ABOU CISSÉ ANNONCE LE RETOUR TRIOMPHAL DE LAURENT GBAGBO A toi, - TopicsExpress



          

ABOU CISSÉ ANNONCE LE RETOUR TRIOMPHAL DE LAURENT GBAGBO A toi, Laurent Gbagbo, Fils de Zêpé Koudou, toi le fils de notre désormais illustre génitrice du Héros ivoirien. Pendant que tu es en route, et au moment où le peuple ivoirien, ton vaillant peuple t’attend, impatiemment rassemblé partout et nulle part ailleurs, pour t’accueillir… triomphalement, je voudrais, moi, et à travers moi, tous les Ivoiriens, patriotiquement ragaillardis, savoir si tu entends le son, la voix des anges. Oui, à toi je demande si tu entends les tam-tams venant de l’antique Manding. Les Balafons de ces Dozos, autrefois honorables, qui ne sortaient, revêtus de leurs mystiques vêtements, leurs armes que pour aller à la chasse. Tu entends frère, ami, père et guide, le N’Goni, cet instrument légendaire qui permit héroïquement, selon les témoignages de l’histoire à Soundjata Kéita de se lever alors qu’il était frappé d’une paralysie honteuse. Laurent Gbagbo, je voudrais encore et encore, m’interroger si tu entends le son du Guêdê, annonçant l’arrivée et/ou le retour du guerrier et qui fait danser avec l’air frais du temps bienfaiteur. Il faut que tu entendes, avant-même que tu ne foules le sol ivoirien, les cris de cette terre natale, frappée par le soleil satanique depuis un certain 11 avril 2011, et livrant à la mort, ces fleurs qui nous avaient donné l’espoir d’une vie meilleure depuis ta gouvernance. Ces belles fleurs mourantes depuis ton départ à la Haye pour une mission divine. Maintenant que tu arrives, vois-tu les cacaoyers, les caféiers, les anacardiers produire maintenant sans qu’on ait eu à les entretenir. Et pourtant, avant, au moment de ton absence, tout mourrait, tout disparaissait par effet de rattrapage maléfique. Observes-tu ce beau temps. Il n’annonce pas la pluie, il n’annonce pas les pluies de milliards, il n’annonce pas une Côte d’Ivoire désespéré. NON, ce beau temps annonce ton arrivée. PRESIDENT, vois au firmament, l’alignement des étoiles brillant sur les rives des quatre coins cardinaux, transmettant le message de ton retour. Vois-tu, M. le président les anges acclamer les hommes, pleurant et dansant, tous réunis dans une Côte d’Ivoire qui, tout de même, rêvait d’être UNIE. Vois-tu les intellectuels qui s’étaient tus pour se préserver et préserver ce qui restait de leurs acquis, L’INTELLIGENTSIA. Aujourd’hui, tous sont là, Memel Fôtai, ce livre non écrit, Bernard B. Dadié, le chantre de Togognini, ils sont tous là, physiquement et spirituellement pour te rendre l’hommage dû aux grands héros. Héros, tu l’es. L’Afrique toute entière, le monde tout entier t’attend, te voit et te verra désormais éternellement pour avoir traversé ta naissance, à travers cet acte de retour. Maintenant, c’est l’Humanité toute entière que tu vas traverser. Parce que tu as fait un travers herculéen. Soundjata Kéita a vécu et tu as entendu parler de lui. Samory Touré a vécu et tu as entendu parler de lui. Béhanzin a vécu…Cet homme qui a été livré à l’étranger par son peuple. Tu l’as vu. Si son retour n’a pas eu lieu parce que livré par son propre peuple, toi, tu traverses non seulement l’historicité, mais l’image de tous les héros pour t’installer dans cette loge des Mandela. Oui, tu es de retour. TOUT EST ARRETE, et on veut t’entendre parler. On veut t’écouter. On veut entendre les grands chants de la glorieuse victoire. Le peuple te chante. Il te chantera toujours, le héros de tous les temps, de toutes les époques, de toutes les générations. Voici ton peuple. Il t’appartient, il te demande, donne-lui ce que tu as à l’intérieur de toi-même. Donne-leur le produit de l’adversité qui s’appelle aujourd’hui UNITE, PAIX, RECONCILIATION ET UNION pour que la Côte d’Ivoire, l’Afrique ne soit vendue, spoliée par certains de ses hommes qui n’ont rien compris de la Côte d’Ivoire et de son peuple. Ces hommes, on le sait, ont tué Patrice Lumumba, ils ont tué Kwamé N’Krumah, Sékou Touré, Modibo Kéita, Jomo Kenyatta. Mais ils n’ont pas tué ce pour lequel ils sont venus sur terre. Parce que leur existence reste éternelle par le message qu’ils nous ont légué pour les générations qui sont appelés comme toi à diriger l’Afrique sans se mettre à genoux pour qui que ce soit et devant qui que ce soit. L’Afrique que tu connais à travers l’histoire que t’a racontée Zêpê Koudou, cette Afrique-là, est gloire. Elle est glorieuse. Elle est digne, elle est dignité. Elle ne doit ni appartenir, ni être gérée par ces collabos de l’Occident. Mais par des fils dignes du continent, comme toi. Ces fils qu’on aurait pu inventer s’ils n’existaient pas. Des fils à qui appartient la parole de la délivrance. Alors, parle. Toi qui n’a ni eu peur, ni pleuré malgré le déluge des bombes franco-onusiennes. Oui, les prisons et les bombes n’ont pas eu raison de toi parce que tu t’appelles LAURENT GBAGBO. Tu es aujourd’hui l’histoire de la Côte d’Ivoire. Tu es le livre que tout intellectuel doit lire. Parle donc pour nous instruire. Dis un mot, et nous serons guéris de nos meurtrissures. La Côte d’Ivoire sortira définitivement de sa convalescence. MERCI POUR NOUS. MERCI POUR LA CÔTE D’IVOIRE. ABOU CISSE
Posted on: Thu, 11 Jul 2013 01:34:00 +0000

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