Antigone - « LASSASSINAT DE LA FRANCE EXPLIQUE A MA - TopicsExpress



          

Antigone - « LASSASSINAT DE LA FRANCE EXPLIQUE A MA PETITE-FILLE» Seconde édition. Mars 2010 Première partie - Chapitre I Où lon commence à parler des Arabes. Un jour tu es revenue du collège, l’air maussade et préoccupé. Je t’ai demandé : - Qu’est-ce qui ne va pas ? Tu t’es faite saquer par tes professeurs ? Après avoir hésité, tu m’as répondu comme à contre coeur : - Ce n’est pas avec les professeurs que j’ai des problèmes, mais avec les élèves. - Ah bon ? Et lesquels ? Tu as biaisé : - Tu comprends, j’en ai marre d’entendre certains répéter que nous, les Français, on leur doit le respect. J’ai réfléchi et je t’ai demandé : - Mais qui dit ça ? Tu m’as répondu en haussant les épaules et sur le ton de l’évidence : - Qui ? Des Arabes. - Ah, bon ? Et comment sais-tu qu’ils sont « arabes ». Là tu m’as fixée, un court moment interloquée, comme si je me moquais de toi. - Parce que… parce que je le sais ! Tout le monde le sait ! Et d’abord c’est eux qui s’en vantent tout le temps. - Bon. Admettons. Mais, suppose que tu n’aies jamais entendu parler d’eux, est-ce que, de toi-même, toute seule, tu les aurais reconnus comme un groupe différent des autres élèves, de Corinne, de Boris, de José et de toi par exemple ? Tu te concentres un peu avant de répondre : - Au début, je n’ai rien remarqué, mais, petit à petit, sans m’en rendre compte, avant même que j’entende le mot « arabe », que j’y fasse attention, j’ai commencé à les repérer comme différents de nous et des autres. - Qui « nous » ? - Je ne sais pas… Hélène, Boris, José, Michel, Alain, moi… et même Tchang… et même Indira. - Différents comment ? - Euh…ben… D’abord, peu à peu, j’avais remarqué que d’une classe à l’autre, d’une année à l’autre, d’une école à l’autre, on retrouvait chez certains élèves les mêmes prénoms : Ali, Djamel, Moussa, Kamel, Mourad, Selim, Mustapha, Aladin, Mohamed, Ahmed ou Mehdi, ou d’autres qui sonnaient un peu comme ceux-là ; que leurs noms de famille commençaient assez souvent par Ben ou Abdel... - Cest tout ? - Oui... enfin, non. Et que, bien sûr, ceux qui les avaient, ces noms, étaient, en général, plus bronzés, plus bruns de cheveux que ceux, comme nous, qui portaient d’autres noms bien plus variés que les leurs... et qu’ils se regroupaient entre eux. Et puis j’ai découvert que ceux qui se nommaient ainsi ne mangeaient pas de porc, alors que les autres et moi nous en mangions ; qu’ils faisaient le Ramadan alors que les autres et moi ne le faisions pas, etc. etc. Tu fais un geste vague comme pour signifier que tu en avais dit assez, mais je vois que tu nen as pas terminé. Jinsiste : - Et puis ? Tu as hésité et fini par lâcher tout à trac : - Et puis, à partir d’un certain âge, ce sont eux les plus frimeurs et ceux qui nous embêtent ou, en tous cas, qui nous embêtent le plus méchamment et nous débitent le plus dinsultes et de cochonneries. Je remarquai que tu étais passée au présent et je sentais que, pour parler familièrement, tu en avais gros sur la patate. Je t’ai encouragée : - Allez, vas-y ! Vide ton sac, c’est le moment. C’est bien tout ? - Oui… enfin, non : j’avais aussi remarqué que dès qu’un autre qu’eux leur déplaît, ils se vengent en se mettant à le frapper à dix contre un et qu’en général ils prennent plaisir à persécuter les plus faibles. ... LIRE LA SUITE, CEST TRES INTERESSANT ... libertyvox/files/Antigone_Assassinat_de_la_France.pdf
Posted on: Tue, 29 Oct 2013 01:55:54 +0000

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