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ASSOCIATION MOR GLAZ Landerneau le 19 septembre 2013 À Monsieur Frédéric CUVILLIER Ministre des Transports et de la Mer 246, boulevard Saint-Germain 75007 PARIS Monsieur le Ministre, Le 24 septembre 2013, l’association MOR GLAZ sera reçue au cabinet ministériel par votre conseiller mer, monsieur François Lambert. Deux sujets seront abordés : Le premier, le remorqueur dans le Golfe de Gascogne, ce dossier qui doit être en votre possession depuis notre rencontre du 24 aout 2013 à La Rochelle. La France doit se doter de tous les moyens nautiques sous l’autorité du Préfet Maritime de l’Atlantique pour protéger les Marins, les biens et l’environnement dans cette région très fréquentée du Golfe de Gascogne. Le second, l’évacuation sur le « FROMVEUR II » et le « ENEZ EUSSA III » propriété du Département du Finistère avec délégation du service public à la compagnie Penn-Ar-Bed. Ces deux sujets sont pour l’association MOR GLAZ importants et nous continuerons à les défendre. En ce qui concerne les moyens d’évacuation sur les deux navires de la société Penn-Ar-Bed, l’association MOR GLAZ demande un exercice d’abandon des navires dans des conditions réelles en mer (et non dans une zone abritée comme cela se pratique trop souvent) organisé sous la responsabilité du Conseil Général du Finistère. L’association MOR GLAZ demande un exercice (sur chacun de ces navires) dans une mer formée, avec un vent supérieur à force 6, en simulant une panne totale de propulsion, afin d’observer le comportement des navires en travers à la lame. Dans ces conditions de mer nous constaterons s’il sera possible d’ouvrir les portelones et d’y emmener les radeaux de survie. Dans un deuxième temps, puisque les moyens du bord le permettent (les grues) l’association MOR GLAZ demande que le navire soit gîté à tribord puis à bâbord et qu’un essai d’ouverture des portelones soit effectué avec différents degrés de gîte, afin de se rendre compte si les portelones pourront bien être ouverts quelque soit le degré de gîte. Si tribord est inaccessible sur le « FROMVEUR II », estimer (toujours dans une mer formée) le temps nécessaire pour évacuer 365 passagers par le seul portelone situé à bâbord. Le « FROMVEUR I » avait trois portelones à tribord et deux à bâbord. Le « ENEZ EUSSA III » deux portelones de chaque côté. Le « FROMVEUR II » n’a lui que deux portelones à tribord et un seul à bâbord, pourquoi ? Si le navire se couche sur tribord comment évacuer les passagers ? Il faut donc également simuler un incendie à la machine avec évacuation des passagers. Si lors d’une panne de propulsion ou d’un incendie à la machine le capitaine décidait l’évacuation des passagers, il est probable qu’il essaiera de sauver malgré tout son navire. Les mécaniciens seront alors suffisamment occupés, dans ces conditions le personnel embarqué (l’équipage) sera-t-il suffisant pour procéder à l’évacuation des passagers ? Si l’ordre est donné par le commandant d’évacuer le navire, les radeaux seront chargés, l’annexe du bord suffira-t-elle à les maintenir ? Lors de tous ces exercices, l’association MOR GLAZ demande qu’il y ait à bord d’autres observateurs en plus des administrations habituelles. Monsieur le Ministre, L’association MOR GLAZ vous fait remarquer que lorsqu’un service public à en charge des passagers dans une zone maritime réputée dangereuse, les moyens d’évacuations doivent être optimisés au possible y compris à ceux qui sont imposés par les services administratifs habituels. Les équipages doivent être formés en conséquence et proportionnellement aux risques. Tous les cas de figure doivent être envisagés, d’autant plus lorsque le propriétaire (l’armateur des navires) est une collectivité territoriale (le Conseil Général du Finistère) qui se doit de montrer l’exemple en matière sécurité maritime. Monsieur le Ministre, les réponses effectuées aux différents courriers du Collectif de défense des liaisons maritimes Ouessant et à la question écrite du député Richard FERRAND ne satisfont pas l’association MOR GLAZ. Attendre les consignes de Bruxelles pour se couvrir est une réponse raccourcie et très technocratique. Monsieur le Ministre, vous savez que la mer est dangereuse et que la mer d’Iroise est une zone où la météorologie est très changeante. Vous savez aussi très certainement que les moyens d’évacuations des navires imposés par les autorités et les législations en vigueurs sont insuffisants selon les zones fréquentées par les navires. Que ce serait-il passé le 3 septembre 2013 au large de l’ile Molène lors de l’échouage du « FROMEUR II » si les conditions météorologiques avaient été autres? Monsieur le Ministre, nous vous remercions de votre attention, et acceptez nos sincères salutations. Le président de l’association MOR GLAZ Jean-Paul HELLEQUIN
Posted on: Thu, 19 Sep 2013 15:42:56 +0000

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