Assassinat des envoyés spéciaux de RFI: le point sur - TopicsExpress



          

Assassinat des envoyés spéciaux de RFI: le point sur l’enquête L’enquête progresse après la mort, au Mali, de deux envoyés spéciaux de RFI, Ghislaine Dupont et Claude Verlon, le 2 novembre 2013. Des arrestations ont eu lieu du côté de Kidal et une opération est en cours depuis dimanche pour retrouver des suspects. Les autorités maliennes et françaises ont ouvert à Paris et à Bamako des enquêtes judiciaires. Les deux envoyés spéciaux de RFI ont été assassinés alors qu’ils étaient en reportage dans la région de Kidal. Cet article est réactualisé régulièrement Claude Verlon et Ghislaine Dupont ont été tués de plusieurs balles. Cest linformation donnée dimanche par François Hollande à RFI. Ils ont été exécutés froidement, a précisé Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères. Leurs corps ont été retrouvés dans des broussailles, à plusieurs mètres du véhicule abandonné par les ravisseurs. Un véhicule sans impacts de balles, et fermé à clé, qui est considéré désormais comme une pièce judiciaire majeure. Elle devrait être rapidement expertisée. Des magistrats français et des enquêteurs sont en route pour Bamako. A Kidal, plusieurs sources affirment toujours quun hélicoptère a été entendu après lenlèvement au-dessus de la ville. Une thèse en contradiction avec celle de létat-major des armées qui assure quaucun appareil na repéré les ravisseurs, puisquil ny avait pas davion sur zone. Et que les deux hélicoptères qui ont été mobilisés, ont décollé de Tessalit, à 250 km de là, et ont mis une heure et demie pour se rendre à Kidal. Trop tard pour pourchasser, à proprement parler, les preneurs dotages, trop tard donc pour provoquer chez eux une éventuelle réaction de panique. Questions multiples Les ravisseurs avaient-ils lintention de tuer nos deux journalistes dès leur enlèvement ? Ou se sont-ils sentis menacés parce quils étaient suivis et repérés ? Cest une des grandes questions qui se posent toujours. Du côté des autorités françaises, tout le monde fait preuve dune grande discrétion. Dès dimanche soir, RFI a été mise au courant par une source locale, de la possible arrestation de plusieurs suspects en lien avec lassassinat de Ghislaine Dupont et Claude Verlon au cours dune opération franco-malienne. Mais à Paris, létat-major a demandé un maximum de réserves comme cest toujours le cas lorsquune opération est en cours. Ceci pour ne pas mettre en danger les forces qui opèrent sur le terrain et maintenir un minimum deffet de surprise. « On nallait pas rester les bras croisés après cette affaire », indiquait une source militaire à RFI. Cette opération en cours se déroule vraisemblablement autour de Kidal à 45 km environ à lest, dans la direction prise par les ravisseurs samedi, cest à dire vers la ville de Tin-Essako. « Nous avons plusieurs faisceaux dinformations qui nous ont permis de lancer des recherches ». Mais attention, prévient-on dans lentourage du ministre français de la Défense, à ce stade il est bien trop tôt pour affirmer que ces recherches déléments jihadistes sont liées à lenlèvement et lexécution de nos deux confrères. Ces opérations de recherches doivent permettre « didentifier un certain nombre de personnes dans des campements », a indiqué ce lundi matin le ministre français des Affaires étrangères au micro de la radio RTL. Pour Laurent Fabius, il y a des indications qui permettent de remonter la trace vers les meurtriers de nos deux confrères même si « à lheure actuelle, nous navons pas de certitudes sur les auteurs, mais nous allons tout faire pour retrouver et punir les assassins ». Un homme, notamment, aurait été vu en train de fuir les lieux du crime lorsque les militaires français sont arrivés à la hauteur des deux corps des journalistes de RFI. Des sources locales évoquent dailleurs le décès dun troisième homme, ou la présence dun civil dans la zone, information qui a été démentie par larmée. Selon nos informations, plusieurs suspects ont été arrêtés dimanche, à plus dune quarantaine de kilomètres à lest de Kidal. On évoque le chiffre de cinq personnes transférés vers la base de Gao par larmée française. Des informations à prendre encore au conditionnel. source: RFI
Posted on: Mon, 04 Nov 2013 19:23:36 +0000

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