A cause de la sécheresse et des feux de forêts Les vergers - TopicsExpress



          

A cause de la sécheresse et des feux de forêts Les vergers menacés de dépérissement Bien que la saison des grandes chaleurs est achevée, la sécheresse sévit encore. Les jours passent sans que la moindre perturbation climatique ne pointe à l’horizon pour libérer les vergers d’un stress hydrique accablant et délivrer, du même coup, les agriculteurs de l’angoisse qui les prend en tenaille. Pire, au moment où l’on guettait avec fébrilité les premières giboulées, on a eu droit à des pluies…d’escarbilles. Des départs de feu ont été, en effet, signalés, au cours de cette semaine, à Béni Maouche, Ouzellaguen ou encore à la plaine de la haute vallée de la Soummam. Des feux favorisés par la persistance de la canicule et la très faible hygrométrie de la végétation. Les flammes, nous signale-t-on, ont parcouru de larges parcours boisés, peuplés de broussailles, d’essences forestières et d’arbres fruitiers. « Les choses se dégradent d’année en année. Si la situation continue d’évoluer défavorablement, il faut craindre le pire pour notre agriculture qui dépend de la pluie, donc étroitement tributaire du climat », s’inquiète un agriculteur de Seddouk. Notre interlocuteur se dit persuadé que cette disette hydrique, s’inscrivant dans la durée, greffée à des températures estivales, se déteindront fatalement sur les exploitations agricoles et impacteront durablement les rendements. Des espèces végétales endémiques, à l’image du frêne et du figuier, ont vu leur peuplement décliner sensiblement au fil des années. Ces espèces végétales, connues pourtant pour leur endurance et leur relative plasticité écologique, périclitent par centaines, à cause d’une pénurie chronique d’eau. « Les vergers de figuiers s’amenuisent à vue d’œil. Les spécimens, qui résistent encore aux rudes conditions climatiques, ne donne que peu de rendement », rapporte un septuagénaire de la commune d’Ath M’likèche. Même la campagne oléicole, dont le démarrage est prévu dans quelques semaines, ne s’annonce pas sous les meilleurs auspices. Plus d’un estiment qu’elle est, d’ores et déjà, sérieusement hypothéquée. « C’est un peu prématuré pour se prononcer sur le bilan de l’olivaison. En revanche, ce dont on est certain, c’est que cette carence pluviale ne sera pas sans incidences sur les rendements. Déjà que le volume des récoltes ne promet pas d’atteindre le sommet », suppute un fellah de la région d’Amalou.
Posted on: Mon, 28 Oct 2013 22:53:43 +0000

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