Alitalia se dit prêt à discuter avec Aeroflot L’Italie - TopicsExpress



          

Alitalia se dit prêt à discuter avec Aeroflot L’Italie reste prête à étudier une alliance alternative à Air France-KLM. Le franco-néerlandais a entièrement déprécié ses 25% dans Alitalia dans ses comptes. Il reste deux semaines à Air France-KLM pour se décider sur la reprise d’Alitalia. Mais la partie de poker entre Paris et Rome reste serrée. Au lendemain du conseil d’Air France, qui a décidé de ramener à zéro la valeur comptable de ses 25% dans Alitalia (avec une moins-value de 202 millions d’euros), la situation de la compagnie italienne reste précaire. Face aux atermoiements du groupe franco-néerlandais, qui continue de réclamer une restructuration complète d’Alitalia avant de s’engager financièrement, Rome s’impatiente. Selon l’agence de presse AGI, une délégation d’Alitalia serait prête à s’envoler cette semaine à Moscou pour explorer une alliance avec Aeroflot, en cas de recul d’Air France-KLM. «Le canal diplomatique reste ouvert […]. Mais si Air France-KLM ne souscrit pas et se laisse diluer à 11%, on ­cherchera un autre partenaire», a déclaré le ministre des Transports, Maurizio Lupi, au «Corriere della Sera». Le groupe franco-néerlandais a jusqu’au 16 novembre pour décider de souscrire, ou non, à la recapitalisation de 300 millions d’euros d’Alitalia, dont moins de la moitié ont déjà été apportés. Mais, côté italien, la décision d’Air ­France-KLM de déprécier intégralement sa participation a été interprétée comme un signal de défiance. «Nous sommes des partenaires loyaux et sérieux», a pourtant martelé vendredi Alexandre de Juniac, le PDG du groupe ­franco-néerlandais. Signes de nervosité Signe d’une certaine nervosité: le président d’Alitalia, Roberto Colaninno, a fait part, ce week-end, de sa décision de remettre sa démission à l’issue de la recapitalisation. Malgré les nouvelles rumeurs sur la réouverture de discussions avec Aeroflot, le chinois HNA ou Etihad, la plupart des analystes restent sceptiques sur la viabilité d’un plan B. Certains rappellent toutefois qu’Aeroflot, dont la sortie de Skyteam a été évoquée en juin, s’était déjà porté candidat à la reprise d’Alitalia en 2007. Mais on parle plutôt d’un accord ciblé que d’une entrée au capital. Face aux critiques d’Air France-KLM, Alitalia serait prêt à lâcher du lest, en prévoyant une réduction de la flotte qui passerait par la mise au sol de 22 avions (court et moyen-courrier) et 3.000 suppressions de postes (dont 2.000 CDD). Pas sûr que cela suffise à relancer la compagnie, qui dispose des liquidités pour tenir jusqu’à Noël seulement.
Posted on: Tue, 05 Nov 2013 07:10:54 +0000

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