Bangui, le 1er/07/2013 La situation sécuritaire est de plus en - TopicsExpress



          

Bangui, le 1er/07/2013 La situation sécuritaire est de plus en plus fragile à Bangui. Et la population centrafricaine en souffre. Depuis hier, la barrière de PK 09 route de M’Baïki est hermétiquement et jusqu’à lors. Aucun véhicule ne rentre ni ne sort. Tous les véhicules en provenance de M’Baïki sont systématiquement renvoyé avant le Pont M’Poko reliant Bimbo – Bangui au Sud du pays. Les cultivateurs, pêcheurs et autres marchands ambulants qui veulent sortir pour vaquer à leurs occupations ont été empêchés par les éléments de la SELEKA en poste à PK 09. Au PK12 sortie Nord de Bangui, la population a passé une vrai nuit blanche car des tirs sans précédents ont été entendus dans ce secteur. Vers 04h du matin, toute la population est sur ses pieds mais enfermée dans la maison. Si réellement DJOTODIA et ses complices ont leurs problèmes eux en quoi est – ce que le centrafricain lambda qui est déjà appauvrie et affamé par la SELEKA est concerné pour qu’il soit empêché d’aller chercher son pain quotidien ? La situation est grave dans ce pays. Un capitaine de la FOMAC de nationalité Congolaise (RDC) a été arrêté le samedi dernier, détenu à la SRI et torturé par les éléments de la SELEKA avant d’être libéré le lendemain. Son ordinateur, ses téléphones, son porte monnaie et autres objets précieux sont confisqués par le général, chef de la SRI. Selon une information FOMAC, un désarmement forcé des éléments de la SELEKA est envisagé pour ce début du mois d’avril. On se demande si ce n’est pas une déclaration parmi tant d’autre qui ont déjà été faites et qui n’a pas portée de fruit. On attend de voir d’abord dans les faits avant de croire. Lors des dernières tensions sécuritaires à Bangui, plusieurs personnes ont été exécutées, kidnappées ou portées disparue. C’est le cas d’une douzaine de personne abattues au Camp de Roux par les éléments de la SELEKA dont les corps n’arrivent pas à être identifiés, d’environs 15 personnes qui sont portée disparues jusqu’à lors dont on compte 3 personnes dans une même famille habitants Gbaloko (100 logements), 2 personnes toujours d’une même famille au quartier Galabadja et 7 personnes différentes dans les échauffourées de Gobongo et Cité Jean 23. De même, la famille d’un docteur a été expulsée manu militari dans leur domicile familial situé derrière l’hôpital communautaire alors qu’une veillée funéraire était organisée dans cette famille et au sein de la concession qui est l’objet de convoitise des éléments de la SELEKA.
Posted on: Mon, 01 Jul 2013 06:33:47 +0000

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