A l’occasion, Zéphirin s’est fait assister de Hubert - TopicsExpress



          

A l’occasion, Zéphirin s’est fait assister de Hubert Bazié du parti l’ESPOIR, de Oumarou Bagui de l’UPERD, de Idrissa Kaboré, président du comité d’organisation de la marche et de Adma Zagré, responsable de la commission sécurité. Le message fondamental de la séance, c’est que « l’opposition invite tous les Burkinabè, sans distinction aucune, à sortir nombreux le 28 juillet prochain à la place de la nation, pour réaffirmer leur opposition ferme et nette au sénat, à la révision de l’article 37 de la constitution, et à la politique du gouvernement ». Zéphirin Diabré s’indigne que malgré la sortie de « milliers de Burkinabè » sur toute l’étendue du territoire national pour « manifester leur colère contre le Sénat et contre la vie chère », « le gouvernement s’entête à vouloir mettre en place le sénat » en convoquant « les conseillers municipaux pour le 28 juillet, afin de faire élire ceux d’entre eux qui vont y siéger ». Ce qui est, pour lui, « c’est une provocation que les Burkinabè ne peuvent accepter ». Du fait de cet entêtement, le président de l’UPC qualifie le pourvoir en place de « pouvoir arrogant qui n’écoute pas la voix de son peuple », et face auquel il faut « lutter, lutter et encore lutter ». Cette lutte (marches, meetings, assemblées générales ) permettra, espère Zéphirin Diabré, d’obliger le gouvernement à renoncer à son projet de « dépenser 36 milliards pour nourrir des sénateurs au lieu de doter l’hôpital Yalgado en médicaments », et à celui de « réviser l’article 37 de la constitution pour régner à vie ». « Les Burkinabè savent maintenant que le Sénat a été conçu comme une étape devant mener à la révision de l’article 37 de notre Constitution, pour leur imposer un pouvoir à vie et permettre à un clan, composé de parents et d’amis, de continuer de gérer le Burkina Faso comme une boutique familiale », précise Zéphirin Diabré d’un ton révolté. Et après avoir salué « l’expression courageuse » des évêques dont le récent message sur la situation socio-politique du Burkina a été « lu avec intérêt » par l’opposition, Zéphirin Diabré, et avec lui toute l’opposition politique, « pense aussi que les institutions doivent être jugées en fonction de leur utilité sociale ». Et cette utilité, le CFOP « n’en voit aucune » au Sénat. Et barrer la voie à la mise en place de ce Sénat, constitue pour lui, une préoccupation nationale autour de laquelle les Burkinabè dans leur ensemble, doivent se mobiliser en dépassant « leurs querelles idéologiques et personnelles ». A l’attention de la jeunesse en particulier, Zéphirin Diabré souligne ceci à propos du 28 juillet : « nous allons bien bel et bien marcher car nous pour nous, lorsqu’on est debout, on ne s’assoit plus ; on marche ! ». Les marcheurs partiront de la place de la nation au rond-point des Nations- unies pour regagner le point de départ, en passant devant la cathédrale, la BCB sur l’avenue Kwamé N’Krumah
Posted on: Fri, 26 Jul 2013 04:50:21 +0000

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