Au cours d’une promenade sur les hauteurs de Cargèse, j’ai - TopicsExpress



          

Au cours d’une promenade sur les hauteurs de Cargèse, j’ai cherché les ruines du village de Paomia, qui était au XIIème siècle le centre de l’ancienne piève de Paomia ; Malheureusement, les ruines se situant sur un terrain privé, je n’en ai pas eu l’accès. Par contre si l’ancien village de Paomia a été rasé depuis longtemps du fait des Corses en lutte contre les Grecs, plusieurs de ses hameaux sont encore aujourd’hui habités. Mais j’ai quand même trouvé un petit coin de paradis : « U Cuventu di Paomia ». C’est un ancien couvent Grec qui a été restauré et transformé en chambres d’hôtes. Le propriétaire, Mr. Andréani, nous a accueilli en toute simplicité et nous a montré avec fierté les travaux de rénovation qu’il a accomplit lui-même. Ce petit havre de paix, avec une vue imprenable, est entouré d’oliviers et de maquis, il y respire un air de tranquillité et de bien être…. J’ai continué ma ballade pour me rendre à la tour d’Omigna qui est l’une des nombreuses tours génoises surveillant le littoral Corse. Si certaines d’entre elles ont subit les outrages du temps ou de l’histoire, celle d’Omigna est encore bien conservée, elle est ouverte au public et à l’avantage d’être facilement accessible. C’est une randonnée qui tient plus de la ballade familiale que de l’expédition. Il faut compter environ 1H et demi de marche aller retour. Que vous empruntiez le bord de mer ou traversiez le maquis, le parcourt longe tranquillement la pointe d’Omigna jusqu’à la tour. Les premiers mètres permettent déjà d’avoir des magnifiques vues sur le paysage. Le conservatoire du littoral a démaquisé le sentier d’accès à la tour et le chemin est bordé de belles clôtures en bois et de murs entièrement refaits à l’ancienne. Vous traverserez un paysage très méditerranéen constitué de buissons bas et parfois piquant. Par contre les alentours de la tour sont dépourvus de végétation. Si le lieu paraît aujourd’hui paisible, il fut naguère le théâtre d’un épisode dramatique de l’histoire de Cargèse. En effet ce fut ici en 1732 que les expatriés Grecs durent se réfugier chassés de Paomia par les Corses. D’ici ils rejoindront Ajaccio avant de revenir plus de 40 ans plus tard pour fonder Cargèse.
Posted on: Tue, 24 Sep 2013 21:25:52 +0000

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