Affaire des incendies des marchés de Kara et de Lomé Rapport du - TopicsExpress



          

Affaire des incendies des marchés de Kara et de Lomé Rapport du CST et incrimination des proches du pouvoir : est-ce un silence coupable ? Voilà quelques jours que le rapport d’enquête du CST sur les incendies des marchés de Kara et de Lomé a été publié. Ce rapport a nommément cité certaines personnes proches du pouvoir comme étant les commanditaires et instigateurs de ces incendies. Et, depuis, plus rien ! Sinon quelques réactions des présumés accusés du rapport, en l’occurrence la Directrice Générale des impôts, Ingrid Awadé que le CST accuse d’avoir commandité ses incendies estime qu’il faut répondre « aux imbéciles (les responsables du CST) par le silence » et le Directeur Général de la société aéroportuaire de Lomé Tokoin (SALT) n’a pas hésité à porter plainte contre les 11 signataires du rapport d’enquêtes. Mais pouur ceux qui connaissent bien la réaction des gens du pouvoir, ce silence cache quelque chose et tout le monde s’interroge. Est-ce donc un silence bruissant de parole ? Mais Hegel trouve que vouloir penser sans les mots est une tentative insensée. Depuis la publication de ce rapport, à part silvère Kogoé Akrima, Directeur Général de la Société Aéroportuaire de Lomé Tokoin (SALT), qui a annoncé à la presse qu’il a porté plainte auprès du Procureur de la République contre les 11 responsables du Collectif Sauvons le Togo, signataires du rapport d’enquêtes qui l’accuse d’avoir fourni du kérosène qui a servi aux incendies et qui a été prélevé sur le stock de la base chasse de l’Aéroport international de Niamtougou, personne d’autre n’a porté plainte. «Je constate que le CST a cru utiliser mon poste de DG de la SALT, pour rechercher ma responsabilité dans les incendies. La société que je dirige ne dispose ni de stock de kérosène ni d’une quelconque mainmise sur le kérosène. Le CST a fait preuve d’ignorance totale des pratiques sur les plateformes aéroportuaires en affirmant qu’il aurait prélevé du kérosène sur le stock de la base chasse de Niamtougou », avait-il déclaré. Le commissaire de police Kpemissi Paya a aussi réagi suite à son implication par le rapport du CST dans cette affaire d’incendie mais n’a pas démenti son implication dans cette affaire. Dans un communiqué, le commissaire a simplement déclaré qu’il n’était pas en poste dans une ville où le rapport du CST l’accuse d’agi r là. «J’ai l’honneur de déclarer ce qui suis : Moi commissaire de Police KPEMISSI K. Paya, en service de Police à Lomé, déclare n’avoir jamais servi au Commissariat de Kara ; et encore moins chargé des audiences de la présidence de la République. Je demande donc que ces allégations soient rectifiées par les presses qui ont fait cette diffusion », indiquait le communiqué. En déclarant qu’on ne répond aux imbéciles que par le silence, Ingrid Awadé, ne croyait pas si ben exprimer une pensée devenue réalité irréfragable dans la manière dêtre, les usages et les reflexes. Certains pensent qu’elle voulait, à l’occasion de la publication du rapport d’enquête du CST, faire valoir sa personnalité, mais que mal lui en a pris. Après cette déclaration, elle s’est surtout aux yeux des Togolais accusée, car pour qui connait ce pouvoir et la puissance et l’autorité de cette dame, après la publication de ce rapport, peut être que les responsables du CST, du moins les signataires de ce rapport ne dormiront pas à la maison la soirée du lundi où le rapport a été publié. Dautres, par contre, en ont vu une attitude méprisante. Une expression de banalisation de la réalité qui l’étreint et l’accable. Ce qui est certain, c’est que l’affaire qu’il est convenu d’appeler « incendie des marchés » a connu un nouvel épisode dans sa gestion médiatique depuis que le CST publié son rapport sur les incendies des marchés de Kara et de Lomé. Notamment parce que le rapport a été suivi par de nombreuses révélations. Mais aussi parce que certains responsables du CST ont affirmé et réaffirmé qu’ils ont de graves révélations sur les incendies des marchés à faire et ils attendent le moment pour le faire. Selon certaines indiscrétions proches du pouvoir, le pouvoir ne peut jamais définitivement se taire sur ce rapport du CST. «On attend le retour du président pour voir la décision à prendre », avait-il simplement déclaré au cours d’un entretien. Cette phrase en dit long sur comment les affaires judiciaires sont conduites au Togo. Par contre, un homme de droit a indiqué que si le Togo était une République, le procureur de la République, allait vouloir avoir d’information sur les personnes incriminées dans le rapport du CST. D’ailleurs, les responsables politiques du CST qui ont pris la parole tour à tour le samedi dernier à la plage, ont indiqué que la publication de cette enquête a été mal appréciée par les autorités et que certaines personnes proches du pouvoir citées dans ce rapport comme étant responsables des incendies des marchés ont tenté de les insulter «de bande d’imbéciles ». «Les autorités voulaient nous juger à la cour d’assise en décembre. Ils disent que nous avons brûlé les marchés et pensent nous incarcérer, c’est mal nous connaître. Les autorités savent que tout ce que nous avons dit et relaté dans notre enquête est juste et vrai. Et malgré ça, les autorités ont inventé un plan pour nous amener à la cour d’assise et nous emprisonner, cela ne sera pas possible, ca nous avons aussi envoyé le rapport de notre enquête à la justice. Si c’est que nous étions dans un pays normal, une information doit être ouverte contre les personnes citées. Si le juge d’instruction et le procureur de la République ne disent pas la vérité sur cette affaire d’incendie, la justice divine est immanente», avait déclaré le coordonnateur du CST, Zeus Atta Mensah Ajavon. Abordant aussi la question des incendies des marchés de Kara et de Lomé, Claude Améganvi, le secrétaire national du Parti des travailleurs (PT) a indiqué que le fait que responsables du CST inculpés dans cette affaire d’incendie soit appelés par téléphone par un docteur, et de surcroit un week-end pour des analyses, est injuste, car c’est le juge d’instruction qui doit ordonner cette visite médicale. «Le fait que les autorités veuillent nous amener devant la cour d’assise, montre à suffisante l’intention négative de ceux qui nous gouvernent. Ils veulent simplement nous écarter des prochaines échéances électorales. Ce qu’ils veulent faire, c’est qu’une fois à la cour d’assise, ils vont nous inculper et nous donner à leur guise des années d’emprisonnement. Soyez mobilisés, c’est ce qui important », a-t-il indiqué. Revenant sur l’affaire des incendies, Jean-Pierre Fabre lui a indiqué que les autorités savent que ceux qu’elles ont emprisonnés et ceux qui sont inculpés dans cette affaire d’incendie des marchés ne sont nullement responsables. «Ce n’est possible qu’on m’emprisonne sur ce que je n’ai pas fait. Ce n’est pas possible. C’est ce que nous avons toujours dit, ceux qui sont au pouvoir ne sont pas crédibles, ils font tout pour nuire au peuple et ils doivent partir», avait-il indiqué. Tout compte fait, c’est comme si les deux camps qui s’accusent savent à quoi s’en tenir, mais une chose est sûre c’est que les jours à venir nous édifierons davantage. ADINIC Affaire des incendies des marchés de Kara et de Lomé Rapport du CST et incrimination des proches du pouvoir : est-ce un silence coupable ? Voilà quelques jours que le rapport d’enquête du CST sur les incendies des marchés de Kara et de Lomé a été publié. Ce rapport a nommément cité certaines personnes proches du pouvoir comme étant les commanditaires et instigateurs de ces incendies. Et, depuis, plus rien ! Sinon quelques réactions des présumés accusés du rapport, en l’occurrence la Directrice Générale des impôts, Ingrid Awadé que le CST accuse d’avoir commandité ses incendies estime qu’il faut répondre « aux imbéciles (les responsables du CST) par le silence » et le Directeur Général de la société aéroportuaire de Lomé Tokoin (SALT) n’a pas hésité à porter plainte contre les 11 signataires du rapport d’enquêtes. Mais pouur ceux qui connaissent bien la réaction des gens du pouvoir, ce silence cache quelque chose et tout le monde s’interroge. Est-ce donc un silence bruissant de parole ? Mais Hegel trouve que vouloir penser sans les mots est une tentative insensée. Depuis la publication de ce rapport, à part silvère Kogoé Akrima, Directeur Général de la Société Aéroportuaire de Lomé Tokoin (SALT), qui a annoncé à la presse qu’il a porté plainte auprès du Procureur de la République contre les 11 responsables du Collectif Sauvons le Togo, signataires du rapport d’enquêtes qui l’accuse d’avoir fourni du kérosène qui a servi aux incendies et qui a été prélevé sur le stock de la base chasse de l’Aéroport international de Niamtougou, personne d’autre n’a porté plainte. «Je constate que le CST a cru utiliser mon poste de DG de la SALT, pour rechercher ma responsabilité dans les incendies. La société que je dirige ne dispose ni de stock de kérosène ni d’une quelconque mainmise sur le kérosène. Le CST a fait preuve d’ignorance totale des pratiques sur les plateformes aéroportuaires en affirmant qu’il aurait prélevé du kérosène sur le stock de la base chasse de Niamtougou », avait-il déclaré. Le commissaire de police Kpemissi Paya a aussi réagi suite à son implication par le rapport du CST dans cette affaire d’incendie mais n’a pas démenti son implication dans cette affaire. Dans un communiqué, le commissaire a simplement déclaré qu’il n’était pas en poste dans une ville où le rapport du CST l’accuse d’agi r là. «J’ai l’honneur de déclarer ce qui suis : Moi commissaire de Police KPEMISSI K. Paya, en service de Police à Lomé, déclare n’avoir jamais servi au Commissariat de Kara ; et encore moins chargé des audiences de la présidence de la République. Je demande donc que ces allégations soient rectifiées par les presses qui ont fait cette diffusion », indiquait le communiqué. En déclarant qu’on ne répond aux imbéciles que par le silence, Ingrid Awadé, ne croyait pas si ben exprimer une pensée devenue réalité irréfragable dans la manière dêtre, les usages et les reflexes. Certains pensent qu’elle voulait, à l’occasion de la publication du rapport d’enquête du CST, faire valoir sa personnalité, mais que mal lui en a pris. Après cette déclaration, elle s’est surtout aux yeux des Togolais accusée, car pour qui connait ce pouvoir et la puissance et l’autorité de cette dame, après la publication de ce rapport, peut être que les responsables du CST, du moins les signataires de ce rapport ne dormiront pas à la maison la soirée du lundi où le rapport a été publié. Dautres, par contre, en ont vu une attitude méprisante. Une expression de banalisation de la réalité qui l’étreint et l’accable. Ce qui est certain, c’est que l’affaire qu’il est convenu d’appeler « incendie des marchés » a connu un nouvel épisode dans sa gestion médiatique depuis que le CST publié son rapport sur les incendies des marchés de Kara et de Lomé. Notamment parce que le rapport a été suivi par de nombreuses révélations. Mais aussi parce que certains responsables du CST ont affirmé et réaffirmé qu’ils ont de graves révélations sur les incendies des marchés à faire et ils attendent le moment pour le faire. Selon certaines indiscrétions proches du pouvoir, le pouvoir ne peut jamais définitivement se taire sur ce rapport du CST. «On attend le retour du président pour voir la décision à prendre », avait-il simplement déclaré au cours d’un entretien. Cette phrase en dit long sur comment les affaires judiciaires sont conduites au Togo. Par contre, un homme de droit a indiqué que si le Togo était une République, le procureur de la République, allait vouloir avoir d’information sur les personnes incriminées dans le rapport du CST. D’ailleurs, les responsables politiques du CST qui ont pris la parole tour à tour le samedi dernier à la plage, ont indiqué que la publication de cette enquête a été mal appréciée par les autorités et que certaines personnes proches du pouvoir citées dans ce rapport comme étant responsables des incendies des marchés ont tenté de les insulter «de bande d’imbéciles ». «Les autorités voulaient nous juger à la cour d’assise en décembre. Ils disent que nous avons brûlé les marchés et pensent nous incarcérer, c’est mal nous connaître. Les autorités savent que tout ce que nous avons dit et relaté dans notre enquête est juste et vrai. Et malgré ça, les autorités ont inventé un plan pour nous amener à la cour d’assise et nous emprisonner, cela ne sera pas possible, ca nous avons aussi envoyé le rapport de notre enquête à la justice. Si c’est que nous étions dans un pays normal, une information doit être ouverte contre les personnes citées. Si le juge d’instruction et le procureur de la République ne disent pas la vérité sur cette affaire d’incendie, la justice divine est immanente», avait déclaré le coordonnateur du CST, Zeus Atta Mensah Ajavon. Abordant aussi la question des incendies des marchés de Kara et de Lomé, Claude Améganvi, le secrétaire national du Parti des travailleurs (PT) a indiqué que le fait que responsables du CST inculpés dans cette affaire d’incendie soit appelés par téléphone par un docteur, et de surcroit un week-end pour des analyses, est injuste, car c’est le juge d’instruction qui doit ordonner cette visite médicale. «Le fait que les autorités veuillent nous amener devant la cour d’assise, montre à suffisante l’intention négative de ceux qui nous gouvernent. Ils veulent simplement nous écarter des prochaines échéances électorales. Ce qu’ils veulent faire, c’est qu’une fois à la cour d’assise, ils vont nous inculper et nous donner à leur guise des années d’emprisonnement. Soyez mobilisés, c’est ce qui important », a-t-il indiqué. Revenant sur l’affaire des incendies, Jean-Pierre Fabre lui a indiqué que les autorités savent que ceux qu’elles ont emprisonnés et ceux qui sont inculpés dans cette affaire d’incendie des marchés ne sont nullement responsables. «Ce n’est possible qu’on m’emprisonne sur ce que je n’ai pas fait. Ce n’est pas possible. C’est ce que nous avons toujours dit, ceux qui sont au pouvoir ne sont pas crédibles, ils font tout pour nuire au peuple et ils doivent partir», avait-il indiqué. Tout compte fait, c’est comme si les deux camps qui s’accusent savent à quoi s’en tenir, mais une chose est sûre c’est que les jours à venir nous édifierons davantage. ADINIC
Posted on: Thu, 21 Nov 2013 16:40:35 +0000

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