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Aller à : Navigation, rechercher Pour les articles homonymes, voir Fes et Fez. Cet article ne cite pas suffisamment ses sources. Si vous disposez douvrages ou darticles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter larticle en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ». (Modifier larticle) Fès فـاس ⴼⴰⵙ Héraldique Le centre-ville de Fès Administration Pays Maroc Région Fès-Boulemane Préfecture Préfecture de Fès Maire Abdelhamid Chabat (PI) (2009) Gouverneur Derdouri Mohamed Code postal 30 000 Démographie Gentilé Fassi, fassie Population 946 815 hab. (2004[1],[2]) Densité 10 638 hab./km2 Géographie Coordonnées 34° 03′ 00″ Nord 4° 58′ 59″ Ouest / 34.05, -4.983 / 34.05; -4.983 Altitude 579 m Superficie 8 900 ha = 89 km2 Localisation Géolocalisation sur la carte : Maroc Fès Géolocalisation sur la carte : Maroc Fès Voir la carte administrative du Maroc Voir la carte topographique du Maroc modifier Médina de Fès * Patrimoine mondial de lUNESCO Pays Maroc Type Culturel Critères (ii)(iv) Superficie 280 ha Numéro d’identification 170 Zone géographique États arabes ** Année d’inscription 1981 (5e session) * Descriptif officiel UNESCO ** Classification géographique UNESCO modifier Fès[3](arabe: فـاس, berbère: ⴼⴰⵙ) (ou Fez selon lancienne orthographe) 180 km de Rabat et 60km de Meknès, est à lheure actuelle la troisième ville du Maroc en terme dhabitants. Sa fondation est traditionnellement située au début du IXe siècle, sous le règne dIdriss II, mais certains historiens la font remonter à la fin du VIIIe siècle, sous le règne dIdriss Ier, père du précédent. La ville intramuros de Fès est composée de la municipalité de Fès (divisée en six arrondissements) et de la municipalité de Méchouar Fès Jdid (où siège un palais royal), dont les populations respectives étaient de 920 737 et 26 078 habitants – soit 946 815 au total[1] – lors du dernier recensement de 2004[2]. Sa médina est placée sous la protection de lUNESCO[4] ; elle est inchangée depuis le XIIe siècle. Le bleu profond de ses céramiques est lun des symboles de Fès. Son rayonnement international passé en fait lune des capitales de la civilisation arabo-musulmane aux côtés de Damas, Bagdad, Cordoue, Istanbul, Grenade ou encore Alexandrie. Selon une légende, le nom de la ville viendrait de la découverte dune pioche (arabe : فأس [fas], pioche) à lemplacement des premières fondations. Fès ne se livre pas facilement. Pour y accéder, il faut entrer par la grande porte, à la fois visible et voilée, du sacré. Car Fès est un sanctuaire. Cest ainsi dailleurs que les soufis, ces initiés de lislam, lont toujours appelée : la Zaouïa. Le voyageur qui venait de loin savait quen arrivant aux portes de la ville, cest à son fondateur et à son saint patron lui-même quil demandait lhospitalité. Pour lui, Fès est la ville de Moulay Idriss. Beaucoup de fassis connaissent encore par cœur ce que les chroniqueurs rapportent comme étant les paroles, lors de la prière inaugurale, du saint : « Ô Dieu, Tu sais que je nai pas construit cette ville par vanité, par désir de renommée ou par orgueil. Mais je voudrais que tu y sois adoré, que Ton Livre y soit Lu et Ta Loi appliquée tant que durera le monde. Ô Dieu, guide vers le bien ceux qui y habitent et aide les à laccomplir, voile à leurs yeux lépée de lanarchie et de la dissidence… ». Fès, qui fut pendant plusieurs siècles une capitale politique et intellectuelle du Maroc, était devenue un centre de rencontres et déchanges. On rapporte que Sylvestre II (Gerbert dAurillac), Pape de 999 à 1003, y séjourna dans sa jeunesse pour y faire des études à la suite desquelles il introduisit les chiffres arabes en Europe. Maïmonide, médecin et philosophe juif, y vécut également quelques années durant lesquelles il enseigna à la Quaraouiyine. Lœuvre de ce philosophe est une merveilleuse illustration de cette symbiose de la culture judéo-islamique qui avait prévalu en Andalousie, et trouvé un écho similaire à Fès. Une vue panoramique de la Médina de Fès Sommaire [masquer] 1 Toponymie 2 Histoire 2.1 Fondation 2.2 Moyen Âge 2.3 XVI - XVIIIe siècles 2.4 XIXe siècle 2.5 Le protectorat français et lindépendance 3 Démographie 4 Organisation administrative 5 Géographie 5.1 Topographie 5.2 Climat 6 Économie 7 Enseignement 8 Culture 8.1 Universités 9 Tourisme 9.1 Monuments 9.2 Fès, capitale spirituelle 9.3 Langue 9.4 Musiques 9.4.1 Musique arabo-andalouse 9.4.2 Films à voir sur la ville de Fès 10 Transports 11 Sport 11.1 Clubs de football 11.2 Autres clubs 11.3 Infrastructures sportives 11.3.1 Stades 11.3.2 Salles couvertes 12 Jumelages et partenariats 13 Films 14 Personnalités 15 Notes et références 16 Annexes 16.1 Bibliographie 16.2 Articles connexes 16.3 Liens externes Toponymie[modifier | modifier le code]Lorigine du toponyme Fès est incertaine, plusieurs étymologies existant, certaines issues de la légende populaire, les autres résultats de travaux dhistoriens. Connue depuis au moins le Xe siècle, létymologie « classique » de Fès, telle que rapportée par les auteurs anciens (Abou Bakr ben Mohammed er-Razi et Ibn Abi Zar), explique le nom de Fès par la découverte, lors du creusement des fondations de la ville en construction, dune pioche, en arabe فـاس (Fäs), qui donnera le nom de Madinat Fäs[5]. Une autre version, rapportée par El-Modaffari, décrit la pioche découverte comme très ancienne, de grande taille (quatre empans de long sur un de large) et pesant soixante livres[6]. Selon une autre étymologie issue de la légende populaire, Idris Ier, fondateur de Fès, participa à la construction de la ville et aida au creusement des fondations au moyen dune pioche dor et dargent, et cest ainsi que la ville prit le nom arabe de la pioche (fès)[6]. Une autre hypothèse détymologie lie lorigine du nom à une métathèse. Deux versions sont proposées. La première, rapportée par Ibn Abi Zar dans son Rawd al-Qirtas, parle dun vieux moine chrétien qui aurait révélé à Idris Ier lexistence, à lemplacement où sera construite Fès, dune ancienne ville nommée Saf ou Sèf, fondée par les Anciens et disparue mille à mille sept cents ans auparavant ; la métathèse Saf en Fès expliquerait le nom de la ville[5],[6]. Idris Ier aurait lui-même décidé de la métathèse Séf en Fès[6]. Une autre version — avancée à lorigine par Larbi Mezzine (ancien doyen de la Faculté de lettres à luniversité de Kenitra et maître en toponymie berbère) —, suggère une origine berbère au nom de la ville. Les cours deau étant nombreux autour de la ville (Wad Fäs, Wad Zhun, Wad Zitun, etc.), le nom de Fès serait une métathèse disaffen (pluriel dasif, rivière en berbère)[5],[7]. Enfin, une dernière hypothèse donne un fondement berbère au nom de la ville, qui à lorigine était séparée en deux agglomérations, Fäs ou Madinat Fäs (fondée en 789-790 par Idris Ier) et Al-Alia (fondée en 808-809 par Idris II), ayant chacune sa propre muraille et bâties de part et dautre dune rivière, avant dêtre unifiées, sous le nom de Fès, à lintérieur dune même muraille sous les Almoravides. Madinat Fäs est bâtie sur la rive droite de la rivière, et la droite se dit afäsi en berbère chleuh, afusi en berbère rifain. Le nom de Fäs serait donc une déformation de la racine berbère fäs désignant le rive droite. Histoire[modifier | modifier le code]Fondation[modifier | modifier le code] Dans la medina de FèsLa ville « Médina Fès » a été fondée [8] par Idris Ier en 789 à la place de lactuel quartier des Andalous. En 808, Idris II fonde « al-Aliya » sur lautre rive de loued de Fès. Al Aliya se développe très vite et devient une véritable ville avec mosquée, palais et kisariya (halle, marché). Les sources deau vitales aux alentours de Fès, qui avant même sa fondation étaient connues et louées en chanson, ont sans aucun doute été un critère important lors du choix de lemplacement pour la future métropole. Les évolutions suivantes sont dues à deux vagues successives démigration : à partir de 817–818 sinstallent dans la ville fondée par Idrîs Ier près de 800 familles andalouses expulsées par les Omeyyades de la ville espagnole de Cordoue. Peu de temps après environ 2 000 familles bannies de Kairouan (fuyant les persécutions des Aghlabides) sinstallent sur lautre berge. La mosquée universitaire « Quaraouiyine » fondée au IXe siècle devient lun des centres spirituels et culturels les plus importants de lépoque. Son influence se fait ressentir jusque dans les écoles de lEspagne islamique et au-delà vers lEurope et elle est connue pour être la plus ancienne université au monde. Les nouveaux arrivants apportent avec eux aussi bien un savoir-faire technique et artisanal quune longue expérience de la vie citadine. Sous leur impulsion, Fès devient un centre culturel important et après la fondation de la mosquée universitaire Quaraouiyine le cœur religieux du Maghreb. Fès se trouve à un emplacement particulièrement avantageux, au croisement de routes commerciales importantes, au cœur dune région naturellement généreuse avec des matières premières précieuses pour lartisanat (pierre, bois, argile). Ceci lui permet de se développer très rapidement. Fès se trouve notamment sur la route des caravanes allant de la Méditerranée à lAfrique noire en passant par la grande ville commerciale Sijilmassa (disparue au XVIIe siècle) dans la région de Tafilalt. Moyen Âge[modifier | modifier le code] El Qaraouiyyine à FèsAux Xe et XIe siècles, la ville de Fès est prise par les Maghraoua. Elle sera le théâtre de bataille entre les tribus Zénètes Maghraoua et Banou Ifren pour sa gouvernance[9]. Les deux parties de la ville sunissent au Moyen Âge en 1069, détruisant le mur qui les séparait. Fès perd son rôle de capitale avec la fondation de Marrakech et Tlemcen par la dynastie almoravide au XIe siècle mais le reprend en 1250 grâce à la dynastie mérinide. Sous leur règne, la nouvelle ville El Medinet El-Beida (la ville blanche) est fondée en 1276 ; elle est équipée de remparts, de palais et de jardins. Elle est rapidement connue sous le nom de Fès Djedid (la nouvelle Fès) en opposition à Fès el Bali (la vieille ville). La population juive qui se trouvait aux alentours du palais est forcée de partir et le Mellah (quartier juif) se forme dans lancien quartier de la garnison des archers syriens. Au début du XIVe siècle (apogée de lart hispano-mauresque), la ville connaît une forte croissance. Luniversité Quaraouiyine est alors connue mondialement. Grâce aux caravanes allant jusquau port de Badis dans le Rif, Fès est en permanence liée à lEspagne islamique et à lEurope. En 1471, la ville tombe aux mains de la dynastie Beni Wattas qui fonde le royaume de Fès. XVI - XVIIIe siècles[modifier | modifier le code]En 1522, Fès souffre dun tremblement de terre qui détruit la ville en partie. Dans les années qui suivent, de nombreux bâtiments sont reconstruits, restaurés ou remplacés par des nouveaux. La dynastie des Saadiens prend la ville en 1554 mais choisit Marrakech comme capitale. À la fin du XVIIe siècle, avec les débuts de la dynastie alaouite, Moulay Ismail choisit Meknès comme nouvelle capitale. Il installe à Fès une partie du clan des Udaia qui lavaient aidé à gagner le pouvoir. Après sa mort (1727), les Udaia se révoltent, ils ne seront chassés de la ville quen 1833 par Abd al-Rahman. Moulay Abdallah, le successeur de Moulay Ismail, fait de Fès son lieu de résidence et fait rénover ou construire mosquées, écoles (madrasas), ponts et rues, les rues de Fès Djedid sont pavées. XIXe siècle[modifier | modifier le code] La porte de Bab Bou Jeloud à FèsAu XIXe siècle, les deux anciennes parties de la ville sont reliées à de nouvelles constructions comme le palais bouloudjoubou. Jusquau début du protectorat en 1912, Fès est la capitale du Maroc. Le protectorat français et lindépendance[modifier | modifier le code]Cest à Fès que le traité de protectorat français et espagnol (pour le Nord du pays ainsi que le Sahara occidental) est signé le 30 mars 1912. Moins de trois semaines après la signature, des émeutes éclatent dans la ville, Rabat est déclarée officiellement capitale du Maroc, Fès reste cependant un important lieu de résidence royale et un centre culturel, artisanal, commercial mais aussi politique. Listiqlal (Parti de lIndépendance) est établi à Fès par Allal El-Fassi. Beaucoup des initiatives pour chasser loccupant français partent de Fès. En 1944, est rédigé le manifeste pour lindépendance dans une maison de lancienne médina, aujourdhui place de lIstiqlal. La ville sera lobjet démeutes dans les années 1980 et début 1990. Sous la direction de Lyautey et daprès les plans de larchitecte Henri Prost, une nouvelle ville se développe dans les environs de Dar Debibagh au sud de Fès Jedid. Si elle fut dans un premier temps le quartier résidentiel des européens, la « ville nouvelle » a continué à se développer comme ville arabe moderne avec de nouveaux quartiers de villas. Les autorités, institutions et entreprises de services sy sont installées. Une des conséquences du transfert de la capitale est lexode dune grande partie de la population vers Casablanca, Rabat et dans une moindre mesure Tanger. Du simple artisan fassi à lentrepreneur en passant par le lettré beaucoup furent obligés de quitter une ville qui avait perdu son statut. Démographie[modifier | modifier le code]La ville de Fès compte actuellement[Quand ?] environ 1 050 000 habitants[réf. nécessaire]. Elle sétend sur 271 hectares[réf. nécessaire] caractérisés par labsence de circulation de voitures et se divise en trois parties : Fès el-Jedid : édifiée au XIIIe siècle par les Mérinides, elle est une cité administrative et royale où le Roi aime à se rendre pour marquer la solennité dun évènement ou limportance dune décision ; Fès el-Bali : le plus vieux quartier, édifié par les Idrissides ; Fès el-Jedid et Fès el-Bali forment la médina de Fès, faisant partie du patrimoine mondial de lUNESCO. Fès ville nouvelle (Dar Dbibegh) : construite par les Français au temps du protectorat. Cest dans cette partie de Fès que se rencontrent modernité et tradition. La Médina de Fès abrite actuellement une population de 156 000 habitants [10]. Organisation administrative[modifier | modifier le code]Géographie[modifier | modifier le code]Topographie[modifier | modifier le code]Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue !Climat[modifier | modifier le code]Fès est située près du Moyen Atlas, à lintérieur des terres ; elle bénéficie dun climat méditerranéen mais mâtiné de continentalité et subissant leffet de versant des montagnes. La fraîcheur hivernale rappelle très souvent la neige abondante du Moyen Atlas à 60 km au sud de la ville. Cela se traduit par une forte amplitude thermique. L’hiver peut, en fonction de laltitude, s’avérer très rigoureux. On dit quil neige à Fès tous les 5 ans. Les précipitations annuelles sont comprises entre 500 et 600 mm. Le voyage y est possible toute lannée, mais le printemps (avril et mai) et lautomne (mi-septembre à fin octobre) sont les deux saisons les plus agréables, comme pour lensemble du pays dailleurs. En avril, les températures moyennes maximales sont de 23 °C et les minimales de 10 °C. En septembre, les minimales sont voisines de 16 °C, tandis que les maximales dépassent légèrement les 29 °C. Lété, les températures moyennes maximales montent jusquà 35 °C. Mieux vaut sortir le matin et le soir pour profiter de la diversité des paysages de la région. Enfin, lhiver est, comparativement aux régions littorales ou méridionales, froid. Cependant, il paraît beaucoup plus doux que celui des régions de lOriental, du Rif ou de lAtlas. Climat de Fès mois : J F M A M J Jt A S O N D Températures minimales mensuelles(en °C) 3,8 4,5 7,5 10,5 13,8 16,5 19,3 19,4 16,8 13,2 7,7 4,0 Températures maximales mensuelles (en °C) 13,1 14,0 16,9 23,5 24,8 29,3 36,2 36,4 28,6 24,1 16,6 Mois J F M A M J J A S O N D Record de chaud (réf) 27 28 33 38 43 45 47 46 43 37 31 29 Record de froid (réf) -14 -10 -4 -2 1 8 10 10 8 3 -3 -7 Économie[modifier | modifier le code] Tannage du cuir à FèsCette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Fès fonde de grands espoirs sur le tourisme. Linfrastructure hôtelière a connu ces dernières années une croissance rapide, ainsi que celle des maisons dhôtes traditionnelles appelées Riads. La ville est très connue pour son artisanat très riche, dont le savoir-faire est jalousement gardé et transmis de père en fils depuis des générations. Située dans la riche plaine du Saïs, Fès a une importante industrie agroalimentaire. Enseignement[modifier | modifier le code]La ville de Fès a toujours été considérée comme la capitale culturelle et spirituelle du royaume du Maroc. Elle a abrité pendant longtemps la seule université de lAfrique du Nord après luniversité zitouna de Tunis: lUniversité Karaouyine qui se distingue par sa grande bibliothèque portant le même nom. Actuellement Fès demeure une destination culturelle par excellence. Ses lycées et collèges sont connus dans le monde entier avec surtout les lycées Moulay Idriss et Moulay Rachid. Ces deux lycées ont vu sortir plusieurs promotions de savants, médecins, architectes et ingénieurs qui ont fait les fleurons du Maroc à laube de lindépendance. Dans le passé les étudiants venaient de loin pour faire des études de théologie (les medersa). Ils étaient groupés dans des sortes dinternats à proximité des medersa et recevaient une bourse symbolique. Culture[modifier | modifier le code]La maison de la culture Agdal en centre ville comporte une salle de théâtre de de concerts, des salles dexposition et une bibliothèque. La Galerie Mohamed Kacimi, construite par lÉtat et gérée par la ville propose des expositions dart contemporain. Cest aussi à Fès que latelier de production et de formation de Lappartement 22 est développé par Abdellah Karroum. Ces sessions ont donné lieu à des productions pour la radio culturelle R22. Universités[modifier | modifier le code] Des informations de cet article ou section devraient être mieux reliées aux sources mentionnées dans la bibliographie ou en liens externes. Améliorez sa vérifiabilité en les associant par des références. Luniversité AL Quaraouiyine à Fès est certainement la plus importante dans lhistoire de la ville. Elle est lemblème de la ville et son architecture est un des meilleurs représentant du style arabo-andalou (9). Son nom est issu de la communauté des 2000 familles urbaines kairouanaises (de kairouan) qui sétait installée et avait fondé le nouveau quartier dans la ville (voir plus haut). Fondé au IXe siècle, elle a dès le départ bénéficié d’une mosquée et d’une université. À ce titre, elle peut postuler au titre de la plus ancienne université du monde, ou en tout cas le plus vieil établissement denseignement. Comme toutes les université de Moyen Âge (Europe chrétienne ou occident et orient musulmans), elle a dabord été théologique puis, comme la théologie définit le droit, juridique. Elle a également joué un rôle de préservation et de diffusion de la langue arabe (linguistique, grammaire, rhétorique) et de traduction de textes (hébreu, grec, latin vers larabe). Elle est aussi une bibliothèque de manuscrits. Ce rôle juridique a aussi une fonction essentielle : par son rôle darchives (héritage en particulier) elle a aussi eu une fonction de compilation et de point de référence des lignages familiaux. Or, ces derniers ont un rôle essentiel dans laffirmation des grandes familles de la ville (voir la bataille éditoriale sur ce même site à propos de cet article). Elle a donc permis détablir certains droits et titres. Sur les plans théologique et juridique, elle a été le point nodal de la doctrine malékite. Cette doctrine ou rite a aujourdhui une extension importante : en gros toute lAfrique de louest musulmane jusquaux pays haoussa au Niger et Nigeria (certains inclus, dautres non). Plusieurs figures de proue de cet enseignement sont à citer : Abou Amrane El Fassi (430 H: 1009 C) jurisprudence malékite au sein de l’université de Kairouan (actuelle Tunisie) et Al-Azhar (Le Caire, Égypte) ; Abu Ali Al Kali : littérature, de Cordoue ; Sabek Al Matmati : poésie, venu de Damas ; le Cadi Abu Bakr Al Arabi enterré à Fès fut le disciple de Abi Hamed Al Ghazali en orient avant de publier ses ouvrages au Maroc et en Andalousie ; Ibn Ajroum Annahoui (723 H: 1302 C) grammaire, à Fès, lequel a été commenté au Caire et Bagdad, traduit et publié en Europe (8). Un apport important de l’université Al Quaraouiyine à la société marocaine et aux sociétés arabo-islamiques est l’édification de la personnalité islamique, de l’identité religieuse et de la mémoire sociale. Luniversité Sidi Mohammed Ben Abdellah est une université moderne fondée en 1975. On y compte 9 établissements en pleine relance dotés dinstallations de qualité : bibliothèques, amphithéâtres, laboratoires, salles de conférences, équipement multimédia : Faculté de Médecine et de Pharmacie Faculté des Sciences Faculté des Sciences Juridiques, économiques et Sociales Facultés des Lettres et des Sciences Humaines Faculté des Sciences et Techniques École Supérieure de Technologie École Nationale des Sciences Appliquées École Nationale de Commerce et de Gestion École nationale de larchitecture + Ecole Normale Supérieure Tourisme[modifier | modifier le code] vue panoramique sur lancienne MedinaCes dernières décennies, le tourisme na cessé de se développer (1 million de visiteurs par an) et est devenu un important facteur économique. Fès propose des manifestations culturelles telles que le Festival de Fès des musiques sacrées du monde au mois de juin de chaque année. De nombreux étrangers se sont installés à Fès et ont ouvert des maisons dhôtes. En effet, lancienne médina est riche en patrimoine. Ses remparts, ses chateaux, ses mosquées, ses rues aux milles senteurs, ses souks qui nexistent nulle part ailleurs. On peut ainsi faire le tour de la ville en passant par les portes légendaires de Bab El Guissa vers le nord est, Bab Ftouh vers lest sur la route de Taza, qui mène dailleurs aux thermes de Sidi Harazem, Bab Jdid, la porte dentrée la plus proche pour accéder aux souks. Bab Boujloud vers lOuest. Chacune de ces portes a ses caractéristiques avec notamment Bab Boujloud, la porte caractérisée par la mosquée qui porte le même nom, et les deux principales rues quelle dessert avec La Talaa lekbira où on peut apprécier la Medersa Bouananya et ses horloges suspendues, et la Talaa Sghira où on peut apprécier les bouquinistes. Ces deux rues mènent aux souks Dal Attarine (souk aux épices et au henné) de même que vers le quartier Moulay Idriss où peut voir le mausolée du fondateur de la ville (deuxième roi de la dynastie idrisside, descendants de Mahomet), mais aussi les tanneries de Guernize et celles plus loin de Blida (Chowara). La mosquée el Quaraoyine est la jumelle de celle de Kiraouane. Cette grande mosquée connue dans le monde entier est située au centre des souks de lancienne médina et toutes les portes précédemment citées y mènent. La place Chemaïne est connue du commerce des dattes et des noix mais aussi de son artisanat (Ceinture sertie au fil doré dit de sicile) et dautres effets utilisés par les mariées. Parallèlement à cette place, de lautre côté on trouve la place Seffarine qui est connue par ses fabriques de plateaux de cuivre et de bronze travaillés à la main et quon peut apprécier tout au long de cette place. Dans cette même place existe la grande et prestigieuse bibliothèque AL Karaouiyne. Lancienne médina est traversée par une rivière légendaire qui divise la ville en deux parties dites Aadwa. Ces deux rives datent du premier roi idrisside Idriss Ier qui sest installé sur lune des rives, son venu était venu sinstaller sur la rive opposée après lassassinat de son père. On peut avoir une vue panoramique en prenant la route menant de Bab did à Bab Ftouh juste au pied de la colline qui abrite Borj Dhab ou encore par lautre rive du côté de Bab el Guissa. La vue est dailleurs imprenable. De là on peut définir et identifier les différents quartiers de la médina de même quon peut apercevoir tous ses minarets commençant par celui de la mosquée Quaraouyinne. Plusieurs medersas (écoles) peuvent être visitées avec notamment la medersa dEl Attaryne, celle de RAs echaratine, la medersa Bouananya, la medersa de seffarine). En effet, la ville de Fès jusquaux années 60 a été connue comme la capitale culturelle et spirituelle du royaume avant dêtre détrônée par Rabat qui abrite la grande université Mohamed V créée dans les années 60. Dans la place Seffarine au milieu des ateliers des artisans du cuivre et du laiton (les plateaux et théières...) on peut visiter la grande bibliothèque del Quaraouyinne qui abrite des dizaines de milliers douvrages inédits. La maison fassi se distingue par la qualité de son architecture et le professionnalisme des artisans. Les grandes familles fassies sy installaient et le système patriarcal est resté adopté jusquaux années 70. Le départ des jeunes pour continuer leurs études à Rabat ou à létranger où sont en vogue de nouvelles carrières (médecine, architecture) a été à lorigine de la dislocation de ce système de famille. Actuellement de nombreuses maisons sont désertées par leurs propriétaires ou vendues et rachetées et habitées par plus dune famille par maison. En effet, ces maisons traditionnelles, plusieurs fois centenaires pour certaines ne peuvent plus être entretenues et souvent restent en ruine. Doù la nécessité de sauvegarder ce patrimoine unique. Les rues sont étroites, les murs seffondrent par endroit. Le visiteur est étonné de voir ces murs soutenus par de gros madriers dans les environs du quartier des mosquées Quaraouyine et Moulay Idriss. Le classement par lUnesco de la ville de Fès au patrimoine mondial de lhumanité semble aujourdhui dérisoire car ce patrimoine risque de se perdre petit à petit si rien nest fait pour le sauver. Monuments[modifier | modifier le code] Place Nejarine Minaret de la Médersa Bou InaniaMosquée El-Qaraouiyyîn Palais Batha Médersa Bou-Inania Foundouk des peaussiers Mosquée Ech-Cherabliyyîn Musée Nejjarîn des Arts et Métiers du bois Médersa El-Attarîn Mosquée des Andalous Médersa Es-Sahrij Borj Nord Dar el-Makhzen Dar Anebar Fès, capitale spirituelle[modifier | modifier le code]Capitale culturelle et spirituelle du Maroc, Fès est une ville millénaire. En la parcourant, on peut facilement se laisser emporter à travers son histoire, grâce à ses nombreuses mosquées, médersas, fondouks, fontaines et salles dablution, jardins historiques, murailles et remparts, portes fortifiées, mellah et synagogues, manufactures, mausolées, palais et riads, places et souks. Des Idrissides aux Alaouites, des Andalous aux Juifs, toutes les dynasties et tous les peuples ont laissé leur empreinte sur la ville. Ces dernières années de nombreux monuments ont été restaurés, comme la médersa El-Attarîn, la médersa Bou-Inania (XIVe siècle), la Magana (une horloge hydraulique unique au monde) et la bibliothèque de la mosquée Quaraouiyine. Cette dernière possède de très rares manuscrits écrits par de célèbres savants comme Ibn Rochd (Averroès) ou Ibn Khaldoun. Appelés monuments verts, les jardins du palais Batha, construits au XIXe siècle par le sultan alaouite Moulay Hassan Ier et celui du Riad Moqri datant du début XXe siècle ont retrouvé leur végétation. Aujourdhui la médina est le principal pôle dattraction. Toutefois, quelques centres culturels et galeries voient le jour : le Centre culturel municipal Agdal (près de la place Florence) compte une salle de spectacles et une galerie dexposition.
Posted on: Fri, 22 Nov 2013 16:41:30 +0000

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