A La Chaine 2. Il ya ceux qui ont pris des risques, il ya des corrompus qui ont fait carrière peut être même sans diplôme. En juillet 1969, Monsieur KHACER entre à la radio algérienne Chaîne II (chaîne Kabyle) pour exercer sa profession de technicien Radio et c’est durant cette période que commence pour lui la véritable lutte en combattant la politique de discrimination et d’exclusion envers la Chaîne II et son personnel. Avec quelques uns de ses collègues, il se sacrifie pour que cette chaîne radiophonique dépourvue de tout moyen ne meurt pas. Ainsi, il nous semble utile d’ouvrir une parenthèse pour parler un peu de cette période et du combat qu’il a mené pendant les 15 mois qu’il a passé à la Chaîne II. Malgré les menaces permanentes et les souffrances endurées, cela n’empêche pas Monsieur KHACER de saboter et de censurer à plusieurs reprises certaines émissions archaïques et frappée de stérilité notamment celles animées par les TOUALBI et autre Ahmed CHEQUARE et n’hésite pas à faire la même chose aux discours du Président Houari BOUMEDIENE lors de leur retransmission par la voix des ondes (par des coupures…) Cet homme a lutté pour que soient sautés à jamais les verrous qui entravent cette chaîne et c’est ainsi qu’un jour de RAMDHAN, il a osé faire passer le disque de « Slimane AZEM » qui à cette époque, ce grand artiste de la chanson Kabyle est frappé d’interdit dans tous le médias d’ALGÉRIE. A la même période il refusait aussi de retransmettre le reportage sportif de foot en langue arabe après la suppression de celui qui se faisait habituellement en Kabyle sur cette chaîne victime d’une répression systématique. En plus de l’activité permanente qu’il menait à la radio, Monsieur KHACER faisait aussi partie des militants de l’Académie Berbère « Agraw Imazighen » Berbères) et entretenait des relations avec les animateurs du C.E.B. (Cercle d’Etudes Berbères de Ben Aknoun). Depuis cette période, Monsieur KHACER traqué par la police, menacé d’arrestation, parvient à quitter le pays clandestinement le 2 décembre 1970 parce qu’il faut continuer la lutte malgré tous les risques allant de l’arrestation jusqu’à la liquidation physique.
Posted on: Wed, 05 Jun 2013 09:57:24 +0000
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