Après Besançon (battu 42 - 24 dimanche dernier aux Arènes), Metz hérite, pour sa deuxième journée de championnat, du promu Nantes. Un cadeau ? Disons plutôt une entrée tout en douceur avant la rencontre au sommet face au plus sérieux et au plus dangereux des prétendants au titre, Fleury (le 22 septembre). ZOOM Nantes donc, le petit nouveau comme l’était Nice la saison dernière et qui déboule en LFH pour la première fois de son histoire avec les ambitions d’un club aux reins solides et avec l’humilité du bizuth « qui apprend », comme le martèle l’entraîneur ligérien, Stéphane Moualek. Et d’expliquer : « Notre malheur, c’est que nous ne pouvons pas nous appuyer sur l’existant. Nous ne jouons qu’avec des nouvelles ou presque. Il faudra plus longtemps pour mettre notre équipe en ordre de bataille. » Des nouvelles, certes, mais pas n’importe lesquelles. En effet, le club nantais a fait le choix de l’expérience en recrutant les ex-Bisontines Julie Godel (ailière droite) et Jelena Popovic (arrière droite), la Nîmoise Estelle Nze Minko (demi-centre) ou encore la gardienne de l’équipe nationale de Serbie, Katarina Tomasevic, en provenance du club allemand de Thüringer. Du beau monde donc, du potentiel aussi. « Nous nous attendons à un match difficile qu’il faudra jouer à fond si nous voulons gagner », assure le coach messin, Sandor Rac. Et de rappeler : « Nous connaissons nos qualités mais aussi nos défauts. Si nous ne jouons pas la dépense physique, nous sommes une équipe ordinaire. » « Recevoir Metz c’est un cadeau » Ordinaire comme un champion de France en titre ! C’est en tout cas ce que retient le technicien nantais : « Recevoir Metz, c’est un cadeau. Nous savons que nous ne jouons pas dans la même cour. » Pour autant, la jeune équipe, dont ce sera le premier match de Ligue féminine à domicile, après s’être déplacée à Fleury (défaite 30-21) la semaine dernière, tentera de faire bonne figure malgré une base arrière amputée notamment de Maria Bals et de Maroua Dhaouadi, toutes deux blessées. Ce soir, la mécanique messine pourrait bien se transformer en broyeuse comme ce fut le cas face à Besançon, dimanche dernier. D’autant que l’effectif, lourdement amoindri en raison des blessures de Paule Baudouin (cheville), d’Ailly Luciano (cheville) mais aussi d’Yvette Broch (doigt), a retrouvé des couleurs même s’il reste privé d’Ekaterina Andryushina (genou) et de sa gardienne Laura Glauser, tenue à l’écart des terrains pendant trois mois. C’est un Metz des grands soirs qui se présentera dans quelques heures sur le parquet nantais. Un Metz qui devra pour autant éviter de tomber dans le piège de la facilité et se laisser déborder. Il devra pour cela afficher plus de constance, comme n’avait pas manqué de le souligner la capitaine Nina Kanto au sortir du match contre Besançon. Et maintenir la pression. Catherine PILET.
Posted on: Sat, 14 Sep 2013 10:06:52 +0000
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