Actualité Quartier Hinnkoundé à Porto-Novo La police disperse - TopicsExpress



          

Actualité Quartier Hinnkoundé à Porto-Novo La police disperse des adeptes de «Oro» à l’aide du lacrymogène (Vives altercations, une quinzaine de manifestants interpellés) Les adeptes du culte «Oro» du quartier Hinnkoundé à Porto-Novo ont été mis en déroute hier jeudi 5 Septembre 2013 par les forces de l’ordre. La débandade était générale. Alors qu’ils vaquaient paisiblement à leurs activités, les riverains (femmes et hommes) du quartier Hinnkoundé à Porto-Novo ont été bloqués par une manifestation du culte « Oro » dont les adeptes sont venus de la forêt sacrée de Kpota dans la Commune d’Adjarra. Les riverains surpris ont aussitôt mis en branle leurs relations pour alerter les forces de l’ordre qui ont effectué une descente musclée sur le terrain. Du coup, la situation a dégénéré occasionnant de vives altercations entre les forces de l’ordre et ces adeptes du culte « Oro ». Les adeptes ont été dispersés à l’aide du gaz lacrymogène. Ils tentent de résister en procédant par le jeu des projectiles qu’ils lançaient aux forces de l’ordre. Dans la foulée, leur tam tam sacré a été saisi. Une quinzaine de dignitaires et d’adeptes ont été arrêtés et des motos ont été saisies. Approchés, les agents en uniforme du commissariat de Djègan-Daho ont affirmé que les adeptes du culte «Oro» n’ont pas respecté les dispositions réglementaires en matière d’autorisation de manifestation. En effet, selon l’autorisation que la mairie leur a délivré dans le cadre de la célébration de leur fête annuelle, les adeptes devraient cesser leurs manifestations et libérer les voies publiques au plus tard à six heures du matin. Aussi, les manifestations devraient se limiter aux localités de la Commune d’Adjarra. Selon les propos des forces de l’ordre, ce sont ces dispositions qui n’ont pas été respectées. « J’avais déjà interpellé les responsables du culte par le passé, pour les mêmes raisons. Aujourd’hui encore, nous en étions là quand, aux alentours de 8heures 30 minutes, j’ai été informé que la voie a été barricadée au niveau de Hinnkoundé qui se trouve sur le territoire de la Commune de Porto-Novo. C’est ainsi qu’on a mis en place une équipe pour aller les disperser. Ils ont résisté et nous avons essuyé des jets de pierres », a expliqué le commissaire de Djègan-Daho Rémy Azanlin. Le commissaire central de la ville de Porto-Novo, Lambert Agbo explique que les manifestants seront entendus puis libérés. « En cas de récidive, ils seront à nouveau interpellés », a déclaré celui-ci avant de rassurer qu’il n’a aucun intérêt à empêcher un citoyen de jouir de ses droits religieux. Seulement cela doit se faire selon les règles sécuritaires et le respect de la liberté des uns et des autres », a-t-il fait savoir. Thobias Gnansounou Rufino (Br Ouémé/Plateau) Pour une bonne gouvernance au Bénin La Cpsc sensibilise la société civile et les collectivités locales Une séance de sensibilisation pour la mise en place d’un cadre de concertation entre les Organisations de la société civile, les collectivités locales et les structures étatiques a été organisée hier jeudi 5 septembre 2013 à la Préfecture de Cotonou. Initiée par le Centre de promotion de la société civile (Cpsc), cette séance vise à inviter les participants à réfléchir sur les modalités pratiques et opérationnelles de construction d’un espace de dialogue et de proposition sur la gouvernance. Selon le Directeur général du Cpsc, Yolou Bamisso Yessoufou, les cadres informels existants affichent certaines difficultés qui nécessitent des solutions. Des solutions, a-t-il précisé, qui peuvent leur permettre de «jouir effectivement de la valeur ajoutée que créent les Ongs et autres organisations de la société civile, en faveur du développement local». Yolou Bamisso Yessoufou ajoutera que la finalité de ces séances d’échanges est la dotation du Bénin d’un creuset de dialogue permanent et inclusif de la pluralité des acteurs et des échelles de gouvernance. Hier, le représentant du ministre Chargé des Relations avec les institutions, Charles Babadjihou a souligné pour sa part que ces échanges pourront contribuer au renforcement de la gouvernance locale et à l’amélioration de la collaboration entre les acteurs de la société civile, les collectivités locales et les structures étatiques déconcentrées. Il a également montré que la création des cadres d’échanges favorisera efficacement le renforcement des différents processus de réduction de la pauvreté au niveau local. AS Propos recuellis par TGR Musellement des médias publics par le Pouvoir L’Union fait la Nation marche sur l’Ortb Les membres de l’Union fait la Nation (Un) étaient hier jeudi 05 août 2013 dans les rues de Cotonou. Ils ont en effet marché sur l’Office de radiodiffusion et télévision du Bénin (Ortb). Les manifestants qui avaient à leur tête le président de l’Union, Bruno Amoussou, ont réclamé l’accès équitable des forces politiques et sociales aux médias publics. Reçus dans les locaux de la Radio nationale, ils ont tenu durant deux heures d’horloge une séance de travail avec les responsables de l’Ortb, en l’occurrence le directeur général. Celui-ci s’est engagé à revoir la gestion de l’office dans l’intérêt des uns et des autres. A l’occasion, l’Un a fait une déclaration devant la presse. Lire l’intégralité de la déclaration. Déclaration La Conférence des Forces Vives de la Nation de février 1990 avait opté résolument pour un système partisan pluraliste. Aussi la Constitution du 11 décembre 1990, ne son article 5, place-t-elle les partis politiques au cœur de l’animation de la vie publique. Pour accomplir leur mission, la Charte des partis leur garanti, en ses articles 10 et 11 «un accès équitable aux moyens officiels d’information et de communication» pour «exprimer leurs opinions sur toute question d’intérêt local, national ou international». Il est alors fait obligation à la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication, conformément aux dispositions des articles 24, 142 et 143 de la Constitution, de : - veiller au respect de la déontologie en matière d’information et d’accès équitable des partis politiques, des associations et des citoyens aux moyens officiels d’information et de communication ; - garantir l’autonomie et l’impartialité des moyens publics d’information et de communication ; - veiller à favoriser et à promouvoir la libre concurrence ; - veiller à ce que les organes de presse ne fassent pas l’objet de concentration afin de maintenir le caractère pluraliste de l’information et de la communication. Si pendant longtemps, la Haac s’était plus ou moins acquittée de cette obligation constitutionnelle en publiant des statistiques sur les taux d’occupation des média par les différents animateurs de la vie publique nationale, force est de constater son mutisme complice face à la monopolisation et à la caporalisation de ces média depuis l’avènement du régime Boni Yayi. En violation flagrante et permanente de la Constitution, ce régime a confisqué les média publics pour les transformer en organes de propagande du gouvernement et de son Chef ainsi que des partis politiques, associations et groupuscules de la mouvance présidentielle. Le culte de la personnalité du Président de la République a remplacé l’information et la formation des citoyens. L’Union fait la Nation avait salué les protestations des travailleurs de l’Ortb contre ces dérives et continue de les soutenir. Chacun se souvient encore de leurs dénonciations patriotiques et courageuses contenues dans la lettre adressée au Directeur Général en date du 13 octobre 2010. Ils y stigmatisaient: - le manque d’expression d’opinions plurielles sur les antennes; - l’absence de débats contradictoires sur les écrans de la télévision nationale et à la radio nationale; - la prépondérance des faux débats commandités, ficelés dans la précipitation et animés par le Directeur de la Télévision en personne, en marge des services habituellement commis à cette tâche ; - des débats programmés et déprogrammés au dernier moment pour des raisons inavouées ; - les reportages programmés et annulés, montés et non diffusés ou interrompus en pleine diffusion ; - les éléments du journal annoncés en titre et sucrés en cours d’édition au grand dam du présentateur et des téléspectateurs ; - les manœuvres du Directeur Général visant à empêcher une partie de la classe politique de s’exprimer sur la Chaîne de Service Public ; - le harcèlement et l’humiliation au quotidien des agents en charge de l’information et des magazines d’actualité ; - l’irruption, de jour comme de nuit, du Directeur de la Télévision à la Rédaction du Journal télévisé, aux services de reportage, de montage et de diffusion en vue de soustraire ou d’introduire des cassettes, des émissions, des images ou des bouts de phrases, au mépris des procédures habituelles et de la déontologie; - les ordres et les contre ordres donnés par des responsables empêtrés dans des conflits de compétence, de leadership et d’intérêts. L’Union Fait la Nation s’est particulièrement investi depuis plusieurs mois dans la dénonciation de cette situation qui consacre le boycott systématique des partis politiques, notamment de l’opposition, et le sabotage de la couverture médiatique de leurs activités. Dans le même temps, elle a adressé de nombreuses correspondances à l’Ortb pour solliciter des émissions de réaction aux déclarations gouvernementales, de présentation de ses propositions à la Nation ou de commentaires de l’actualité nationale et internationale. Jusqu’à ce jour, les dirigeants de l’Ortb ont opposé un mépris arrogant à nos demandes, s’obstinant à ne point répondre et se refusant même à appliquer les dispositions contenues dans la Décision 98-050/Haac du 17 juin 1998 qui prescrit en son article 3 : « Pour l’animation de la vie politique nationale, il est attribué à chaque parti politique ou à chaque alliance de partis, représentés à l’Assemblée Nationale, une tranche horaire mensuelle à la radio, à la télévision et des espaces rédactionnels dans le quotidien «La Nation» ». Après dix huit mois de combat sans succès et face à l’impuissance de la Haac, l’Union fait la Nation décide de recourir à de nouvelles formes d’actions pour exiger: - le bénéficie immédiat des temps d’antennes prévus par la décision n° 98-050/Haac du 17 juin 1998 avec la fixation du jour et de l’heure des émissions. - la programmation, ici et maintenant, d’une émission destinée à faire connaitre ses points de vue sur les questions d’intérêt national de l’heure, comme cela était indiqué dans sa lettre du 31 juillet 2013, restée sans réponse comme à l’accoutumée. - la garantie d’accès aux organes publics d’information chaque fois que le gouvernement ou ses partisans posent des actes ou se prononcent sur des faits ou des questions politiques, sociales ou économiques d’intérêt national. - l’organisation de débats contradictoires, à sa demande, pour éclairer l’opinion publique. L’Union fait la Nation rappelle aux dirigeants de l’Ortb et à leurs supérieurs hiérarchiques les dispositions des articles 11 et 12 de la loi 2001-36 du 14 octobre 2002 qui stipulent, entre autres, que « toute entrave ou toute tentative d’entrave à l’exercice des droits et des activités politiques des partis de l’opposition par un responsable administratif, par un individu ou groupe d’individus est interdite et sanctionnée par une peine de un (01) à deux (02) ans d’emprisonnement et une amende de cinq cent mille (500.000) à cinq millions (5.000.000) de francs Cfa ou de l’une de ces deux peines seulement ». Elle se réserve le droit de saisir les tribunaux pour sauvegarder ses droits. L’Union fait la Nation en appelle à tous les patriotes et à tous les démocrates pour qu’ils se mobilisent contre la liquidation des acquis de la Conférence nationale des forces vives de la Nation et le déclin national. Vive l’Union fait la Nation ! Vive la liberté Vive la démocratie ! Vive le Bénin! Fait à Cotonou le 5 Septembre 2013 L’Union fait la Nation Projet de révision de la Constitution Yayi Boni prépare l’effondrement de la Justice Le projet de révision de la Constitution proposé par le président de la République est une menace pour l’Etat de droit au Bénin. Selon les observations faites par les magistrats dans un document dont la presse a fait échos hier, Yayi Boni veut affaiblir la Justice, l’un des fondamentaux du processus de démocratisation en cours. A la lecture des observations faites par l’Union nationale des magistrats du Bénin (Unamab), on comprend que c’est un véritable complot qui se prépare contre le peuple à travers le projet de révision de la Constitution. Non seulement, le président Yayi Boni et son entourage ont fondamentalement changé le préambule de la Constitution, mais ils ont prévu instaurer un grand déséquilibre dans le fonctionnement des institutions de la République. La cible première de l’initiative, c’est la Justice, un pouvoir qui a échappé jusque-là aux «ambitions totalitaires» de Yayi Boni. Il est de notoriété publique que le Chef de l’Etat veut mettre au pas la Justice béninoise. Depuis 2006, Yayi Boni n’a jamais digéré la «trop grande indépendance» dont les acteurs de la Justice essaient de faire montre dans leursfonctionnement. Et il guettait la moindre opportunité pour réduire leur pouvoir. La révision de la Constitution a été pour le Chef de l’Etat une occasion rêvée. Dans le projet de révision qui se trouve actuellement sur la table des députés, le gouvernement et son Chef ont touché à l’un des fondamentaux de l’Etat de droit : l’indépendance de la Justice. Dans le projet de révision querellé et décrié par les activistes des droits de l’Homme, le gouvernement propose dans le nouvel article 127, que «les magistrats du siège sont inamovibles sauf insuffisance, faute professionnelle ou atteinte à la crédibilité de la Justice…». Contrairement aux prescriptions de la Constitution du 11 décembre 1990, le Chef de l’Etat a décidé d’ouvrir une brèche dans la forteresse Justice. L’idée, c’est de trouver des subterfuges pour justifier comme l’Unamab l’a souligné, les mesures arbitraires de suspension qui pourraient être prises contre les magistrats considérés comme trop indépendants et non soumis à l’Exécutif. C’est une menace qui affaiblirait davantage la Justice et rongerait la sérénité dont jouit le juge pour dire le droit au nom de l’impérium qu’il détient. L’autre menace soulignée par les magistrats, c’est le contrôle des décisions de justice par la Cour constitutionnelle. Le nouvel article 118 propose en effet : «La Cour constitutionnelle statue obligatoirement sur la constitutionnalité des lois, des actes réglementaires et des décisions de justice censés porter atteinte aux droits fondamentaux de la personne humaine et aux libertés publiques et en général, sur la violation des droits de la personne humaine…». Si le projet de révision de Yayi Boni arrive à passer, la Cour constitutionnelle pourra désormais en conformité avec la Constitution censurer les décisions de justice même celles de la Cour suprême malgré le caractère intangible de ses décisions. Selon les magistrats, une telle modification dérèglera le fonctionnement de la justice et par ricochet menacera dangereusement l’organisation judiciaire nationale. Elle portera également atteinte à l’ordonnancement institutionnel et juridique institué par la Constitution qui garantit la séparation des pouvoirs. Le gouvernement veut orchestrer un chamboulement dans l’organisation des institutions constitutionnelles. Notamment mettre sous tutelle la Cour suprême. «Ce serait un grave précédent car cela fragilisera l’organisation judiciaire béninoise», a fait observer un juriste qui a requis l’anonymat. «Je confirme bien que c’est un quatrième niveau de règlement des litiges que le gouvernement veut créer. Cela nous conduira dans l’impasse. Ce projet de révision remet en cause beaucoup d’acquis. Et c’est très inquiétant pour la démocratie en construction», a-t-il poursuivi. C’est dire que si rien n’est fait pour «empêcher le régime de Yayi Boni de réviser la Constitution», le Bénin court droit vers l’abîme. Campagne d’intoxication… Le gouvernement a fait exprès en posant des pièges dans le projet décrié. Son objectif est de réduire coûte que coûte le pouvoir des juges. Et pour réussir le coup, il faut intoxiquer les populations analphabètes. Les pro-révisionnistes ont lancé leur manège en finançant des marches de soutien dans les contrées reculées. Ils prennent en otage les médias publics dont ils refusent l’accès à l’opposition et aux esprits éveillés. Les comploteurs ont verrouillé tous les canaux médiatiques publics et font passer le message qui les arrange. Réussir le hold-up constitutionnel, c’est l’obsession du gouvernement et de son chef. C’est pourquoi ils s’opposent à la contradiction et militarisent les rues. Aujourd’hui, la campagne d’intoxication reste l’une des armes dont se servent les pro-révisionnistes. Mais les démocrates, les vrais, ne désarment pas. Ils comptent bien mener la bataille pour barrer la route à l’imposture. En cela, les observations et les prises de position de l’Unamab (Lire Le Matinal du jeudi 05 septembre 2013) prouvent que les professionnels de la justice veillent au grain et sont prêts à en découdre avec Yayi Boni et ses acolytes. AT Société Nouvelle alliance pour la sécurité alimentaire et la nutrition Le Bénin rejoint les partenaires du G8 Les crises alimentaires mondiales de 2007 et 2008 (crises de la flambée des prix des denrées alimentaires), avec pour origines, entre autres, les phénomènes climatiques (sécheresse, inondations…), augmentation de la demande et de la population mondiales ou encore l’augmentation de la quantité d’agrocarburants, ont conduit les Etats membres du G8 à l’adoption, lors du Sommet de L’Aquilla, en 2009, de l’Initiative de L’Aquilla pour la sécurité alimentaire, dont l’objectif était de mobiliser $22 milliards sur trois (3) ans, pour justement faire face à la volatilité grandissante des prix de l’alimentation. Il s’agissait, notamment, pour les pays participants au Sommet de L’Aquilla, de venir en aide aux pays concernés, pour la mise en place de programmes et stratégies concrets pour un développement durable de l’agriculture africaine. Trois (3) ans après, en mai 2012, seule la moitié des fonds qui devaient être mobilisés ont été, réellement déboursés (même si $18.5 milliards avaient déjà été promis à cette date). C’est dans ce contexte, que les Etats-Unis, pendant qu’ils assumaient la Présidence du G8, ont lancé, pour renforcer, une nouvelle fois, l’engagement du monde en faveur de la sécurité alimentaire, l’Initiative de la «Nouvelle alliance pour la sécurité alimentaire et la nutrition» en Afrique, lors du Sommet du G8 qui s’est tenu à Camp David, aux Etats-Unis, en mai 2012. Qu’est ce que la Nouvelle Alliance? La «Nouvelle Alliance» est, en réalité, un partenariat entre le G8, l’Union Africaine, le Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad), son Programme détaillé pour le développement de l’agriculture africaine (Pddaa), les gouvernements de neuf (9) pays africains (à la date d’aujourd’hui) et près d’une centaine d’entreprises nationales et internationales, autour d’un objectif commun visant à sortir 50 millions de personnes de la pauvreté, en Afrique subsaharienne, au cours des dix (10) prochaines années. Durant sa première année d’existence, la «Nouvelle Alliance» s’est élargie avec l’adhésion de nouveaux membres (pays partenaires). Les dirigeants du G8 ont, en effet, accueilli le Bénin, le Malawi et le Nigeria (juin 2013), qui sont venus rejoindre les membres existants de la «Nouvelle Alliance» : le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mozambique (Septembre 2012), l’Éthiopie, le Ghana et la Tanzanie (mai 2012). Il est très important de relever, ici, que la principale innovation d’une telle Initiative, pour atteindre l’objectif affiché, est l’implication des acteurs du secteur privé dans ce «nouveau partenariat mondial». En effet, la «Nouvelle Alliance» repose, essentiellement, sur le secteur privé et l’augmentation de ses investissements, nationaux et internationaux, dans l’agriculture, avec une attention toute particulière sur les petits exploitants et les femmes. C’est la raison pour laquelle les 9 pays, retenus comme partenaires par le G8, ont pour dénominateur commun d’avoir pu convaincre de: 1- la qualité de leurs stratégies et plans d’actions nationaux pour le développement de leur agriculture; 2- et la qualité de l’environnement légal, juridique, institutionnel et administratif qu’ils sont en mesure de garantir aux entreprises, nationales et internationales, qui auront exprimé des intentions de contribuer, à travers des investissements dits «responsables», à la réalisation des programmes nationaux d’investissements agricoles qui ont été présentés par ces pays partenaires. En d’autres termes, pour être pays membres ou partenaires de la «Nouvelle Alliance», chacun des neuf (9) pays, retenus, y compris le Bénin, a dû, tout simplement, démontrer, non seulement aux pays du G8 mais aussi au secteur privé national et international, la qualité de sa vision et surtout son Potentiel dans le domaine de l’agriculture, en présentant un plan national en matière d’agriculture, assorti d’une stratégie coordonnée globale, en ligne avec le Programme détaillé pour le développement de l’agriculture africaine (Pddaa) du Nepad. Il a donc fallu, pour ces pays, s’engager à garantir un environnement réglementaire adapté à la promotion des investissements privés dans le secteur agricole et mettre en place les réformes nécessaires visant, notamment, à augmenter les revenus des petits producteurs. C’est ainsi que chaque pays partenaire de la «Nouvelle Alliance», a eu à négocier, avec le G8, un Cadre de Coopération National, rigoureux et qui vise à accélérer les investissements en rappelant l’importance de la mise en œuvre de réformes en faveur du secteur privé agricole, encourager, non seulement les intentions d’investissements privés mais aussi les engagements des donateurs, qui doivent être cohérents avec les priorités des pays bénéficiaires. La signature du Cadre de Coopération national consacre, définitivement, l’adhésion à la «Nouvelle Alliance». A l’annonce de l’adhésion des six (6) premiers pays membres de la «Nouvelle Alliance», en mai et septembre 2012, plus de 70 compagnies (africaines et multinationales) s’étaient engagées à y investir près $3.7 milliards de 2012 à 2015 pendant que les engagements financiers des états membres du G8 tournaient autour de $2.5 milliards. En juin 2013, les intentions du secteur privé d’investir, sur la même durée, dans les secteurs agricoles du Bénin, Malawi et Nigéria se sont élevées à environ $3.8 milliards, voulant contribuer ainsi à une meilleure promotion des marchés intérieurs et régionaux, la création de près de 3.5 millions d’emplois tout au long de la chaine de valeur agroalimentaire, la résolution de la faim et la malnutrition en Afrique. Il convient de rappeler qu’en effet le Bénin: 1- a été primé au mois de mai 2013 par la Fao, au siège de l’institution onusienne à Rome, pour avoir atteint l’Omd relatif à la réduction de la faim, au moins de moitié et ce, avant la date butoir de 2015 (22% en 1990 à 8% en 2012) ; 2- a été, à travers le Président de la République, désigné «Champion» de la promotion agricole en Afrique ; 3- produit actuellement du maïs et du riz qui sont utilisés pour aider les populations de la région du Sahel qui sont actuellement en situation d’insécurité alimentaire ; 4- accorde plus de 10% de son budget au développement rural ; 5- a augmenté le budget de l’agriculture à hauteur de 12% de ses dépenses d’investissements publics; 6- enfin, est en bonne voie pour réduire de moitié le nombre de personnes vivant dans l’extrême pauvreté d’ici 2015, selon le Rapport 2013 Data de l’Ong One, qui mesure les progrès réalisés par les pays de l’Afrique subsaharienne dans l’atteinte des Omd tels que fixés par les Nations Unis. En conclusion, il faut retenir que la «Nouvelle alliance pour la sécurité alimentaire et la nutrition» est une forme de Partenariat public-privé (Ppp) adapté au secteur de l’agriculture. Il suffit de se référer aux différents Cadres de Coopération nationaux négociés par chacun des neuf (9) pays membres pour s’en convaincre; en effet, ces Cadres de Coopération servent de cadre juridique audit partenariat et déclinent, explicitement, les responsabilités ou engagements des pays donateurs, du secteur privé et du pays partenaire. De manière globale, une fois le projet de loi sur le Ppp voté par le Parlement - le projet de loi est actuellement à la Cour suprême pour obtenir l’avis motivé de l’Institution - la loi viendra, nécessairement, renforcer le Cadre de coopération national négocié entre le Bénin et le G8; cela permettra au Bénin d’être dans une position, particulièrement, avantageuse pour promouvoir, avec efficacité, son potentiel agricole auprès des acteurs nationaux et internationaux du secteur privé et surtout apporter des garanties supplémentaires pour une sécurisation de qualité des investissements privés qui seront engagés. Les Etats-Unis sont le premier contributeur au partenariat, suivi de l’Union Européenne et la France. Ange K. Cérémonie d’installation des nouveaux membres de l’Upmb Franck Kpochémè est parti pour un contrat de 3 ans La nouvelle équipe de l’Union des professionnels des médias (Upmb) a été officiellement installée hier jeudi 5 septembre 2013 au Conseil national des chargeurs du Bénin (Cncb). Le nouveau Président Franck Kpochémè affirme de grands chantiers pour son mandat qui s’ouvre. Le premier chantier auquel il va s’attaquer, c’est l’application effective de la convention collective, l’impératif. A peine a-t-il été installé, Franck Kpochémé qui conduira les destinées de l’Upmb, place son mandat sous le signe d’un contrat avec les professionnels des médias. Un contrat dont l’une des clauses phares est la question de l’application effective de la convention collective. Pour le nouveau Président Franck Kpochémè, il n’y a vraiment plus de concession à faire autour de cette question essentielle. « La question de la convention collective ne sera plus une chimère. J’engagerai des échanges avec les responsables d’organes de presse. Il sera installé des délégués de personnel dans tous les organes ayant au moins 11 salariés. Le non respect de la convention collective peut figurer au nombre des critères d’élimination au niveau de l’aide de l’Etat à la presse privée. Nous distinguerons à prix d’or les entreprises de presse qui respectent la Convention collective », a-t-il déclaré. L’autre challenge annoncé par le nouveau bureau est la spécialisation des professionnels des médias. Nous travaillons à officialiser des formations en licence et master en ligne. Désormais les professionnels des médias ne seront plus obligés de se déplacer pour avoir les diplômes des prestigieuses universités de journalisme. Le lobbying en vue du vote du Code de l’information et de la communication, la reddition de comptes périodique par l’Upmb et bien d’autres questions sont abordées. Le Vice-président de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac), Edouard Loko a insisté sur la crédibilisation de la profession. « Pensez aux vraies solutions. Prenez courageusement vos responsabilités. Il y a un vrai problème de crédibilité », a-t-il fait savoir. Le représentant du ministre de la Communication, Marcel Tchobo a rassuré la nouvelle équipe de la volonté du nouveau ministre de jouer pleinement sa partition pour relever ensemble les défis qui s’imposent à la corporation. Hospice Alladayè Politique Actualité nationale Nassirou Bako-Arifari échange avec le corps diplomatique Le ministre des Affaires étrangères, Nassirou Bako-Arifari a rencontré ce jeudi 5 septembre à la salle Fleuve Jaune du ministère, le corps diplomatique, consulaire et les représentants des organisations internationales accrédités au Bénin. A l’ordre : les actions diplomatiques de grande portée menées par le Gouvernement du Bénin d’une part, et d’autre part, les sujets de politique intérieure notamment la gouvernance, les réformes institutionnelles en cours. Au chapitre de la politique intérieure du Bénin, le ministre Bako-Arifari est revenu sur la polémique qui enfle sur la révision de la Constitution. A l’en croire, des faits et documents créditent la «bonne foi du gouvernement». A juste titre, il a plongé l’assistance dans l’historique du projet de révision et rappelé les clarifications du Conseil des ministres du 30 août 2013. Pour ce qui est des élections communales et municipales, le gouvernement convoquera le corps électoral dès que les travaux d’actualisation de la Liste électorale permanente informatisée (Lépi) seront achevés par le Cos-Lépi, a-t-il confié. S’agissant des initiatives de portée diplomatique, Nassirou Bako-Arifari a cité pêle-mêle, l’organisation à Cotonou de la 1ère édition du Forum du développement rural en Afrique, la participation du Chef de l’Etat à plusieurs foras de haut niveau, la lutte contre la piraterie maritime dans le Golfe de Guinée, les performances économiques et financières, la mise en œuvre des Objectifs du millénaire pour le développement (Omd) au Bénin et la crise syrienne. Satisfait de la démarche, le doyen du corps diplomatique Oscar Coet Blackstock, a remercié au nom de ses collègues le patron de la diplomatie béninoise pour l’initiative. Serge Adanlao Culture Miss Espoir après son spectacle aux Forces armées béninoises «J’étais vraiment inquiète pour les Béninois» La chanteuse béninoise Espoir Omonloto Ahamada , alias Miss Espoir célébre les Forces armées. A part l’évènement dénommé « Cœur d’or » à travers lequel elle collecte des dons pour les personnes démunies, la chanteuse a initié également un concert pour rendre hommage aux Forces armées béninoises. La 2ème édition a eu lieu dans le cadre des festivités du 1er août 2013. Dans cet entretien, Miss Espoir revient sur les temps forts de l’évènement. Le Matinal : Qu’est-ce qui fait votre actualité? Miss Espoir : Un nouveau single intitulé «Aimer pour la vie» dont le clip passe sur les chaînes de télévision. C’est une chanson que j’ai réalisée avec Francis Edia. Ce single annonce-t-il un album? Oui, je le prépare activement. Mais avant la sortie officielle de cet album, je mettrai encore 2 singles sur le marché discographique. Pouvez-vous nous donner en exclusivité le nom de ces singles? C’est une surprise que je ferai pour ceux qui aiment ma musique. Mais je peux déjà dire que c’est un style musical particulier que je n’ai encore jamais fait. On vous a vu tout récemment aux côtés des Forces armées béninoises pour un concert. Comment est née cette initiative? Cela remonte en 2011. J’ai eu l’inspiration d’organiser un tel évènement lors de la période de l’élection présidentielle de 2O11. J’étais vraiment inquiète pour nous les Béninois. La Commission électorale nationale (Céna) était militarisée et ceux qui venaient déposer les recours avaient peur pour leur vie. J’ai eu peur d’abord mais après, je me suis demandée ce qu’on fait pour mériter cette paix et cette tranquillité que Dieu nous donne au Bénin. Est-ce qu’on pense un jour à ces hommes en uniforme qui veillent sur nous jour et nuit? Que peut-on faire alors pour les remercier? En tant qu’artiste, tout ce que je peux faire, c’est de chanter pour eux et louer leurs mérites. Voilà les raisons qui m’ont motivée à leur offrir un spectacle. J’ai donc demandé une autorisation auprès du chef d’Etat Major qui a accepté appuyer le projet. J’ai fait la 1ère édition en 2012. Nos hommes en uniformes ont dansé et chanté. C’était la preuve qu’ils ont besoin de ces moments de distraction puisqu’ils se sont défoulés. Au delà de tout, ils ont besoin d’amour et de joie de vivre. Parce qu’ils reçoivent une formation rigoureuse. Que retenir alors de ces deux éditions? Deux éditions se sont passées et je me rends compte que l’initiative est salutaire. Il fallait même la créer si elle n’existait pas. Au fil des années, l’évènement prend plus d’ampleur. Je me rends compte que c’est Dieu qui m’a inspiré. J’ai créé le concept pour eux et j’ai vu qu’ils en ont besoin. Il faut voir nos militaires, policiers, gendarmes, les forces navales danser et chanter à cette occasion le 07 août dernier! Quand on éteint la musique, ils ne sont pas du tout contents. Quels sont les autres artistes qui étaient de la partie? Jolidon Lafia, Francis Edia, Norbeka, Koudy, Liss Mouss et pleins d’autres. Je profite pour dire un grand merci à tous ces artistes qui acceptent chanter pour la cause. Ils me soutiennent pour la réussite de ce projet. Vos projets ? Je pens aux Forces armées béninoises qui résident à Parakou. J’organiserai un spectacle pour eux dans le cadre de la Saint Valentin 2014. Je veux aller dans d’autres casernes. Réalisation: Valentine Bonou Awassi Sport Mondial 2014/Zone Afrique Cinq finales pour un week-end Avec seulement trois équipes déjà qualifiées sur dix places au total, la 6e et dernière journée du deuxième tour des éliminatoires africains pour la Coupe du monde 2014, qui débute ce vendredi 6 septembre, s’annonce gonflée au suspense. Sur les sept groupes dont la première place (qualificative pour le troisième tour) n’a pas encore trouvé preneur, cinq offriront une « finale », une confrontation directe entre les deux dernières équipes encore candidates. Une seule rencontre est programmée dès ce vendredi, dans cette dernière journée du deuxième tour de qualification pour la Coupe du Monde 2014, mais elle inaugure déjà la série de cinq « finales » que nous prépare ce week-end de football. Dans le groupe D, le Ghana se qualifiera en effet en cas de nul ou de victoire, tandis que la Zambie lui chipera sur le fil sa place de leader si elle parvient à créer la surprise à Kumasi. Une situation qui se répètera trois fois le lendemain. La Tunisie, avec deux points d’avance dans le groupe B, reçoit le Cap-Vert, qui cherchera à Radès un nouvel exploit après sa qualification pour la dernière Coupe d’Afrique des nations. Le tenant du titre de cette compétition, le Nigeria, accueillera d’ailleurs à Calabar les Flammes du Malawi avec le même écart, tandis que le Sénégal fera tout pour préserver son point d’avance devant l’Ouganda. Le dimanche, enfin, se tiendra l’affrontement final entre le Cameroun, leader du groupe I, et son dauphin, la Libye, qui le talonne à un point derrière. L’Ethiopie et le Congo en pole position Dans les groupes A et E, trois équipes peuvent encore se qualifier ce samedi, avec des chances plus ou moins grandes. Le premier voit l’Ethiopie, qui se déplace en Centrafrique, partir en pole position, alors que l’Afrique du Sud et le Botswana (respectivement deux points et trois points en dessous) en découdront en espérant un faux pas du leader. Même prière pour le Burkina Faso et le Gabon, dans la poule E, qui se rencontrent tout en gardant un œil sur le match du premier, le Congo, qui se déplace au Niger. En dehors de Cameroun-Libye, les matches du dimanche ne présenteront pas d’enjeu pour la qualification, pas plus que Egypte-Guinée et Algérie-Mali mardi, les Pharaons et les Fennecs étant d’ores et déjà qualifiés, comme la Côte d’Ivoire, pour le troisième tour, qui se déroulera en cinq rencontres aller-retour directement qualificatives pour la Coupe du Monde 2014 au Brésil, du 11 au 15 octobre et du 15 au 19 novembre prochains. Rfi.fr Le programme de la 6ème journée (Temps universel) Vendredi 6 septembre 2013 Ghana – Zambie à 16h (Groupe D) Samedi 7 septembre 2013 Afrique du Sud – Botswana à 13h30 (Groupe A) Centrafrique – Ethiopie à 13h30 (Groupe A) Nigeria – Malawi à 15h (Groupe F) Angola – Liberia à 15h (Groupe J) Burkina Faso – Gabon à 15h30 (Groupe E) Niger – Congo à 15h30 (Groupe E) Sierra Leone – Guinée équat. à 16h30 (Groupe B) Gambie – Tanzanie à 16h30 (Groupe C) Côte d’Ivoire – Maroc à 17h (Groupe C) Tunisie – Cap-Vert à 18h45 (Groupe B) Sénégal – Ouganda à 19h (Groupe J) Dimanche 8 septembre 2013 Kenya – Namibie à 13h (Groupe F) Zimbabwe – Mozambique à 13h (Groupe G) Cameroun – Libye à 14h30 (Groupe I) Bénin – Rwanda à 15h (Groupe H) Togo – RDC à 15h30 (Groupe I) Soudan – Lesotho à 17h (Groupe D) Mardi 10 septembre 2013 Egypte – Guinée à 17h (Groupe G) Algérie – Mali à 17h (Groupe H)
Posted on: Fri, 06 Sep 2013 05:27:04 +0000

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