AFP 17 octobre 2013 Des lycéens manifestent à Paris contre les - TopicsExpress



          

AFP 17 octobre 2013 Des lycéens manifestent à Paris contre les expulsions denfants scolarisés par François Béguin & Maryline Baumard Pour protester contre les expulsions de Leonarda, collégienne kosovare remise à la police le 9 octobre lors dune sortie scolaire, et de Khatchik Kachatryan, un élève arménien parisien de 19 ans, des milliers de lycéens se sont mobilisés à Paris, jeudi 17 octobre, à la veille des vacances scolaires. Selon le rectorat et des syndicats, au moins quatorze lycées ont été perturbés et quatre autres – Maurice-Ravel, Hélène-Boucher, Charlemagne et Sophie-Germain – ont été totalement bloqués dans la matinée. Réunis à lappel notamment du syndicat lycéen FIDL, du Réseau éducation sans frontières (RESF) et de la CGT Educaction, des centaines de jeunes sétaient rassemblés dans la matinée devant le rectorat de Paris, avant de converger vers la place de la Nation, rejoints par des enseignants. Le défilé, qui rassemblait 7 000 personnes selon la FIDL et 2 500 selon la préfecture de police de Paris, a ensuite pris la direction de Saint-Augustin (8e arrondissement). Les manifestants, dont certains avaient tracé deux traits parallèles sur leurs joues en signe dégalité, chantaient des slogans hostiles au ministre Manuel Valls tels que Khatchik en France, Valls en Arménie, Valls démission ou Libérez Khatchik !. Sur les pancartes, Non à léducation par lexpulsion ou En France, les immigrés sont envoyés vallser. VALLS EST CENSÉ ÊTRE DE GAUCHE ET PRÔNER LÉGALITÉ Des professeurs ont distribué des tracts lundi à la sortie des cours et ont proposé de signer une pétition, raconte Astrid, 17 ans, étudiante en terminale au lycée Dorian, dans le 11e arrondissement. On a ensuite créé un groupe Facebook de soutien à Khatchik qui comptait déjà 500 membres avant-hier. Tous les lycéens interrogés font état dune mobilisation via les réseaux sociaux (FaceBook, Twitter) et les textos. Pour Elisa, 16 ans, en 1ere au lycée Charlemagne, dans le 4e arrondissement, cette expulsion est la goutte deau qui fait déborder le vase. On trouve inadmissible que des élèves soient expulsés, témoigne Fanny, 16 ans, en terminale L au lycée Hélène-Boucher, dans le 20e. Cela va à lencontre de la Constitution et des droits de lhomme. A ses côtés, Mathilde approuve. Valls na pas le droit de faire ça, il est censé être de gauche et prôner légalité. MON PÈRE EST ASSEZ DACCORD. JEN AI DISCUTÉ AVEC LUI La prof de français nous a appelé les enfants de Rabelais parce quelle trouvait notre attitude très humaniste, dit Neil Chemlal en 1re littéraire à Paul-Valéry dans le 12e arrondissement. Ce quil préfére aujourdhui, cest chanter son Manu, si tu savais, ta politique, où on sla met... Beaucoup nen étaient quà leur deuxième manifestation, comme Léonie Esbron, une lycéenne dHélène-Boucher. Je suis allée à la manif du mariage pour tous et aujourdhui je suis là, commente-t-elle. A côté delle, Alice. A peine 16 ans elle aussi et le visage barbouillé de rouge à lèvres. On navait que ça pour écrire le prénom de Katchik sur nos joues. Cest pas top, mais bon. Pour Lucie Zeitoun, du lycée Brassens, il est important davoir une conscience politique. Laccueil des jeunes étrangers et leur maintien en France le temps de leur lycée est une des valeurs de notre pays. Il ne faut rien lâcher. Elie, Mathieu et Eddy, tous trois en 1re scientifique ont passé le coup de fil aux parents pour leur expliquer quils iraient à la manifestation plutôt quau cours de physique. Mon père est assez daccord. Jen ai discuté avec lui. Mais bon ce quil ne faut pas, cest que je rate le devoir de physique après !, plaisante Mathieu.
Posted on: Thu, 17 Oct 2013 20:36:35 +0000

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