A LA DECOUVERTE Les peuples de la forêt du CAMEROUN: Ce sont - TopicsExpress



          

A LA DECOUVERTE Les peuples de la forêt du CAMEROUN: Ce sont les pygmées et les Bantous : -Les pygmées : l’homme des cavernes Les premiers hommes ont habité des cavernes. Ils ont laissé les traces de leur existence : des peintures et des gravures rupestres. On les a découvertes un peu partout en Afrique. Au Cameroun, on a découvert des gravures rupestres à Bidzar et dans les falaises du Tiguelin, non loin de Garoua .Les Pygmées semblent être les rares survivants en Afrique de cette race de chasseurs qui a habité les cavernes. On les connait depuis la plus haute antiquité. Deux mille ans avant J-C, un Pygmée a été capturé dans la région du Haut Nil et emmené en Egypte. Ils se sont les premiers occupants de la zone forestière et vivent surtout dans des campements plus ou moins isolés. Il est difficile de connaître l’origine du peuple pygmée. Rien ne permet de dire que ce soit un peuple dégénéré. Bien au contraire la rudesse de leur vie provoque une sélection naturelle et leur petite taille est parfaitement adaptée à leur habitat. Certains historiens voient dans les pygmées d’Afrique, d’Asie, d’Europe et d’Amérique, les ancêtres de l’homme. Un fait est certain : la race pygmée est très ancienne : -A l’époque de la pierre taillée, il y aurait eu des pygmées en Suisse (Europe), on y a trouvé des squelettes : -Vers 2400 avant J-C, le pharaon Pépi II ayant envoyé reconnaître les sources du Nil, le commandant de l’armée a ramené ‘’du pays des arbres’’ un pygmée Aka, surnommé ‘’danseur des dieux’’ ; -Les écrivains grecs et romains parlent à plusieurs reprises de ces hommes de petite taille, habitant au centre de l’Afrique : -Pendant plus de 1800 ans, il ne fut plus question de pygmées, sauf dans des récits légendaires ; -Ce que l’on peut affirmer, c’est que le peuple pygmée est le peuple le plus ancien, ayant habité au Cameroun et le seul ayant, durant des millénaires, occupé la grande forêt ; -Groupement du Dja-Sangha ou pygmées Baka : ils étaient environ 25 à 30 000 au début des années 80. Ils vivent dans la forêt des arrondissements de Djoum, Messamena, Abong-MBang, Lomié, mais surtout Yokadouma et Moloundou. Leur groupement se continue au Nord du Gabon, au Congo et dans la République centrafricaine ; -Groupement de la côte ou pygmées Baguiélé. Ils n’étaient guère que 3 ou 4000 au début des années 80. Ils demeurent surtout vers Kribi, dans la forêt de Bipindi-Lolodorf, et plus au Sud vers Ambam ; -Groupement du Mbam dans la forêt à l’Ouest de Yoko ; quelques 300 ou 400 pygmées, mélangés à la population locale vivent dans de petits îlots forestiers. Ils vivent en symbiose avec la forêt qu’ils connaissent et protègent mieux que quiconque. Cette maitrise du milieu naturel permet à certain d’entre eux d’être des « érudits en pharmacopées traditionnelle. De plus en plus le brassage avec les Bantou se fait diluant par la même l’homogénéité des différents groupes. Ces hommes de petite taille (1,30m à 1,50m) au teint clair, mènent une vie de semi-nomade, allant de campement en campement, pour chasser. Ils sont timides, de mœurs simples et pures, très religieux ils parlent un idiome curieux, mais ils adoptent aussi très facilement le parler de leurs voisins Bantou. On distingue trois groupes de Pygmées au Cameroun. -Le premier groupe, le plus important occupe les forêts du Sud Est, dans les arrondissements d’Ambam, Ebolowa, Lomié, Djoum, Yokadouma, Moloundou. -Le second groupe ; moins étendu que le premier, occupe l’arrondissement de Lolodorf, vers la côte. -Le troisième, représenté par quelques centaines d’individus, chasse dans les forêts galeries de l’arrondissement de Yoko. Les Bantou : A l’arrivée des européens, le Sud et le Centre du Cameroun sont peuplés de Bantou. Ce peuplement se fit en deux temps. Une première invasion, appelée invasion du Sud, comprenaient les Maka et les Djem : -Migration Maka et Djem. Au milieu du XVIIe siècle, les Maka pénètrent au Cameroun par le Nord Est. Ils sont eux-mêmes poussés par les Mandjia et les Baya. Ceux-ci fuyaient devant la cavalerie Peul. Les Maka se répandent en éventail dans la forêt du Sud. A la même époque les Djem arrivent par le Sud-est et se rencontrent avec les Maka. Les Douala. Ils viennent de l’Afrique Equatoriale, chez les Bakota. Le second groupe est celui des Fang et Béti. Les Fang-Béti : qui sont-ils ? Les Fang ou Pahouins habitent une zone qui va sans discontinuer de la Sanaga au Sud du Gabon, du Moyen Congo et de la Guinée espagnole y compris l’île de Fernando-po. Ils groupent plusieurs ethnies et plus de 112 tribus, on compte parmi les ethnies : les Ewondo les Béné, les Boulou, les Ntoumou, les Mvaé et les Fang proprement dits. Il faut ajouter les Eton, Manguissa, les Ossanaga, les Batchenga, les Manguissa, les Eton, les Yézum, les Mbida Mbani, les Yébekolo, les Tsinga, les Ngumba, les Batanga, les Yélinda, les Badzué, les Evuzok, les Bodiman, les Bamvele, les Mabea, les Yasa, les Yengono, les Maka, les Ozimu, les Kunabembé, les Mbomou, les Bagantu, les Pumpum, les Bakum, les Medjime, les Bassa, les Ewedi, etc. Une langue commune malgré la diversité des dialectes, leur permet de se comprendre. Ils ont des coutumes ainsi qu’une littérature communes. L’hypothèse tirée de la mythologie traditionnelle Fang, elle fait référence à un mythe appelé La marche des enfants d’Afri-kara, qui relate la marche périlleuse d’un peuple dans son avancée migratoire. Fuyant la guerre et les conflits avec les autres peuples, ce groupe va s’enfoncer progressivement dans la forêt, si on l’assimile au groupe Fang producteur du Mythe de l’Afrique équatoriale.
Posted on: Tue, 03 Sep 2013 08:58:34 +0000

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