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Auteur(s) : S. Gidenne, F. Ceppa, C. Robino, D. Sarret, P. Burnat, Service de biochimie, toxicologie et pharmacologie cliniques, Hôpital d’instruction des armées Bégin, 69, avenue de Paris, 94163 Saint-Mandé cedex. Résumé : En cas d’insuffisance rénale terminale, le malade doit être dialysé afin d’assurer une suppléance indispensable de la fonction rénale excrétoire. La dialyse est une méthode d’échange entre deux solutions, le sang et un liquide appelé dialysat au travers d’une membrane semi-perméable. Cette membrane permet le passage des molécules d’eau et des solutés de faible masse molaire et non celui des solutés de masse molaire élevée, tels que les protéines. Le suivi biologique d’un malade dialysé permet de prévenir les différentes complications liées à l’hémodialyse, de contrôler l’efficacité du traitement et, ainsi, de limiter la morbidité et la mortalité des patients. Du fait de la multiplicité et de la complexité des fonctions rénales, la surveillance biologique présente de nombreux aspects souvent intriqués. Outre les complications inhérentes à la technique de dialyse elle-même, le sujet dialysé est exposé à d’autres causes de mortalité et de morbidité, parmi lesquelles on retrouve les problèmes nutritionnels, hématologiques, cardiovasculaires et infectieux. D’autres complications, bien que moins fréquentes et mieux contrôlées, sont également redoutées par le clinicien. Il s’agit des troubles ostéoarticulaires ou encore de l’intoxication aluminique. Enfin, le contrôle biologique de l’efficacité du traitement épurateur repose principalement sur les calculs de la dose de dialyse et de l’indice de soustraction uréique ; pour ce dernier, la détermination de l’urémie est nécessaire.
Posted on: Wed, 26 Jun 2013 10:38:52 +0000

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