Aujourd’hui, il n’est plus question de continuer à agir en - TopicsExpress



          

Aujourd’hui, il n’est plus question de continuer à agir en fonction de l’événementiel et de l’émotion. Il suffit qu’un problème se pose tout le monde rue sur les brancards et chacun y va de sont propre commentaire; du coup tout le monde s’en émeut, des soucis parfois plus préoccupantes son là mais bon on oubli tout, l’événement du jour c’est l’eau. Une semaine après plus rien silence radio, personne ne demande où en est le niveau de résorption du sinistre, quelles sont les mesures prises à cours moyens et long termes et quelles sont les recettes mise en place et mis à jour des manuels de procédure. La vie continue nous passons à autre chose. Au fait qui peut informer sur ce que sont devenues les batteries de mesures prises pour juguler le problèmes des enfants de la rue après le drame de la médina, qu’en est-il du dossier des enfants talibés sinistrés qui ont péris atrocement dans cette incendie, où en sommes nous avec les maisons et ou immeubles tombeaux qui continuent d’ensevelir leurs occupants, qu’en est il du bateau le JOOLA dont l’anniversaire pointe à l’horizon sommes nous enclin à dire que nous allons tout passer sous silence le temps s’occupera d’effacer la mémoire des citoyens. Qu’en est il de notre système de santé où il a fallu juste d’un article pour que tout le monde porte une blouse blanche et pourtant rien n’a changé les hôpitaux continuent d’être des mouroirs et des sanctuaires du business de la mort. Qu’en est-il du système éducatif; des accidents de la circulation qui sont devenus une mode où chaque acteur indexe l’autre, des fuites de responsabilités qui démontre le niveau d’irresponsabilité et de déliquescence de notre société. Qu’en est-il de la question des infrastructures télécoms pour assurer une permanence dans la fourniture des services (clopin clopan, on s’y habitue); mais aussi des délais de reprise. Qui a pu évaluer les pertes économiques de pannes successives enregistrées? Le vase n’étant même pas rempli au quart, autant d’illustration qui devraient nous emmener à changer de cap dans notre façon de gérer notre cité. Les priorités sont énormes, les besoins sans cesse croissants et les ressources de plus en plus rares. Ce changement de cap nécessite de l’imagination, de l’intelligence, de la modestie et du courage qui sont les principales ressources sûres de notre pays, de nos citoyens à qui, il faut faire confiance et accompagner non pas avec des meurettes, mais des mesures. Le changement de cap nécessite des sacrifices pour tous et j’insiste pour tous, car chaque fois qu’il est question de sacrifice c’est l’autre et non moi. Le changement de cap nécessite un catalyseur d’une vision précise. En chimie l’élément catalyseur n’a pas besoin d’être grand (rambo) pour déclencher un phénomène de transformation notable. La génération actuelle ne devrait pas continuer à être géré comme il y a 50 ans; celle de demain ne nous fera pas de cadeau car elle aura des préoccupations encore plus complexes et elle sera encore plus que jamais très exigeante et déterminé à en découdre pour obtenir le minimum de ce qui leur revient. Ou bien nous nous adaptons pour léguer aux générations futures un PAYS, ou bien nous regardons faire et le syndrome du printemps arabe sera là pour nous renvoyer notre vraie image. Demain ce sera une fierté que de dire j’ai participé à faire de mon pays ce qu’il est que de se réfugier dans des prétextes du genre je le savais. Retroussons-nous les manches pour un SENEGAL prospère. LIGUEYE TE BAAYI NAKHATEYI Té baaayi Kheulo mousse niit gni YEWOUNAYOU
Posted on: Thu, 19 Sep 2013 20:47:09 +0000

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