de la Maison de Dieu dont il bénéficiait mais duquel il n’a pas su apprécier la valeur. Quelle solennité ! En rapport avec le sujet qui nous occupe, il est frappant de considérer que dans ces deux cas, l’apôtre n’a prié ni pour le fornicateur, ni pour les blasphémateurs. Nous avons donc lieu d’être exercés afin de discerner si les péchés constatés chez un croyant sont de nature à provoquer une sainte indignation ou s’ils font appel à l’intercession.
Posted on: Sat, 22 Jun 2013 05:00:04 +0000

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