Arrivés dimanche 6 octobre à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, les - TopicsExpress



          

Arrivés dimanche 6 octobre à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, les membres du Conseil de sécurité de l’Onu ont lancé une mise en garde contre les groupes armés qui troublent l’Est de la RDC. Ils ont exprimé la volonté des Nations unies à faire face à tout groupe armé qui tentera d’empêcher le retour de la partie de la RDC, en proie à l’insécurité depuis près de deux décennies. «L’action des Nations unies ne cible pas seulement le M23 mais également toutes les forces négatives qui essaient d’empêcher le retour de la paix et de la sécurité dans cette région. Les Nations unies ont démontré une détermination et une intransigeance face aux mouvements qui tentent d’empêcher le retour de la paix dans cette région», a déclaré un des chefs de cette délégation du Conseil de sécurité, le Marocain Mohammed Loulichki. Juste après leur atterrissage, les membres du conseil de sécurité se sont rendus à Kibati, à près de 20 km au Nord de Goma, pour visiter la colline dite des «3 antennes », d’où les Forces armées de la RDC (FARDC), appuyées par la Brigade d’intervention de la Monusco, avaient délogé, en août dernier, les rebelles du M23. Pour le diplomate marocain Mohammed Loulichki, cette offensive avait démontré la détermination des Nations unies pour ramener la paix dans cette zone. Le chef de bureau de la Monusco au Nord- Kivu, Ray Torres, a indiqué que la résolution 2098 a été pour la première fois appliquée lors des combats qui ont opposé les militaires aux rebelles à «Trois antenne, à Kibati (Nord-Kivu). Après cette visite de Kibati, les membres du Conseil de sécurité devraient visiter le camp de déplacés de Mugunga 3 à une dizaine de Km à l’Ouest de Goma. Après l’étape de Goma, ces ambassadeurs du Conseil de sécurité de l’Onu se rendront à Kigali (Rwanda), à Entebbe (Ouganda) et à Addis-Abeba (Ethiopie), où ils s’entretiendront avec les autorités éthiopiennes et celles du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA). Avant de quitter Goma dimanche 6 octobre soir pour Kigali au Rwanda, les membres du Conseil de sécurité de l’Onu ont encouragé les Congolais à s’approprier le processus de paix initié par l’Accord d’Addis–Abeba. Le même message est également adressé aux Etats de la région, a déclaré le représentant permanent du Maroc à l’Onu, Mohammed Loulichki. Le diplomate marocain a affirmé lors d’une conférence de presse à l’aéroport de Goma : «Le Conseil de sécurité est là pour encourager l’appropriation par la nation congolaise et par les Etats de la région du processus de paix. Parce que ce sont eux les faiseurs de la paix, bien sûr avec l’appui de la Monusco, qui fait un travail remarquable sur le terrain». Pour lui, cette «appropriation, c’est ca l’essentiel du travail qui doit être fait » pour remmener la paix dans les Grands Lacs et particulièrement dans l’Est de la RDC, en proie à l’insécurité depuis près de deux décennies. Et son collègue français, Alexis Lamek, a insisté: «Il n’y a pas que la solution militaire contre le M23». L’Onu plaide aussi pour une solution négociée à cette crise. Mais les pourparlers de Kampala (Ouganda) qui ont repris en septembre entre Kinshasa et le Mouvement du 23 Mars sont au point mort. D’après François Muamba, un des principaux négociateurs pour le gouvernement congolais, cité par Le Monde, les discussions butent sur trois points : l’amnistie, l’intégration dans l’armée nationale des rebelles responsables de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité ou de violations graves des droits de l’homme et le “devenir politique” des dirigeants du M23. Les autorités congolaises ont publié fin septembre une liste d’environ soixante-dix noms, parmi lesquels figurent les principaux dirigeants du M23, qui ne devraient être ni amnistiés ni intégrés dans l’armée dans le cadre d’un accord de paix. Kinshasa a par ailleurs répété qu’il ne transigerait pas sur ce point. «Il y a des questions sur lesquelles il est difficile de transiger», a reconnu M. Lamek, cité par le quotidien français Le Monde. Après Kigali (Rwanda) dimanche soir, la délégation du Conseil de sécurité est attendue ce lundi à Kampala (Ouganga), puis au siège de l’Union africaine à Addis-Abeba (Ethiopie). Conduite par Alexis Lamek et Mohammed Loulichki, cette mission entamée par Kinshasa le 4 septembre, vise à renouveler le soutien du Conseil de sécurité à la mise en œuvre de l’Accord-cadre signé le 24 février à Addis–Abeba par onze Etats africains pour le retour de la paix dans l’Est de la RDC
Posted on: Sun, 06 Oct 2013 19:23:33 +0000

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