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APPEL D’OFFRES EN INFORMATIQUE À l’UQÀM de se justifier JEAN-NICOLAS BLANCHET @ PUBLIÉ LE: MARDI 30 JUILLET 2013, 19H47 | MISE À JOUR: MARDI 30 JUILLET 2013, 20H13 L’appel d’offres de l’UQÀM qui cible un seul fournisseur et qui sème la grogne dans le milieu informatique sera scruté à la loupe par le Conseil du trésor. Hier, notre Bureau d’enquête a révélé que l’UQÀM a fait un appel d’offres dont le prix est déjà évalué à 13 millions $ et dont le fournisseur Cisco est déjà choisi. Il vise la modernisation des infrastructures réseaux. L’UQÀM paie 50 % trop cher, selon des acteurs de l’industrie, qui qualifient de «bidon» l’appel d’offres. «Préoccupé», le Conseil du trésor a précisé avoir déjà contacté l’UQÀM «afin d’obtenir des éclaircissements», notamment pour la question de «l’ouverture à la concurrence», a expliqué Dominik Provost, du cabinet du président du Conseil du trésor. «Si l’UQÀM choisit de poursuivre avec l’appel d’offres dans sa forme initiale, au bout du processus, ce sera à elle de démontrer qu’elle a fait le bon choix. (...) Nous allons suivre le dossier de près. Il y a un processus de reddition de comptes», a-t-il tenu à souligner. L’appel est repoussé Prévue pour aujourd’hui, la date limite de la présentation des soumissions a été repoussée au 5 août. L’UQÀM justifie sa décision par une petite modification technique dans les documents d’appel d’offres. Le report de la date a eu lieu la même journée de la rencontre de notre Bureau d’enquête avec la direction de l’UQÀM. Le regroupement des sept entreprises qui dénoncent cet appel d’offres s’est inscrit au registre des lobbyistes du Québec au nom de l’Association des revendeurs du Québec. Pierre Salbaing, qui travaille dans le domaine, est le porte-parole du mouvement qui a déjà grandi. Les membres disent devoir s’unir pour préserver leur anonymat et éviter d’être l’«agneau sacrifié». M. Salbaing a réfuté l’argumentaire de l’UQÀM. Le vice-recteur nous a affirmé que le choix unique de Cisco se justifiait pour des raisons de compatibilité et d’économie, puisqu’il s’agit d’une mise à niveau du réseau déjà alimenté par Cisco et non pas d’une refonte complète. L’UQÀM a aussi affirmé qu’une étude externe, mais confidentielle, lui donnait raison. Même le coût de cette étude et le nom de la firme l’ayant réalisée sont confidentiels, a fait savoir l’université hier. « Refonte complète » «On passe à un changement complet pour un réseau qui deviendra mille fois plus rapide. Les équipements sont remplacés par du neuf. Ce n’est pas ça une mise à niveau. C’est une refonte complète! L’appel d’offres devait et doit être ouvert à la concurrence», a réagi M. Salbaing, qui comprend mal pourquoi l’étude n’a pas été annexée à l’appel d’offres. Il cite en exemple le remplacement de 731 commutateurs, dont chacun coûte des milliers de dollars. Il s’agit d’équipements de «commodité», où différentes marques peuvent interagir entre eux sans problèmes.
Posted on: Wed, 31 Jul 2013 11:10:53 +0000

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