Après d’âpres tractations avec la Majorité, l’Opposition et - TopicsExpress



          

Après d’âpres tractations avec la Majorité, l’Opposition et la Société Civile, Aubin Minaku, a, enfin, clos son travail. Il va livrer les secrets des délibérations opérées sous sa férule, par le Bureau de l’Assemblée Nationale. Le tout se joue aujourd’hui, au Palais du Peuple, à Lingwala. Les Députés Nationaux ont là, l’occasion de s’assumer devant le destin et la nation congolaise. Ils doivent, en effet, adopter un projet de résolution relatif à l’entérinement de la désignation de nouveaux membres de la CENI, au cours de la plénière convoquée ce vendredi 7 juin à 13 heures. La responsabilité des Députés sera toute engagée dans cette importante résolution qui sera aussitôt transmise au Chef de l’Etat, pour une Ordonnance de nomination. Puis, les treize personnes désignées, une fois confirmées, viendront devant les Députés, pour la traditionnelle cérémonie officielle d’investiture, en présence des Ambassadeurs et Chefs des Missions Diplomatiques. Mais, qui finalement sera le Président de la CENI ? Avec qui fera-t-il le travail ? Rien, en tout cas, n’a encore été dit officiellement. Tout sera connu cet après-midi. Mais, en attendant, l’on se perd en conjectures sur plusieurs noms et moutures en circulation sur l’agora. De plus en plus, de toutes les spéculations enregistrées, le nom de Malumalu l’emporterait sur d’autres candidats qui rivalisaient d’ardeur, pour accéder au strapontin de la nouvelle centrale électorale. L’expérience du poste, le carnet d’adresses et le profil intellectuel l’auraient vraisemblablement placé en pôle position de cette sélection, en dépit de toutes les autres considérations aux flèches mouchetées. Pour accomplir sa mission, il sera accompagné de plusieurs personnalités issues de principaux partis politiques parmi ceux qui ont pignon sur rue en RD. Congo. Le Pprd, le Palu, l’Udps et alliés, le MSR et le Mlc, pour ne citer que ceux-là, auraient donné déjà leur quitus. De plusieurs sources croisées, il nous revient que la copie mise sur la toile et sur le marché par La Prospérité dans ses éditions papier et électronique de jeudi 6 juin 2013 ne serait pas très loin de l’original qui sera dévoilée cet après-midi. Si retouche il y a, en dernière minute, elle pourrait peut-être se justifier par le souci d’assurer un dernier réglage en vue d’un rééquilibrage provincial. L’idéal étant sans nul doute d’avoir au moins un représentant de chaque province sur les 13 postes. De quoi la nouvelle équipe sera-t-elle capable ? C’est la question qui hante les esprits, surtout du côté des sceptiques qui ne manqueront pas de jeter le discrédit sur les personnes désignées avec l’accord de tous les groupes consultés et, en toute transparence et démocratie, s’il faut répéter les termes mêmes du Speaker de la Chambre basse du Parlement qui, lors d’une plénière tenue en début de semaine, donnait le briefing de tractations menées jusqu’ici. Après publication de la principale copie en circulation, nombreux sont ceux qui pensent, du moins ceux qui soutiennent les personnes désignées, que la sélection a été réalisée en tenant des propositions de tous les groupes visés. Parlant principalement du capitaine de l’équipe, s’il faut l’appeler ainsi, à savoir : M. l’Abbé Malumalu, certains de ceux qui le soutiennent, affirment que si, en 2011, Malumalu avait été reconduit à la tête de la Centrale Electorale, il ferait mieux. L’on n’aurait pas connu autant d’irrégularités, lors de ces dernières joutes électorales. Ce, pour la simple raison que, fort de son expérience de 2006, le calotin du diocèse de Butembo aurait pu corriger les « erreurs » et améliorer la qualité du travail. Bien plus, il aurait été fortement apprécié par les observateurs nationaux et internationaux, pour son savoir-faire. Avec un carnet d’adresses à ce jour suffisamment fourni, les défenseurs de Malumalu disent qu’il est l’homme le plus consulté ça et là, en matière électorale. Un politicien ne s’est pas empêché de rappeler à la mémoire collective que la RDC, alors Zaïre n’avait réussi à n’organiser qu’un grand événement sous Mobutu, à savoir : le combat de boxe entre Ali Mohamed et Foreman Georges, en 1974. Aussi, réussir les élections de 2006, dans un contexte d’après guerre, de belligérance ou, mieux, de composantes et entités, comme l’avait fait Malumalu, constituait un exploit qui lui aurait valu un prix spécial sous d’autres cieux. Toutefois, ce politicien reconnait que Malumalu n’est pas un ange. C’est un homme qui a besoin d’être accompagné par tout le monde, les élections étant l’affaire de tout le monde. Cet accompagnement, argumentent ces défenseurs acharnés de la sélection Minaku, est d’ailleurs garanti. Pour le simple fait qu’à côté de M. l’Abbé, se trouve un Vice-président issu du Pprd, un Rapporteur venant de l’Udps, un Rapporteur adjoint du Palu, Un Questeur du MSR, un Questeur Adjoint du MLC, avec un membre de l’UNC, pour ne citer que ceux-là. Et donc pour les ‘‘souteneurs’’ de la nouvelle équipe dirigeante, la sélection ainsi réalisée est tirée de la majorité sociologique, avec des partis politiques assez représentatifs. Ici, on ne s’empêche pas de vanter l’expérience du futur Vice-Président, un cadre du Pprd, un intellectuel de surcroit, et de Rémy Massamba, de l’Udps qui, lui, a été de tous les combats de la fille aînée de l’Opposition en tant que Secrétaire Général du parti d’Etienne Tshisekedi, négociateur de Sun City et intellectuel connu. « Ce sont des partis d’envergure qui vont accompagner le cycle électoral à venir, avec l’appui de tout le peuple congolais », soutient-on. Certes, les contestations ne manqueront pas. Mais, le coach, lui, ne pouvait nullement s’immiscer dans le choix des différentes thématiques, encore moins satisfaire tout le monde, au regard de l’agitation qui a entouré la course au pouvoir. L’appel qui est lancé, indique un autre politique, c’est que l’on devra se battre en aval, pour placer des garde-fous. A la nouvelle équipe de tout faire, pour remettre les congolais en confiance, par un processus transparent d’organisation des prochaines échéances électorales. Il sied de rappeler qu’après l’entérinement, le projet de résolution y relatif sera envoyé auprès du Chef de l’Etat qui, en ce qui le concerne, en prendra acte, en signant une Ordonnance de nomination. Puis, viendra l’investiture qui ne manquera pas d’intervenir, dès la semaine prochaine. La Pros.
Posted on: Fri, 07 Jun 2013 10:26:00 +0000

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