Au total 17 jeunes de la ville de Bangui croupissent depuis la semaine dernière dans les locaux de l’office centrafricain pour la répression contre le banditisme (OCRB), sur instruction du procureur de la République, Alain Tolmo. Ces jeunes ont été surpris avec des tracts en main, annonçant la journée « Bangui ville morte ». Les jeunes ont été arrêtés, molestés avant d’être conduit par des éléments de la coalition Séléka dans les locaux de l’OCRB. Pour protester contre les exactions des ex-rebelles de la Séléka sur la population civile et le retour de la sécurité en Centrafrique, des tracts ont été distribués sur l’ensemble de la ville de Bangui, invitant la population à observer trois journées de « ville morte ». Quelques jeunes avaient été donc arrêtés, avec le document en main. Selon Mahamat Saïd, responsable de l’unité de contrôle à l’OCRB « ces personnes ont été arrêtées et remises au poste de police sur instruction du procureur de la République. Ces jeunes vont être libérer après les enquêtes ». Finalement, les journées ville morte n’avaient pas eu lieu, après le paiement de deux mois d’arriéré de salaire par les nouvelles autorités. Une enquête avait également été ouverte par le parquet de Bangui. Dans un entretient accordé au RJDH, ces jeunes ont affirmé avoir été victimes de violences morales et psychologiques de la part des anciens rebelles de la Séléka, qui tiennent en ce moment l’OCRB. Des cas de tortures ont été également signalés.
Posted on: Thu, 11 Jul 2013 00:18:17 +0000
Trending Topics
Recently Viewed Topics
© 2015