Alternative Santé, la newsletter du jeudi Bonjour, Ils sont - TopicsExpress



          

Alternative Santé, la newsletter du jeudi Bonjour, Ils sont arrivés se tenant par la main... et ils se sont suicidés dans une chambre de lhôtel Lutetia à Paris, il y a quelques jours. La chanson de Piaf était sûrement dans la tête de Bernard et de Georgette, cétait de leur génération. Allongés lun à côté de lautre, se tenant par la main... Une lettre posée sur le secrétaire de la chambre... Cette belle mort, digne et romantique, dun couple inséparable aurait été parfaite si les amoureux navaient pas été obligés... denfermer leur tête dans un sac plastique pour en finir avec la vie... Quel horrible détail... ll y avait sûrement dans cette mise en scène la volonté, pour ce couple, de manifester un mécontentement - que les époux ont dailleurs exprimé dans une lettre quils ont laissée à destination des autorités et des médias. Mais il y avait aussi lenvie den finir avec la vie avant quelle ne séchappe toute seule, douloureusement... Lhomme rêve dimmortalité nous dit-on. Cela a peut-être été le cas par le passé, mais aujourdhui, plus du tout... Au contraire, nous rêvons de mourir ! Parce que ne parvenons plus à accepter le vieillissement, cest ce que Bernard et Georgette ont écrit. Et je les comprends. La mort semble maintenant plus intéressante - plus rapide en tout cas. Et après la mort... on ne sait pas trop... mais des gens sont revenus de là bas et ils ont tous dit la même chose : cela na rien de désagréable. Ce nest même pas mal du tout... Raymond Moody, lauteur du premier ouvrage scientfique (La vie après la vie) écrit sur les expériences de mort imminente (NDE) dit quil a pris peur quand il a eu dans la main le premier exemplaire du livre et quil la relu, comme un lecteur lambda. Les gens vont se suicider après mavoir lu ! sest-il dit. Il avait fait trop de publicité pour la mort... Et du coup, il a réécrit immédiatement un deuxième livre pour rectifier le tir. ... Hypocrite ? Sûrement un peu... mais cétait un vrai travail scientifique et, depuis, on a relevé des centaines de témoignages un peu partout confirmant ceux quil avait recueillis. En librairie, le sujet de la NDE fait un carton en ce moment car une génération entière sinterroge et beaucoup de vieilles personnes se demandent si, elles aussi, ne devraient pas passer de lautre côté. Pour éviter les tracas du vieillissement, la maladie, la douleur, la perte de mobilité, de mémoire, la dépendance... Hop ! Allez, on plonge en direction de la lumière blanche intense au bout du tunnel !.. Et, peut-être, de la révélation... Jai tendance à penser quune immense majorité dhommes et de femmes raisonne comme cela chez les plus de 80 ans. Et je les comprends. Mais dans le fond, je leur réponds : non, ne le faites pas ! Je dis non en particulier aux millions de gens qui sont désespérés à cause de leur santé ou de celle dun proche, il y a aussi les conjoints des malades qui se demandent si ils parviendront à vivre après... Et je me dis que les bonnes choses nont peut-être pas été faites pour améliorer leur santé. Il y a tant de traitements alternatifs, tant de pistes passionnantes, dans tous les domaines, pour améliorer sa santé et guérir. Tant dapproches, pour nous faire comprendre une seule chose : nos maladies nous appartiennent. Elles sont à nous, notre propriété... Et personne mieux que nous nest capable de les connaître ou de les traiter. Cest un peu pour cela que nous existons et que, chaque semaine sempiternellement, je publie cette newsletter. Pour vous faire voir la chose autrement, pour quelle devienne vôtre... Vous voudriez mourir comme le petit couple du Lutetia parce que vous êtes déprimé ? Lisez plutôt Michel Dogna qui a un grand coup de pied dans le cul à vous adresser. Le deuxième article est fait pour les gens qui recherchent, justement, une nouvelle piste de traitement pour les pathologies inflammatoires (du rhumatisme au cancer ). Avant même que vous ne lisiez, il me faut vous prévenir... et vous calmer. Lhuile dont Dominique Vialard va vous parler est extraite du foie dun requin... Oui, oui, je sais... Ne mécrivez pas pour me dire que cest mal, je sais... Avant de monter sur vos grands chevaux, lisez larticle de Dominique. Et puis là, vous mengueulerez. Bonne lecture Alexandre Imbert Alexandre Imbert retrouvez mes éditoriaux dès le mercredi sur mon Facebook et nhésitez pas à me demander comme ami Alternative santé lance son magazine 100 % numérique Alternative Santé n°7 est paru... na na na... Abonnement : 1 an (11 n°) - 24 euros Pour en savoir plus cliquez ici (si vous êtes déjà abonné à Principes de Santé, cliquez ici) AU SOMMAIRE DE CETTE NEWSLETTER : - Dépression, le piège mortel par Michel Dogna - De lhuile de foie de requin du Groënland aux alkyglycerols par Dominique Vialard Pour être assuré de recevoir, chaque jeudi, la newsletter Alternative Santé suivez ce lien DÉPRESSION : LE PIÈGE MORTEL Il est intéressant de constater que la dépression n’existe pas dans les pays où règnent la guerre, la violence, le drame, bref l’insécurité et la survie : on hurle, on pleure, on souffre, mais on ne déprime pas. En fait, elle est l’apanage des pays riches, où les gens sont sur-sécurisés, anesthésiés par l’assistanat. Les glandes surrénales qui sont génératrices d’adrénaline et sont là pour faire face aux situations d’urgence, sont souvent inhibées par des peurs ou des pollutions. Il en résulte une chute des défenses immunitaires qui s’accompagne d’une chute des défenses psychiques. Oui, le nœud du problème est bien au niveau psychique et il ne faut pas perdre de vue qu’une dépression nerveuse est pour la plupart du temps un « sabotage » provenant du Maître Intérieur (Soi supérieur) face à une situation d’insatisfaction profonde, de frustration et d’ennui, faisant barrage à un incontournable besoin d’évolution personnelle, et ne trouvant aucune issue satisfaisante. Ce syndrome résulte d’un non agir, d’un manque d’initiative, devant une situation inacceptable. Les peurs de perdre, de manquer, d’être rejeté, « puni » ou condamné sont les causes principales de ce blocage. On manque de courage pour affronter les aléas et le prix de la libération. Alors, inconsciemment, l’on s’invente une petite mort, une déchéance qui va enfin obliger l’entourage à une attention particulière, même si cela ne résout pas le problème de fond. Un exemple type Une personne effectue un travail peu valorisant, dans une ambiance peu sympathique en compagnie de gens qu’elle n’apprécie guère, MAIS son salaire mensuel est de 3 000 €. A une époque où chaque jour il y a mille nouveaux chômeurs, prendre le risque d’une démission parait déraisonnable alors qu’elle doit assumer ou co-assumer les traites de la maison, de la voiture et nourrir les enfants. Cette démission serait condamnée par toute la famille et les amis - qui en outre ne gagnent peut-être pas autant - pour la mise en difficulté du foyer d’une façon désinvolte. ALORS s’installe une censure intérieure de la pensée en amont de la prise de conscience objective, qui bloque à la racine ce désir condamnable d’échapper à cette situation en cul-de-sac. Il y a trois solutions : deux bonnes, une mauvaise Vous acceptez de tout cœur votre situation présente avec l’idée qu’elle est à votre mesure et qu’elle fait partie des épreuves que vous avez à gérer victorieusement au service de votre évolution et peut-être aussi de celle de votre entourage. Vous quittez votre habit de victime pour prendre celui d’acteur positif exemplaire. Vous cherchez activement dès maintenant un autre job pour préparer un départ fracassant qui plombera tout ce petit monde de médiocrité. La mauvaise voie, qui est l’acceptation statique à contre cœur, l’auto destruction passive, celle que vous avez choisie ! Bref, « le thé tiède du diable » selon l’expression consacrée dans « le guerrier pacifique » (Dan Millman). Mais alors, direz-vous, où puiser cette énergie que l’on a perdue ? Je réponds que nous n’avons aucune énergie propre et que, comme tout être vivant, nous ne sommes en fait que des capteurs d’énergie, celle-là même qui est appelée selon les cultures CHI, QI, PRANA, etc. , et que c’est la pensée qui en tient le robinet. Il est largement montré et admis que notre énergie vitale s’écroule lorsque l’on « broie du noir », et que réciproquement elle augmente notablement lorsque l’on « broie du blanc ». Alors le simple fait de prendre une décision nous rebranche à cette Energie Universelle. La tentation fatale : aller voir un médecin Que fera le médecin ? Il se contentera de vous prescrire une pilule « magique » de confort nommée antidépresseur, qui n’est en fait qu’une camisole chimique pour étouffer dans l’œuf la révolte de votre sagesse intérieure, vous scotchant définitivement dans les rangs des vaincus. J’en ai vu tellement tomber dans cette facilité menant à la déchéance et au désastre !!! Je m’explique : Savez-vous que si étant plein de joie de vivre, vous essayez par curiosité de prendre un antidépresseur, au bout d’une semaine vous pouvez avoir des envies de suicide ? On croit rêver ! Et non ! Nous avons été plusieurs, dont des médecins à l’essayer. Ces drogues instillent d’abord une peur irraisonnée de tout, de sortir dans la rue, de conduire une voiture, etc., et surtout…..d’arrêter le traitement ! Et avec le fil du temps, l’idée de la mort devient de plus en plus pesante, obsédante. Certains passent à l’acte, d’autres non ; ceux là peuvent finir dans des établissements psychiatriques. Je conseille un ouvrage remarquable de Philippe Labro, ancien directeur de RTL qui raconte sa descente aux enfers et comment il a pu s’en sortir (Tomber sept fois, se relever huit aux Ed. Folio) Face aux exploitants des drogues légales Entre 1980 et 2001, la vente d’antidépresseurs a été multipliée par plus de 7. Mais en 2007 les données montrèrent un ralentissement de la progression de ce marché. Alors un plan de redressement a été lancé par une campagne massive sur la dépression par lequel les lobbies pharmaceutiques et psychiatriques devaient faire remonter la consommation de ce qui est leur gagne-pain. A savoir que les ressources de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS), dont les études ont toujours occulté les dangers décriés par les experts du monde entier, proviennent pour 83% de l’industrie pharmaceutique et seulement 6,4% de l’État. Or, les antidépresseurs ont été dûment diagnostiqués comme étant la cause de nombreux suicides en France et dans le monde entier. Les dernières études ont montré que tous les tueurs en série de ces dernières années, étaient sous suivi psychiatrique et consommaient les antidépresseurs prescrits par leurs psychiatres. Ils n’étaient pas des tueurs en série avant leur traitement. Y a-t-il des aides non chimiques ? Aucun remède ne peut résoudre une situation psychologique bancale. Par contre, il est possible de donner à ceux qui sont en mal de vivre, le punch leur permettant d’oser les décisions nécessaires pour les sortir de l’ornière. En voici une petite liste non exhaustive, au choix : Sérum anti-colibacillaire 30 CH, remède de dépannage peu connu et pourtant très efficace en urgence homéopathique. 1 ampoule avant le repas matin et soir. Phosphoric acid 30 CH, spécial dépression des jeunes par épuisement nerveux 1 dose, 2 fois par semaine. Millepertuis sous forme de Jarcin 300 (produit allemand), qui a en outre fait l’objet d’attaques en règle, car il venait menacer le marché du Déroxat, du Zoloft, de l’Effexor, du Prozac... 1 comprimé aux trois repas. Tourmaline lithique 8 DH 1 ampoule au lever et coucher. Griffonia au 5 HTP, 3 gélules avant le repas du soir. Ficus Carica (bourgeons 1 DH) 50 gouttes + eau aux 3 repas. Ferrum (dépression des anémiques) doses 1.000K – 5.000K – 10.000K à une semaine d’intervalle. Plumbum (dépression par vieillissement prématuré) doses 1.000K – 5.000K – 10.000K à une semaine d’intervalle. Stanum (dépression des rigides) doses 1.000K – 5.000K – 10.000K à une semaine d’intervalle. La vie n’est faite que de risques - c’est ce qui la rend attrayante voire passionnante. Optez pour les solutions 1 ou 2 - celles des gagnants - mais jamais la 3, celle des perdants. Michel Dogna Partager sur FacebookPartager sur TwitterPartager sur LinkedInPartager sur Viadeo Pour être assuré de recevoir, chaque jeudi, la newsletter Alternative Santé suivez ce lien LES ALKYLGLYCÉROLS : CÉTAIT MIEUX QUE LES OMÉGA 3 Vous avez sans doute entendu parler dun remède connu des vieux amateurs de médecines naturelles sous le nom de huile de foie de requin du Groenland. Un peu comme lhuile de foie de morue. Ce requin du Groenland est un monstre de 4 mètres, on laisse là bas sécher son foie dehors tellement ça pue, mais on obtient ainsi un met de choix... léquivalent de notre fromage. Et on boit traditionnellement lhuile extraite de son foie, on dit que ça soigne tout. Si vous ne connaissez pas cette vieille pratique nordique, vous avez peut-être entendu parler des alkylglycérols extraits de cette huile de requin, des lipides qui ont longtemps défrayé la chronique comme traitements complémentaires du cancer et qui, finalement, ont été boudés par le grand public (qui leur a préféré les Oméga 3). Pourquoi ? Parce que les alkylglycerols sont extraits du requin et de nombreuses personnes se privent de ce remède afin de ne pas participer au massacre des requins... Sacs, chaussures, bijoux, rouge à lèvre, vaccins... le requin est bon à tout ! La malédiction de ce poisson, c’est que tout est bon chez lui : la chair et les ailerons se mangent, du cartilage on fait des compléments alimentaires, avec les dents, des bijoux, avec la peau, des sacs et des chaussures et pour finir, on extrait de son foie une huile, dont le squalène quelle contient est largement exploité par l’industrie des cosmétiques qui en met partout (dans les lotions, les déodorants, les crèmes solaires, les baumes à lèvres, le maquillage...). Avertissements La triste réalité, en 2013, c’est que 3 millions de requins sont exterminés chaque année et que certaines espèces des profondeurs sont menacées d’extermination. L’extraction des alkylglycérols ne représente qu’une part très infime du business de l’huile de foie de requin, laquelle passe massivement par l’exploitation du squalène par l’industrie des cosmétiques. Mais, n’ayant nullement l’intention de participer de près ou de loin à ce massacre, je vous dirai trois choses avant d’aller plus loin : 1. Si l’huile de foie de requin est un précieux remède, il n’est pas nécessaire d’en abuser. C’est un produit à réserver à ceux qui en ont besoin ou à utiliser ponctuellement en prévention. Les peuplades scandinaves et du pourtour arctique qui en ont toujours consommé pour ses propriétés fortifiantes et cicatrisantes continuent à le faire de façon raisonnée, l’huile de foie étant ici un sous-produit de leur pêche et non le fruit de pratiques barbares comme le « livering » (rejet des carcasses après extraction du foie !). 2. Il est tout à fait possible de ne pas participer à ce massacre en se fournissant chez des laboratoires qui utilisent des espèces de requins non menacées et qui peuvent garantir que les foies employés ne sont que des sous-produits de la pêche. Ils ne sont pas nombreux mais ils existent. 3. Il ne faut pas confondre les alkylglycérols et le squalène dont on tire aussi des compléments alimentaires vendus sous le nom « d’huile de foie de requin » Pourquoi les requins ne sont-ils jamais malades ? Le requin n’a pas l’apanage des alkylglycérols (AKG) puisque ces alcools gras découverts en 1922 (et synthétisés par Robinson, prix Nobel en 1930) font aussi partie du corps humain. Le lait maternel en contient une bonne quantité et ils sont naturellement présents dans la graisse du foie, de la rate, et dans la moelle osseuse. Autrement dit dans toutes les parties stratégiques de nos défenses immunitaires. Ils y jouent un rôle-clé puisqu’ils sont entre autres à l’origine des facteurs d’agrégation des macrophages. Mais dans le foie de requin, qui est un animal qui n’a pas muté depuis près de 400 millions d’années, on estime que ces alkylglycérols sont présents à 50%. Or un foie de requin de taille normale est rempli d’une centaine de litres d’huile ! Depuis longtemps intrigués par ces poissons qui peuvent vivre 100 ans sans contracter pratiquement aucune maladie grâce à ce qui ressemble à un système de surveillance immunitaire sans faille, les scientifiques s’accordent à attribuer cette résistance aux infections et aux tumeurs aux AKG. Des centaines dannées dusage traditionnel et des dizaines dannées de constatations scientifiques Les Japonais appellent l’huile de foie de requin « samedawa » : panacée. Cette appellation traditionnelle résonne avec le roman « Le vieil homme et la mer », un classique fort bien documenté d’Hemingway, où l’huile de foie de requin apparaît comme un trésor de santé : « Et de même il buvait une tasse d’huile de foie de requin chaque jour au grand pot qu’il gardait dans sa cabane, là où la plupart des pêcheurs gardent leur matériel. La plupart des pêcheurs en haïssent le goût. Mais il n’y avait rien de pire que de se lever aux heures où ils se levaient, et c’était ce qu’il y avait de meilleur contre les rhumes et les grippes, et bon pour les yeux aussi. ». Dans la médecine traditionnelle scandinave, et ce depuis les Vikings, l’huile de foie de requin a toujours eu une place de choix. On l’utilisait surtout pour les problèmes digestifs mais aussi pour traiter des situations aussi particulières qu’un gonflement des ganglions lymphatiques. En 50 ans, il y eu des centaines d’observations scientifiques réalisées. Il ne s’agit peut-être « que » d’études in vitro ou sur des animaux mais cette littérature est très documentée. Voici donc ce qu’il faut retenir de l’action de ces précieux « messagers » du système immunitaire : - Les AKG jouent un rôle important vis-à-vis des macrophages (globules blancs) mais ils participent aussi à l’activation et la modulation de la production des globules rouges et des plaquettes. D’où leur intérêt dans le traitement des maladies du sang ainsi que dans la réparation des dégâts hématologiques liés aux irradiations. - Les AKG sont aussi à l’origine des plasmogènes qui sont des antioxydants et des modulateurs de la fluidité des membranes cellulaires. A ce niveau membranaire, les AKG présentent la capacité d’inhiber une protéine, la Kinase C, impliquée dans la prolifération cellulaire anarchique. D’où leur intérêt dans l’action préventive des terrains cancérigènes. - Les AKG interviennent dans l’activation et la modulation du facteur d’agrégation plaquettaire (PAF) qui joue un rôle crucial dans la maîtrise des réponses inflammatoires. D’où leur intérêt devant les rhumes, les grippes, les allergies (je connais des personnes qui en font des cures de printemps pour passer la saison des pollens), toutes les inflammations en général, l’asthme, les rhumatismes, le psoriasis... Et des effets bénéfiques encore inexpliqués Sur 50 ans, les utilisateurs des alkylglycerols sont évidemment nombreux. C’est à travers cette expérience populaire non négligeable qu’ont été rapportés des effets inattendus qui trouvent difficilement, pour le moment, une explication claire. Il apparaît par exemple que les alkylglycerols sont un traitement efficace de l’eczéma du nourrisson (on en met dans le biberon et cest tout)... De nombreux consommateurs d’AKG ont eu la surprise de voir les symptômes du syndrome de Raynaud (maladie des doigts gelés) disparaître après une courte période d’utilisation. De la même manière, on ne comprend pas pourquoi les forces spéciales de plusieurs pays passent de grosses commandes dAKG... Elles nont sûrement pas toutes du psoriasis... En fait, on ne sait pas vraiment ce qui fonctionne dans ce produit, mais ça fonctionne, et souvent de manière imprévisible. Adjuvant des thérapies anti-cancer depuis 2006 Les AKG sont de puissants immunomodulateurs et jouent probablement un rôle en tant que tels directement actif sur les tumeurs et les métastases. C’est ce que semble indiquer les résultats d’études menées en Suède par l’Institut de neuroscience de Göteborg qui montrent des effets cytotoxiques (entraînant la mort des cellules tumorales) des AKG sur des carcinomes ovariens, mammaires et prostatiques. Cela reste cependant à confirmer. En revanche, leurs bienfaits longtemps supposés dans le traitement d’appoint du cancer ont été vérifiés cliniquement grâce à une étude menée sur 10 ans par le centre anti-cancer de Montpellier. Ses résultats, publiés en 2006, confirment d’autres travaux suédois du Karolinska Institute auquel on doit la mise en lumière des principales propriétés des AKG. Cette étude randomisée en double aveugle contre placebo a abouti à des résultats très clairs dans le cas de la prise en charge du traitement du cancer du sein. La supplémentation en AKG en accompagnement de la chimiothérapie ou des rayons : a fait diminuer, chez 66% des femmes, les érythèmes radiques (les plaques rouges sur la peau occasionnées par les radiations), a divisé par 2 les symptômes asthéniques (dépression de l’état général par affaiblissement des fonctions des organes et des systèmes), a amélioré par un facteur de 5 la qualité de vie (perte de cheveux, fatigue, sommeil, humeur...) des patientes lors de leur traitement, a permis de protéger l’immunité générale des patientes en empêchant la leucopénie (chute des globules blancs) et l’effondrement des plaquettes. Ce qui a eu pour effet d’éviter les infections secondaires dues à la baisse du système immunitaire consécutive aux traitements. Ces effets protecteurs (observés également dans l’accompagnement du traitement du cancer du rectum et du côlon) ont poussé le Pr Henri Joyeux, cancérologue reconnu, à prescrire des AKG à ses propres patients. Les AKG n’interfèrent pas avec les traitements classiques (sinon en les favorisant) et ne provoquent aucune toxicité ou effet secondaire. Un produit unique depuis 35 ans Le succès des AKG ne date pas d’hier, je vous lai dit. Il existe donc sur le marché de nombreux produits mais tous n’ont pas la même rigueur de fabrication, et la même composition. Pour être capable de vous en conseiller un, je suis remonté aux sources de la découverte des alkylglycerols. Le « père » des alkylglycerols, un Suédois, le Dr Brohult (le premier à en avoir étudié les propriétés thérapeutiques au début des années 50) a été non seulement celui qui a découvert les Omega 3 mais aussi le premier à déposer un brevet sur lextraction des alkylglycerols. La propriété de son brevet est toujours entre des mains suédoises et appartient à la société Natumin Pharma (une herboristerie devenue un laboratoire) qui, depuis des années, na cessé daméliorer le procédé dextraction afin de préserver les 4 familles d’AKG présentes dans l’huile de foie de requin, dont les alkylglycérols méthoxy-substitués, très fragiles. Ces alkylglycérols sont vendus sous la marque Ecomer en France (vous en trouverez ici) Une pêche sous contrôle Vous vous doutez que jai vérifié doù venaient les requins. Une seule espèce est ici concernée, en l’occurrence abondante dans l’Atlantique nord : Squalus Acanthias ou Aiguillat commun. Cette espèce ne fait pas partie des listes des espèces marines en danger de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) et les requins, bien plus petits que les requins du Groenland, sont pêchés à la ligne pour leur chair (que l’on retrouve dans les fish and ships). Simplement les entrailles, au lieu d’être jetées, sont récupérées. Rien à voir avec la pêche en grands fonds ou le ratissage des océans à l’asiatique : ici s’appliquent les quotas européens et les normes des Nations Unies relatives à la pêche durable et raisonnée. Cette population de requins Squalus Acanthias est stable et n’est nullement menacée par la diffusion de l’huile de leur foie. Par ailleurs, comme les AKG sont des huiles extrêmement résistantes, elles ne souffrent pas de l’oxydation rapide qui touche généralement les huiles, ce qui permet de les conserver longtemps, autrement dit de mieux gérer la ressource. Un processus de production transparent Lextraction des AKG résulte dun processus assez complexe, réalisé à des températures élevées : le premier distillat (le liquide récupéré de l’alambic) est séparé en couches ; la couche supérieure est retirée pour être traitée (lavage à la vapeur pendant 1 heure) tandis que la couche inférieure est éliminée. Cette huile lavée l’est une seconde fois avec une solution alcaline, un procédé permettant d’éliminer tous les acides gras nocifs, puis le résultat est purifié (métaux lourds, impuretés diverses) avant un dernier lavage à la vapeur (qui expurge les résidus oxydés) et l’extraction finale des AKG. Le résultat est garanti sans métaux lourds ni produits toxiques et débarrassé au fil de ce méthodique processus du squalène, des graisses indésirables, des excès de vitamines A et D et du cholestérol du requin.Et évidemment, il ny a pas de colorant, aucun conservateur ou additif. Gare au squalène et autres chimères... Le squalène présenté aujourdhui comme ayant les même propriétés que les alkylglycérols, est en fait un produit banal de lindustrie du requin. Les alkylglycérols extraits de lhuile de foie de chimère, qui connaîssent un certain succès depuis le milieu des années 2000, sils sont extraits de manière sérieuse, ont peut-être les mêmes effets que les AKG de requin, mais ils nont jamais été étudiés. Il faut aussi rappeler que la chimère est un poisson d’abysse en voie dextinction qui rassemble de faibles populations, qui se reproduit peu et nest pêché que pour son foie. Une tasse quotidienne, peut-être pas... Après ses vertus immunitaires et ses propriétés anti-cancer, qui ont monopolisé la recherche depuis 1952 (et suscité tant de copies de l’original...), c’est désormais sur son action générale sur la santé humaine que s’orientent maintenant les chercheurs. Je ne serais pas surpris que les alkylglycérols rentrent un jour dans la panoplie des produits anti-vieillissement. En attendant, à moins d’être un courageux pêcheur dans sa cabane comme Santiago qui avalait sa tasse quotidienne, il faudra vous contenter de quelques capsules. Prenez soin de vous. Dominique Vialard
Posted on: Fri, 29 Nov 2013 19:58:00 +0000

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