Ali Soilihi Mtsachioi, le meilleur des Présidents des Comores - TopicsExpress



          

Ali Soilihi Mtsachioi, le meilleur des Présidents des Comores D’Ahmed Abdallah à Ikililou Dhoinine Ce que l’Histoire retiendra des Présidents comoriens Il est facile d’entrer dans l’Histoire mais difficile d’y occuper une place honorable, et même Gengis Khan et Adolf Hitler y sont entrés, mais seulement entrés. Idi Amine Dada, Macias Nguema, Mobutu Sese Seko, Moussa Dadis Camara, Jean-Bedel Bokassa, Mouammar Kadhafi, Zine El Abidine Ben Ali, Hosni Moubarak et d’autres clowns et brutes aux mains tachées du sang de «leurs» peuples innocents aussi. Dans le cas des Comores, la situation est encore plus dramatique car le dirigeant comorien n’est pas homme à entrer dans des considérations devant l’inciter à réfléchir sur la trace que l’Histoire, juge impitoyable, gardera de lui. S’il se posait la question, les Comores auraient connu une trajectoire tout à fait différente. C’est une question qu’on ne se pose pas quand on passe son temps à dire à sa femme: «Où étions-nous et où sommes-nous aujourd’hui, nous qui mangions hier de la banane “Charia” avec des feuilles de “Boi” ou “Mvoungué”?», la nourriture que même les lépreux snobent – mais, qui n’a pas mangé de la «nourriture honteuse»? Et on nage en plein bonheur si encore, le Président a pour principale collaboratrice l’exaltée passant son temps à dire: «C’est vraiment moi qui suis là où je suis en ce moment, moi qui n’y ai jamais pensé auparavant?». Et, en 37 ans d’indépendance, les Comoriens ont tout vu, le grand-guignolesque le discutant au ridicule, le folklorique au pittoresque, le fou au dément. Ahmed Abdallah. Il est appelé «Père de l’Indépendance», mais avant de proclamer celle-ci unilatéralement le 6 juillet 1975, il aurait dû attendre qu’une solution soit trouvée sur l’épineux problème de Mayotte, dans le cadre des «Machouoira», nos fameuses «Solutions négociées», qui font le charme de la vie politique aux Comores. Cet Ahmed Abdallah-là était accusé d’autocratie et de conduire les relations franco-comoriennes dans l’impasse. Le 3 août 1975, il est renversé par Ali Soilihi Mtsachioi. Ali Soilihi Mtsachioi. Du 3 août 1975 au 13 mai 1978, Ali Soilihi Mtsachioi symbolisera une volonté réformatrice hors du commun, visant surtout l’adaptation des institutions aux réalités comoriennes et aux nécessités de développement, la mise en place d’institutions destinées à la réalisation des objectifs du meilleur des développements, le développement autonome et autocentré, celui qui place l’homme au centre du processus, l’abolition des privilèges indus, le développement local et régional, le développement de l’enseignement par des moyens inexistants, la fierté d’être Comorien et la conscience civique, la pédagogie d’un Président qui dit ce qu’il fait et fait ce qu’il dit, la réduction de la corruption à un niveau proche de zéro, et cela, sans Commission Anticorruption. Sous la Révolution, les Comores gérèrent l’affaire de Mayotte et l’avortement de la coopération avec la France, pendant que le ministre des Affaires étrangères trahissait ouvertement le pays, à en croire des membres des délégations comoriennes à l’ONU, dont certains, écœurés, renoncèrent à rentrer aux Comores, choisissant de se fixer en France, pendant que le Premier ministre répandait des rumeurs d’islamophobie et d’athéisme sur le régime en place dans les pays arabes et islamiques pour le priver de l’aide de ces pays. Charmante mentalité. L’État a survécu au massacre et rapatriement des Comoriens de Majunga (Madagascar) en 1976-1977, occasionnant, en quelques jours l’augmentation de la population comorienne de 6%, et aux dégâts causés par l’éruption du Karthala en 1977. Tout aurait été parfait si la volonté de réforme et de lutte contre la féodalité n’avait pas occasionné des dérapages en matière de droits de l’homme. En même temps, il n’est pas rare d’entendre tel politicien comorien jurer avoir vu, en Suisse, Ali Soilihi Mtsachioi, après qu’il soit déclaré mort. Mais, paraît-il, il ne parle pas, mais se contente de faire des signes de la main. De loin. Ahmed Abdallah. Le 13 mai 1978, c’est le retour à la féodalité, le règne des mercenaires, la mise en place d’un fédéralisme «sous contrôle ombilical», la gabegie, la corruption, les assassinats politiques, l’annulation de toutes les libertés sauf celle consistant à dire «Dé Wayé Wayé» («Toujours le même Président») et à adhérer au parti-État. On ne comprendra jamais pourquoi le Front démocratique et l’ASÉC, qui ont combattu avec courage le régime politique d’Ahmed Abdallah, ont disparu en même temps que lui. Sous le régime politique d’Ahmed Abdallah, du 13 mai 1978 au 26 novembre 1989, de l’argent fou déferla sur les Comores, mais fut systématiquement détourné. Mais, sous Ahmed Abdallah, il y avait au moins un semblant d’État et d’institutions. L’autorité était respectée et certains dirigeants avaient du prestige et une certaine classe, qu’on ne retrouve plus aujourd’hui. Saïd-Mohamed Djohar. Demi-frère d’Ali Soilihi Mtsachioi, il a été intronisé par Robert «Bob» Denard à l’issue de l’assassinat, par ce dernier, d’Ahmed Abdallah le 26 novembre 1989, et sera destitué par lui le 27 septembre 1995, avant sa déportation à La Réunion. Il était président de la Cour suprême sous Ahmed Abdallah, et l’élection du 11 mars 1990 qui le confirma au pouvoir a été une vaste mascarade. On doit à «Papadjoe» le multipartisme, mais aussi la prolifération des scandales politico-financiers les plus nauséabonds. On dit de «Papadjoe» qu’il est l’émérite pionnier de la «gendrocratie». On pourrait y ajouter la kleptocratie et la médiocratie, fille aînée de la médiocrité. Sous l’homme «Djoe», il y aura une confusion monumentale entre les affaires familiales et celles de l’État. Sur ce chapitre douloureux, il peut dormir tranquille: sa succession est habilement assurée. Par Ikililou Dhoinine. On y reviendra. L’homme «Djoe» était le chantre de la confusion et du désordre. Mohamed Taki Abdoulkarim. Un vieux de la vieille. Il a été élu en 1996 alors que tout le monde s’attendait à l’élection d’Abbas Djoussouf. Un tour de passe-passe magique. Sans triche. Il avait promis «Réhémani», le Paradis et, pour le pire, les Comoriens l’avaient cru. Mais, pourquoi ne l’auraient-ils pas fait, eux qui savaient que Mohamed Taki Abdoulkarim était un homme instruit, expérimenté et doté d’autorité, et surtout d’un charisme digne d’un Empereur ou d’un Roi? Sa conception du pouvoir? Celle d’un Empereur et d’un Roi. Ses hommes l’appelaient «Le Bien-aimé» et ne le voyaient qu’en Empereur ou Roi. Mais, il n’a pas su utiliser ce qui aurait pu être un atout pour redresser le pays, qui sombra dans le népotisme villageois, avant d’être emporté par la crise séparatiste qui éclata à Anjouan en février 1997. Sa mort, le 6 novembre 1998, dans des conditions obscures, alimente les rumeurs les plus fantaisistes et les plus surréalistes. Après cette mort suspecte, l’intérim, trop long, a été assuré par Tadjedinne Ben Saïd Massonde, que balaya le putsch du Colonel Azali Assoumani du 29 avril 1999. Colonel Azali Assoumani. Il a été le Président d’une «transition» qui dura du 29 avril 1999 au 26 mai 2006. Réflexion faite, et au diable la légalité, il aurait dû rester au pouvoir pour empêcher le pays de partir en quenouilles sous la direction de brutes enturbannées. Azali Assoumani a dû gérer l’effroyable séparatisme anjouanais et, pour ce faire, a tout fait pour réconcilier le pays avec lui-même face à la duplicité, au double langage et à la mauvaise foi des négociateurs anjouanais, qu’on aurait dû laisser fonder la République d’Anjouan, à condition d’embarquer vers leur île les Anjouanais vivant à la Grande-Comore et à Mohéli. Les Accords de Fomboni du 17 février 2001, c’est Azali Assoumani et Hamada Madi Boléro. La Constitution du 23 décembre 2001 et la présidence tournante aussi. Personne n’a critiqué le régime politique d’Azali Assoumani autant que moi, qui reconnais aujourd’hui qu’il valait mille fois mieux que ceux des brutes enturbannées qui ont pris la relève. Sans faire du mohélisme primaire, il faudra reconnaître que c’est Azali Assoumani qui avait le plus ouvert son régime politique envers Mohéli, lui qui a été le seul à avoir désigné de Premiers ministres mohéliens (Bianrifi Tarmindhi et Hamada Madi Boléro) et nommé le plus grand nombre de Mohéliens dans le même gouvernement. C’était l’âge d’or des cadres mohéliens. Il avait démissionné en janvier 2002 pour se préparer aux élections d’avril 2002, confiant les clés de Beït-Salam à Hamada Madi Boléro, le premier Président mohélien de l’Histoire, même s’il l’était par intérim. Lui qu’on soupçonnait de vouloir s’incruster au pouvoir a organisé les élections qui ont conduit Sambi au pouvoir. Ahmed Abdallah Mohamed Sambi. Ouf. Un verre d’eau vite. Un Tartuffe. Un fieffé menteur élu démocratiquement par le mensonge, la duperie et la tartufferie, et investi Président le 26 mai 2006,. On le disait théologien, mais tous ses actes sont une injure faite à Dieu. Personne ne l’a entendu un jour citer un verset du Coran. Il n’en connaît pas. N’était-ce le caractère limité de la connaissance des Comoriens sur les choses de l’Islam, cet homme n’aurait jamais trouvé un chien pour écouter ses divagations prétendument islamiques. Un être médiocre qui ne sait faire que deux choses; mentir et tromper. Il n’a pas d’actif, mais plutôt un lourd passif: division du pays, vente du pays à des aventuriers étrangers, arabes et persans de préférence, vente de passeports comoriens à des Arabes plus nombreux que les Comoriens, un enrichissement personnel sans précédent, le recours aux collaborateurs les plus vils et les plus corrompus, tripatouillages de la Constitution pour convenance personnelle, refus d’organiser l’élection présidentielle de 2010 jusqu’à ce qu’on le pousse par les fesses et qu’on le tire par la barbe, mendicité auprès des autres chefs d’État, non-réalisation d’aucun des projets lui ayant donné les clés de Beït-El-Kharb, injure quotidienne à Dieu et à l’intelligence des Comoriens. Il a mis du temps à organiser l’élection présidentielle de 2010, qu’il a vulgairement truquée, et a mis du temps à quitter Beït-El-Kharb, la Maison de la Guerre, gagnant une année indue de mandat. En faisant semblant de quitter Beït-El-Kharb le 26 mai 2011, le bavard de Mutsamudu a laissé quelques fibres du porte-clés du Palais à son ancien Vice-président, Ikililou Dhoinine. Ikililou Dhoinine. «Rissuibou Nnayi», «Nous sommes maudits», dixit les Mohéliens dès que le nom d’Ikililou Dhoinine est prononcé. Voilà un homme qui a rapidement fait une belle unanimité contre lui. Des discours décousus, bourrés de fautes et d’inexactitudes, des discours insensés qu’il lit laborieusement, endormant jusqu’à son ministre des Relations extérieures et ses invités arabes, une absence totale d’autorité et de charisme, l’incapacité de refuser une invitation à aller manger la partie postérieure d’une chèvre à Koni-Djondjo ou à Sadampoini, refus de tout collaborateur qui lui rappellera son incompétence, népotisme aggravé, confusion aggravée entre les affaires de l’État et les affaires familiales, une haine sourde et à fleur de peau, une rancune tenace et morbide, un entêtement d’âne rouge, l’occultation de l’incompétence derrière une obstination devant des collaborateurs affamés et voulant sauver leur gamelle en temps de crise, rejet de toute forme de talent et d’intelligence… Pour écrire tout ça, il faut un livre entier. L’Histoire retiendra que chaque fois que les Mohéliens ont le choix entre deux candidats à une élection, ils font le choix du pire, et cela a commencé depuis la période coloniale. Les Mohéliens choisissent ce qu’il y a de pire et se plaignent après. L’élection et la réélection de Mohamed Ali Saïd au Gouvernorat de Mohéli en 2007 et 2010 en sont des exemples parlants, lui qui prend de force tous les terrains situés à Mohéli et quand il ne peut pas le faire, prétend y tracer des routes sans un sou dans les caisses. Gare à la femme qui aurait refusé ses avances. De ce fait, à Mohéli, on se demande si Ikililou Dhoinine et Mohamed Ali Saïd ne devaient pas avoir la décence de foutre la paix aux gens, en démissionnant purement et simplement pour incompétence avérée, corruption aggravée, malsaine et indécente, mais aussi pour association de malfaiteurs. Ces deux-là sont de mèche et se couvrent. Nous les attendons. En tout état de cause, l’Histoire retiendra que le meilleur Président des Comores a été Ali Soilihi Mtsachioi.
Posted on: Fri, 23 Aug 2013 15:31:15 +0000

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