Actualités / Municipales toujours Politique fiction : Bettati & - TopicsExpress



          

Actualités / Municipales toujours Politique fiction : Bettati & Cie dans » Le Putsch des (conseillers) généraux « le 19 novembre 2013 à 12 h 11 min estrosi-napoleon-gestion-municipale En faisant voter une délibération (par ailleurs totalement inutile et inutilisable, au mieux superfétatoire s’agissant de l’article 40 du Code de procédure pénale) pour obtenir l’autorisation d’ester en justice contre des personnes qui critiqueraient sa gestion des finances municipales, Christian Estrosi a donné à ses adversaires une occasion en or massif pour pointer d’un doigt accusateur sa conception du débat démocratique. Olivier Bettati, conseiller municipal et général UMP (et secrétaire national du parti) ne l’a pas laissé échapper (lire ici). Certes, le maire, manifestement en panne d’arguments (ce qui devient habituel chez lui), a prétendu qu’il avait organisé cette parodie de Conseil municipal pour pousser son ancien allié, qui fut autrefois son adversaire et qui l’est redevenu aujourd’hui, à sortir du bois – bref, tout ça pour ça – mais personne n’y croit, pas même au sein de l’UMP. La réalité, c’est que le maire de Nice s’est tiré une balle dans chaque pied : une première en organisant ce vote scélérat attentatoire à la la liberté d’opinion, une deuxième en donnant l’opportunité à celui que tout le monde attendait dans la campagne municipale, à se mettre en ordre de bataille. Du gros calibre Il est vrai qu’Olivier Bettati n’a pas annoncé sa candidature. Mais il ne l’a pas démentie non plus. Alors après les faits, un peu de politique fiction. C’est une production L’Intrus, qui ne bénéficie d’aucune aide de la Commission du film de la CCI Nice Côte d’Azur, ni de subvention de la Mairie de Nice ou de la Métropole. Son titre, Le Putsch des (conseillers) généraux, est tiré en revanche de faits réels : Olivier Bettati, Benoit Kandel, Jean Icart et Marc Concas sont tous les quatre élus au Conseil général. Les trois premiers ont encore en commun d’avoir quitté ou de s’être exclus de la majorité municipale, excédés par le comportement et l’incurie du maire Christian Estrosi. Tous les quatre ont été élus dans des cantons du centre de Nice, respectivement le 8e, le 12e, le 2e et le 1er. Ce n’est pas rien. En fait, c’est « du lourd ». Du gros calibre. Un quarteron de (conseillers) généraux Auquel pourrait s’ajouter en voltigeur Jaques Peyrat, le prédécesseur de Christian Estrosi à la mairie et la Métropole (anciennement la Canca), où il exerça deux mandats. Placé en ordre de bataille, ce quarteron de (conseillers) généraux pourrait bien déposséder, à droite, Christian Estrosi d’une (bonne) partie des électeurs déçus par l’ancien ami de l’ancien président Sarkozy réfractaires au Front national, et récupérer à gauche les déçus du Hollandisme. Sans doute Christian Estrosi a-t-il pu compter ses forces ce dimanche, lors de son premier meeting de campagne. 4 000 personnes selon son staff. Mais plutôt 2 500 selon certains participants pas vraiment inféodés, une version que confirme la notice technique et les plans du palais Acropolis, qui donne une capacité maximum de 2540 personnes pour la plus grande des salles. Certes, comme les hommes dans les wagons à chevaux, on peut ajouter un certain nombre de spectateurs debout entre et derrière les chaises… mais pas 1 500 de plus. Ou alors, il faut appeler les pompiers pour évacuer. Et Christian Estrosi peut toujours attaquer L’Intrus pour avoir publié ces chiffres, l’arithmétique, comme les faits, est têtue. Voilà pour l’intrigue. Place au scénario. Philippe Carlin Ils sont quatre, comme les quatre chevaliers de l’Apocalypse du Nouveau Testament dont la mission est de préparer la fin des Temps sur Terre avec, dans leur chevauchée et en avant-première, l’Anté-Christ. Là, il s’agit de quatre conseillers généraux de Nice : Olivier Bettati, Benoit Kandel, Jean-Auguste Icart et Marc Concas. Ils représentent à eux quatre 77 000 Niçois des cantons populaires. Et leur mission est de préparer, l’avènement de l’Anté-Christ…ian, la fin des « Temps Estrosiens », à Nice. Si l’on veut bien leur adjoindre l’influence restante (résistante ?) de Jacques Peyrat sur un corps électoral Niçois indocile depuis la fin des Temps Médecinistes, la partie s’annonce compliquée en 2014 pour Christian Estrosi. Le maire de Nice en voie de diabolisation démocratique depuis le dernier conseil municipal n’a sans doute pas envie d’endosser les habits du « Malin ». Même s’il prétend avoir fait preuve de… malice en poussant Olivier Bettati au schisme avec sa fameuse délibération « d’auto-défense judiciaire »… Il n’en reste pas moins que la charge sera rude si les cavaliers des cantons urbains coordonnent leurs assauts. Plusieurs fronts Olivier Bettati a fait preuve d’une détermination que ses contempteurs de l’UMP lui déniaient, il y a peu encore. Courage suicidaire ou attitude conforme en paroles et en actes, donc courageuse tout court, certains n’ont pas encore tranchés. Benoit Kandel qui, ès-qualité de militaire, ne veut pas non plus manquer l’occasion de montrer sa bravoure politique, n’a pas loupé l’occasion de dire tout le mal qu’il pense d’une action attentatoire au droit (et au devoir) de critique, consubstantiel d’une opposition bien ordonnée. Christian Estrosi a voulu délibérément ouvrir plusieurs fronts en convoquant un conseil municipal à l’ordre du jour provocateur le 15 novembre. Cette initiative se voulait à usage interne et externe. Le maire de Nice en appuyant sa délibération sur une menace d’action en justice en cas de critique diffamatoire de sa gestion, visait en particulier à faire peur aux fonctionnaires de son administration qui se laisseraient aller à faire « fuiter » des informations sur l’état des finances publiques niçoises. Il voulait aussi « tétaniser » les opposants de la société civile et médiatique. Enfin, il espérait impressionner ses adversaires de Gauche en les obligeant à réfléchir à deux fois avant d’agiter les chiffres de l’endettement public niçois. L’Anté-Christ…ian Estrosi L’ancien ministre sait bien que son initiative n’a aucune chance de trouver un jour le chemin des tribunaux en période électorale. Tout l’art et la justification du débat public et politique consiste justement à dénoncer l’usage des budgets confiés par le corps électoral à une liste de candidats. L’une des faiblesses d’ailleurs de la délibération votée dans un bel unanimisme par la majorité du maire, désormais sortant, est que les actes de gestion ne sont pas ceux d’un homme, mais d’une municipalité, organe élu d’une majorité politique. Reste tout de même, que les quatre cavaliers vont devoir désigner celui qui chevauchera le cheval blanc, véritable et seul Anté-Christ…ian Estrosi, qui se verra légitimé comme challenger officiel du maire sortant. La logique semble désormais s’installer en faveur d’Olivier Bettati. Il a pour lui d’avoir déjà défait Christian Estrosi en joute électorale. D’être un élu RPR puis UMP populaire élu et réélu depuis 20 ans dans son canton. Son ancrage niçois indiscutable et son capital sympathie sont intacts. Peyrat-Saint Michel terrassant le Dragon ? Reste, que le temps de la jovialité qu’on lui prête est terminé et que d’aucuns l’attendent au tournant de la crédibilité, de la stature de Commandant en Chef contre les forces de l’Empire Estroso-Ciottiste : mairie, Métropole et Conseil Général. Benoit Kandel reste en délicatesse d’UMP et Jean-Auguste Icart a une convergence de vue avec Olivier Bettati sur l’essentiel : le départ du maire actuel des affaires municipales. Reste Marc Concas. Elu socialiste, il n’a jamais fait mystère d’une possible adhésion à une liste ouverte à l’intelligence citoyenne, où se retrouveraient les talents d’une ville qui n’en manque pas, mais les éparpille sur des clivages sectaires. Que devient alors Jacques Peyrat dans ce putsch aux allures de combat biblique (la sacralité en moins) ? Il lui reste la posture de Saint-Michel terrassant le Dragon… lequel arrive après les chevaliers de l’Apocalypse dans l’ordre des choses. L’homme espère toujours compter, mais il sait aussi additionner … et les ans qu’ils portent bien le prédestinent à un rôle de prophète… dont on sait qu’ils vivaient très vieux… Abraham vécut 175 ans et épousa Sarah à l’âge vénérable de 99 ans. Il est vrai qu’il eut un successeur, Isaac, que Dieu lui ordonna de sacrifier et dont il stoppa le bras armé avant l’irréparable… Pas sûr que Jacques Peyrat-Abraham stoppe son geste s’il s’agit d’épargner son successeur Estrosi-Isaac. Zac Harry Dernière minute-Dernière minute-Dernière minute : le cabinet du maire Christian Estrosi a affirmé par la voix de la Directrice générale des services, Anne Boquet, que la démission d’Olivier Bettati ne serait pas valable au motif qu’il n’a pas envoyé sa démission au Préfet. Intox ! (ou incompétence) : en réalité, Olivier Bettati a seulement démissionné de la majorité municipale. c’est au maire de lui retirer maintenant ses délégations s’il le juge opportun… Tags: bettati, canca, canton, Concas, conseillers généraux, Estrosi, finances municipales, Front National, icart, kandel, liberté dopinion, mairie, métropole, Nice, Peyrat, PS, sarkozy, ump
Posted on: Wed, 20 Nov 2013 19:04:43 +0000

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