Actualités : CONFÉRENCE DE NORDINE AÏT-HAMMOUDA À AZAZGA - TopicsExpress



          

Actualités : CONFÉRENCE DE NORDINE AÏT-HAMMOUDA À AZAZGA : «L’Algérie n’est pas un Etat-Nation mais un pays tribal» Invité de la section locale du RCD pour donner une conférence-débats sur le thème «1er Novembre, espoir et trahison», Nordine Aït-Hamouda a apporté un son discordant sur cette date-symbole qui tranche avec le discours officiel véhiculé à cette occasion. A commencer par le congrès de la Soummam boudé par Ben Bella parce qu’il ne porte pas le sceau de l’arabité et de l’islamité, et par ses pairs qui ont préféré se calfeutrer dans les douillettes retraites de Rome et du Caire contrairement à Ben M’hidi qui a fait un véritable périple pour assister à ce conclave qui allait jeter les bases et les fondements de la Révolution. Pour le conférencier, le choix du site était un prétexte fallacieux car la Kabylie était la région la plus sécurisée pour accueillir une réunion des chefs historiques dans un congrès dont Amirouche, alors commandant, n’était chargé que de la sécurité, ceci pour évacuer les allégations de Kafi qui le tenait pour responsable de sa non-invitation à ce congrès. L’ex-député de la nation ne prend pas de gants pour dire que la tête de Abane était mise à prix pour isoler Krim. Selon l’orateur, s’il n’était pas question d’éliminer physiquement Abane, un consensus s’était toutefois dégagé pour le mettre hors-champ. Mais son sort était décidé par Boussouf qui ne lui pardonnera jamais d’avoir initié le congrès de la Soummam. C’était aussi une manière de réduire considérablement l’autorité de Krim, responsable de la Wilaya III et d’asphyxier les Wilayas III et IV avec l’arrêt de leur approvisionnement en armes, munitions et logistique. La base de l’est ? Une fumisterie découlant de la stratégie du Malg, selon le conférencier qui précise que cette base n’a existé que dans l’esprit de ses concepteurs pour servir de contrepoids aux Wilayas présentes sur le terrain. Le conférencier reviendra également sur la mission de Amirouche en Tunisie pour demander des comptes et remettre son rapport au CCE, documents authentiques à l’appui. Son sort était également scellé dès lors qu’il s’aventurait sur un terrain miné, sa liquidation et par là-même la Wilaya III, était impérative et Mohamedi Saïd, récupéré par Boussouf en savait quelque chose, lui qui n’était pas sans savoir que Amirouche n’allait pas revenir, avait envoyé Oumira et Vrirouch pour prendre la Wilaya III laissée par Amirouche, l’adjoint de Krim, à Mohand Oulhadj en attendant son retour de Tunisie. Cela avant que Krim, premier responsable de la Wilaya III n’ordonne à tous les officiers, y compris Mira, de se soumettre à la responsabilité de Mohand Oulhadj. S’offusquant que Abane, architecte de la Révolution est qualifié de traître, il s’interroge pourquoi on a baptisé un aéroport au nom de Messali El Hadj dont les antécédents sont connus de tous, ironisant dans la foulée sur le pourquoi de la non-réhabilitation de son lieutenant Bellounis. «Parce qu’il n’est pas de Tlemcen», enchaîne-t-il pour stigmatiser le régionalisme ? Pour le conférencier, il n’y a pas photo entre l’Algérie de 1956 illuminée et sublimée par Abane, Krim et Ben M’hidi et celle de Saïdani, Ghoul et Benyounès ternie en 2013. L’affaire de la bleuïte, une opération militaire orchestrée par les services de renseignements français en riposte à l’affaire L’oiseau bleu qui a permis en quelques jours de récupérer 1 200 armes, et de l’argent au profit du FLN. Il trouve suspect que l’on ne parle plus soudain de Chakib Khelil sur lequel pèsent de lourdes accusations de corruption dans l’affaire Sonatrach. La candidature de Yasmina Khadra aux présidentielles est une aberration, affirme l’orateur qui doute même de ses capacités d’écrivain : «Si je me porte candidat et que je constate qu’il y a fraude, à qui me plaindre ? Au ministère de la Justice ? Ils sont de la tribu de Msirda, au Conseil constitutionnel ? Ses membres aussi. Alors je n’y vais pas.» L’orateur ne s’étonne pas que Amara Benyounès fasse lui aussi acte de candidature, estimant que les candidats ne se bousculeront pas à cette échéance. Il se demande aussi pourquoi il n’y a même pas cette «reconnaissance du ventre» à l’égard de celui qui a donné poste et argent, riant de ce tapage autour d’une candidature que même l’intéressé et ses proches n’ont pas annoncée. Toujours lors des débats, le conférencier qui indique qu’à chaque échéance importante du pays, on nous invente quelque chose pour détourner l’opinion des vrais problèmes que vit le pays, a invité à ne pas se tromper d’ennemi, soulignant le rôle majeur du Maroc durant la Révolution qui a servi de base arrière à la Révolution. En plus de soutenir l’Algérie, ironise-t-il encore «il nous a même donné un président et des ministres». Ferhat Imazighen Imoula, digne fils de chahid et militant des causes démocratiques condamné par la cour de Sûreté de l’Etat et emprisonné à Berrouaghia, voué aux gémonies est libre de ses opinions. Il se rappelle qu’étant en cellule à Berrouaghia, on a daigné contester à son père , sa qualité de chahid largement reconnue dans sa région classée zone interdite dans son village qui compte 69 martyrs pour 200 habitants, Ferhat étant alors en cellule, ce qui avait nécessité le déplacement d’une délégation de moudjahidine pour rétablir la vérité. Aux jeunes, il lancera un appel lancinant «réinventez le 1er-Novembre» exhortant à l’exemple de Hamou Amirouche qui, du haut de ses 17 ans avait traversé, avec 400 millions sur le dos, des centaines de kilomètres de la Soummam jusqu’en Tunisie au milieu de la fournaise, du napalm et des embuscades sur un itinéraire de mort, cela pour que vive l’Algérie libre et indépendante J’aime · · Ne plus suivre la publication · Partager Lakhdar Belgacem Écrire un commentaire...
Posted on: Sun, 10 Nov 2013 13:13:57 +0000

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