A l’actif de Mme Z. Nasri, le livre « unique » référence en matière d’assurance au Maroc. La dame a ensuite occupé le poste du directeur d’assurance dans une période cruciale du secteur avant de se hisser à des hautes responsabilités politiques. Son livre « le droit d’assurance au Maroc » se clore par un paragraphe intitulé « réflexion pour un accroissement du champ d’action de l’assurance ». Il s’agit en effet de la conclusion, de l’aboutissement, voir d’un remède proposé après 500 pages de diagnostic. Elle la considère comme une feuille de route pour la promotion socio-économique du secteur au Maroc. Cet article veut rappeler et commenter les propositions de l’auteur. Au terme de son diagnostic, l’auteur préconise deux mesures, premièrement la réorientation des objectifs de l’assurance, et secondo une mutation dans la mode de gestion. La première mesure prédit d’une manière ingénieuse le concept d’actualité récente : « la micro-assurance », on peut lire : « dans un pays sous développé ou la promotion des couches sociales déshéritées est une condition à son développement et ou l’assurance doit remplir avant tout une fonction sociale, le profit doit être entendu dans le sens de rentabilité pris en tant que synonyme de viabilité ». Toutefois, si l’auteur plaide pour une considération plus accrue de la réalité sociale par l’assurance ; les branches d’assurance à vocation sociales (assurances vie populaires, capitalisation lié à la propriété immobilière…..) se sont inexploitées par les entreprises. Encore une fois le secteur privé a raté un RDV avec l’histoire, reste à savoir les mesures entreprises par l’Etat comme incitation. La deuxième traire de la mode de gestion, l’auteur met en exergue l’adéquation de la forme mutuelle à notre réalité socio-économique avec tous ses corollaires (coût bas, simplification des contrats…..), encore une fois le temps présent montre que la réalité est en décalage avec le plan Nasri, le nombre « peu » des SAM, la complexité des contrats resté centré sur l’aspect juridique et marginalisant l’aspect commercial, à propos de ce dernier point, j’ai toujours considéré moins utile de recopier des articles et des articles de la loi dans les contrats se trouvant ainsi avec des contrat avec une trentaines de pages, la loi prime sur la convention. Une réorientation vers son aspect commercial du contrat s’impose actuellement à mon sens : qui sont les garanties et à quel prix.
Posted on: Thu, 18 Jul 2013 14:15:59 +0000