Attention ! Il y a un agent double parmi vous ! Journée mondiale de prévention et de lutte contre les AVC. Comment réagir rapidement face à un AVC ? Il existe plusieurs méthodes. En Algérie, la plus courante, c’est… … d’affréter l’avion présidentiel ! Moi, aujourd’hui, je vais tout balancer ! Oui, tout balancer à Abdekka et à son Clan. Je vais jouer les «Bouch’kara», mais sans ch’kara. Allah Ghaleb, je ne supporte pas les sacs sur ma tête, j’étouffe, étant sujet à la claustrophobie. Et c’est donc à visage découvert, sans grimage ni déguisement, que je viens, gens du Palais, vous révéler un grave danger qui menace l’avenir politique du châtelain. Plus dangereux encore que Toufik, plus dangereux que le retour sur la scène de Benflis, de Sadi ou de Hamrouche, plus dangereux encore que le mouvement des chômeurs du Sud, et leurs succursales de l’ouest, de l’est et du centre, plus dangereux encore que le Club d’initiation à la subversion animé ici en Algérie et à l’étranger par de gentils moniteurs américains, plus dangereux encore que la presse non exemplaire, plus dangereux encore que les chroniqueurs et les caricaturistes qui travaillent sans relâche à fendre la poire aux autres, il y a… lui ! Oui, LUI ! Et lui, messieurs du Clan au pouvoir, il est en vos murs. C’est l’un des vôtres ! Du moins, vous pensez qu’il est à vos côtés pour le quatrième mandat, qu’il tire dans le même sens que vous, qu’il rame dans le même tempo, celui de la réélection du Grand Frère ou de l’élection à échéance décalée du Petit Frère, que nenni ! Erreur ! Cet homme-là, c’est le ver dans le fruit déjà fortement flétri du camp présidentiel. Moi, je vous le dis ! Je vous avoue cela sans même avoir été torturé ! Allons-y pour la traîtrise à visage découvert ! Il faut bien que je vive, que je ramène du pain à mes enfants, que je pense à leur avenir et que j’assure pour mes vieux jours pas si lointains. Alors oui ! Je vous livre son nom, son prénom et sa fonction. Contre quelque privilège, des miettes en comparaison de tout ce que vous avez amassés et continuez d’amasser, moi, Hakim Laâlam, je parle, advienne que pourra : dans vos rangs, un homme, un seul travaille à vous détruire. A vous détruire systématiquement. A vous discréditer à chaque occasion, à chacune de ses prises de position, à chacune de ses sorties sur le terrain, à chacune de ses tribunes et interviews censées vous défendre et promouvoir le 4e mandat. Ce Judas est terrible d’efficacité, le bougre. Jamais peut-être votre image n’a été autant détestée que depuis qu’il officie dans le Cercle et qu’il s’en est fait tacitement le porte-parole. Et cet homme qui travaille à votre perte, c’est Amar Saïdani ! Un redoutable agent double s’étant introduit dans votre cour sous la couverture astucieuse du bouffon mélomane. Méfiez-vous, gens du Palais ! Ah ! je me sens plus léger, maintenant que j’ai balancé. Finalement, c’est tellement bon, la trahison ! Et en attendant ma récompense pour cette forfaiture, je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. Par Hakim Laâlam . Jeudi 31 octobre 2013 lesoirdalgerie/articles/2013/10/31/hakim.php
Posted on: Thu, 31 Oct 2013 04:09:35 +0000
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