A-t-on fini avec les crises financières ? Je dirai non. Il suffit - TopicsExpress



          

A-t-on fini avec les crises financières ? Je dirai non. Il suffit de faire un feedback sur les leçons de la crise de 2007-2008 et de se rendre compte que le pire est à venir. Plusieurs leçons pouvaient être retenues cette crise, au nombre desquelles : L’indiscipline au sein des banques. L’année 2008 avait commencé avec la plus grande fraude jamais commise en France : un trader engage plus que le capital de sa banque sur les marchés boursiers. Résultat, une perte de quasi 5 milliards d’euros pour la banque et une confiance des clients et des actionnaires ébranlée. Les premières interrogations qui nous viennent sont : pourquoi les systèmes de contrôle n’ont pas donné l’alerte ? Pourquoi les supérieurs directs ne sont pas étonnés de telles performances ? Les carences liées à la gouvernance et à la mauvaise appréhension des risques. En mars 2008 la cinquième banque d’investissement américaine Bears Stern, au bord de la faillite et rachetée par JP Morgan. Le 8 septembre 2008 : Fanny Mae et Freddy Mac, les deux plus géants du refinancement des prêts immobiliers américains sont mis sous tutelle par le trésor américain. Le 15 septembre 2008 : Lehmann Brother est en faillite et Bank of America acquiert Merrill Lynch etc.…. . Comment des institutions respectables et ayant connu la première grande crise ont-t-elles pu se retrouver à cours de liquidités ? Comment des investisseurs dits sérieux, qualifiés, compétents pouvaient-ils croire à une rentabilité financière extraordinaire et ne pas se préoccuper des risques adossés à leurs produits ? Ces quelques événements, même s’ils se sont déroulés outre mer, a impacter tout le système financier et économique mondial. Qu’ont fait les risk managers dans tout cela ? Ont-ils rempli leur rôle ? Ont –ils seulement été entendus ? En reprenant l’ensemble des éléments, force est de constater certaines déficiences. Néanmoins, un facteur est commun : la plus part de ces activités connaissaient une rentabilité extraordinaire, hors du commun. Insuffisance de la réglementation en vigueur (Bâle I&II&III) En matière de réglementation, Bâle I a montré son impuissance dans ce domaine. Bâle I était très accommodant, très permissif et le régime actuel (Bâle II) est beaucoup plus exigeant. Mais il faut noter que le Japon était sous Bâle II avant la crise et en dépit de cela n’a pas été épargné. L’accord de Bâle II est entré en vigueur en Europe en début 2008 et la crise ne s’est pas arrêtée pour autant.
Posted on: Thu, 08 Aug 2013 23:53:13 +0000

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