Azul !!! Bonjour !!! Internet : diversité indiscutable - TopicsExpress



          

Azul !!! Bonjour !!! Internet : diversité indiscutable dans un espace infini ,espace d’échange, d’expression, de proposition et de pression ... L’information n’est plus l’apanage des médias, des journalistes et autres professionnels de la communication. Internet est désormais passé par là. Il a chamboulé, chambardé la donne, en favorisant un développement sans précédent de ce qu’on appelle l’information citoyenne, avec en prime des photos et vidéos à l’appui. C’est le temps des vérités. Les mensonges ne passeront plus. La Toile fait une sorte de contrepoids aux politiques des pouvoirs. Et les dictatures ne peuvent plus sévir à huis clos.Les réseaux sociaux comme Facebook et Twitter, pour ne citer que ces deux exemples, constituent une autre belle invention de l’homme, faisant de la Terre un “village planétaire”. Des émeutes et heurts entre jeunes manifestants et forces de sécurité font, grâce au téléphone mobile, vidéo à l’appui, le tour du monde quelques instants après leur survenance. De jeunes adolescents survolent le monde, via la Toile, à la recherche d’un ami vivant quelque part dans une ville africaine, en Europe ou en Amérique du Nord, d’un document dans la bibliothèque du Congrès américain ou de The London Library, d’une photo d’un petit village perdu dans le désert australien ou, tout simplement, celle de son quartier, sa rue ou son village sur Google Maps, pour la présenter sur son blog. “À force de répéter, sans trop y croire, que l’Algérie est une maison de verre, les responsables sont surpris, irrités aussi, de constater que les jeunes ont mis leur slogan en pratique, online”, “un enfant de la Toile” où il passe le plus clair de son temps, que ce soit à la maison ou dans un cybercafé avec des amis. Internet n’a aucun secret. Ils passent d’un site à l’autre, d’un domaine à l’autre, d’un pays à l’autre et d’une langue à l’autre par le truchement de la traduction online sans difficulté, juste avec un petit clic là où il faut. Ils jettent l’ancre là où ils veulent, même dans le désert du Ténéré, discutent avec qui ils veulent, écrivent sur tout ce qui leur tient à cœur, sur leurs joies, leurs peines, leur passion, leur colère et leur espoir. Les interdits volent en éclats Les voyages forment la jeunesse, dit-on. Et le monopole et la censure n’y peuvent rien. L’histoire des paraboles collectives, introduites durant les années 1980 en Algérie, est là pour rappeler que l’interdit, la censure, y compris par la pratique des prix et des taxes exorbitants pour décourager les plus intrépides, ont toujours stimulé la création et l’invention dans tous les domaines. Outre les réseaux sociaux comme Facebook et Twitter, le blog connaît un engouement en Algérie. Il permet la circulation de l’information entre les différents acteurs d’un secteur, d’un groupe social, des habitants d’un village ou d’un quartier. Les blogs jouent le rôle de trait d’union, sont devenus des plateformes de discussions et de débats dans certains villages. Ils permettent à un bon nombre de leurs habitants, surtout des jeunes vivant à l’étranger ou dans une autre région du pays, de participer à la vie de leur lieu de naissance. Le recours à une éventuelle utilisation future de Skype, ou d’un autre moyen de communication de ce type, transportant voix et images dans les débats des assemblées des villages (tajmat) n’est pas à écarter. Déjà, dans certains endroits, des vieilles recourent à cet outil pour parler et voir “en chair et en os” leurs enfants installés à l’autre bout du monde. Tout en étant une plateforme d’échanges, le blog donne, ce qui n’est pas rien, la parole aux voix marginalisées. Il constitue aussi un moyen de proposition mais également de pression sur les autorités locales qui ne peuvent pas ne pas en tenir compte. “Privé d’instruction, autodidacte, rétrogradé injustement après 30 ans d’ancienneté puis, mis à la retraite, j’essaie de m’exprimer à travers cet espace”, écrit Idir Aït Mohand de Ath Saâda, un village accroché à l’un des flancs du Djurdjura. C’est quoi un blog ? “J’ai essayé de réfléchir à la question et plus j’y pense, plus je me perds dans ce méli-mélo qu’est cette Toile du Net s’étendant à l’infini”, écrit-il. “Un blog peut être comparé à une embarcation voguant au gré du vent sur cet immense océan du Web. De l’insignifiant radeau à la plus petite voile, de l’imposant porte-avions et autres sous-marins en passant par une multitude de paquebots, la gamme est très variée. Chacun peut s’offrir sa propre croisière et naviguer ainsi en eau trouble ou limpide selon son désir”, ajoute-t-il. Ce bloggeur ne blague pas. Il sait de quoi il en retourne. Pour avoir, vraisemblablement, “longtemps roulé sa bosse” sur la Toile. Sa description du Web est poétique, mais juste et pertinente. Il existe, comme il le souligne, une “diversité indiscutable” dans “cet espace infini” de la Toile. “Tels des soldats, les blogs se livrent une bataille acharnée pour remporter quelques points supplémentaires qui les aideraient à monter en grade. On ne peut pas arriver dans ces armées aux couleurs multiples avec le grade de général. Il va de soi que le bidasse, engagé volontaire, doit passer par l’apprentissage avant d’ambitionner une brillante carrière qui fera de lui, peut-être, un haut gradé aux nombreuses décorations : (le haut de gamme, le top des blogs avec tous les privilèges qui leur siéent).” Dommage que ce blogueur ait décidé de se retirer, de prendre ses distances. Cependant, dit-il à ses amis du web, “si j’ai décidé de larguer les amarres, c’est pour ambitionner une autre aventure”. Dans ce cas, souhaitons-lui en chœur bon vent ! Le développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) “a profondément bouleversé les modes de gouvernance, les principes de participation politiques et les schémas de la relation entre les hommes. Les NTIC ne laissent indifférente aucune sphère de la société”, écrivait en 2006 Mamadou Ndiaye dans une thèse de doctorat intitulée E-gouvernance et démocratie en Afrique : le Sénégal dans la mondialisation des pratiques. M. Ndiaye ajoutait que “déjà en 2000, dans les dernières lignes de sa Galaxie Internet, Manuel Castells nous lançait un avertissement en nous faisant comprendre que si nous ne nous occupions pas des réseaux, les réseaux, eux, s’occuperaient de nous ; la vie en société, désormais, est nécessairement confrontée à la vie des réseaux”. C’est désormais à ce niveau, celui de la maîtrise des nouvelles technologies de l’information, que se jouent, déjà, le développement, l’évolution, l’indépendance, la bonne gouvernance d’un pays. C’est donc dans ce sens qu’il faudra agir, prendre des initiatives audacieuses afin de réduire “la fracture numérique”. source: Liberté
Posted on: Sun, 27 Oct 2013 15:47:09 +0000

Trending Topics



Recently Viewed Topics




© 2015